Au-delà de ma porte-fenêtre
Récit à caractère autobiographique

[Dictées ; 11]

  • Enregistrement
    Lausanne (Vaud, Suisse), du 12 novembre 1976 au 3 mars 1977.


  • Supports originaux
    Enregistrement sur cassettes.
    Dactylographie : 2 volumes avec reliure noire (pp. 1-148, pp. 149-270 ; une dédicace signée et datée en tête de chaque volume ; corrections de l'auteur ; signature.
    Conservation : un exemplaire de la dactylographie avant correction par l'auteur au Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Tirage de tête

    Achevé d'imprimer : 15 décembre 1978.
    Paris, Presses de la Cité ; 26,5 x 17,5 cm, 182 pages ; en feuilles, sous double emboîtage d'édition bleu marine.
    50 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 50.


      Au-delà de ma porte-fenêtre, 1978.
    Edition originale, tirage de tête.


    Tirage courant

    Achevé d'imprimer : 15 décembre 1978.
    Paris, Presses de la Cité ; 24 x 15,5 cm, 182 pages ; couverture en carton léger illustrée en couleurs.


      Au-delà de ma porte-fenêtre, 1978.
    Edition originale, tirage courant.


  • Réédition(s) en français
    Aucune.


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 26.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 26.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).

    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Sujet
    [Source : Mathieu Rutten in Simenon (Nandrin, Eugène Wahle, 1986).]

    Dans Au-delà de ma porte-fenêtre, Simenon se demande quel aurait été son sort, si son père n'avait pas eu d'angine de poitrine, et n'était pas mort jeune, l'obligeant à commencer une carrière de journaliste et de romancier : « J'ai fini par devenir romancier ».

    « Est-ce que je le regrette ? C'est le vieillard qui parle maintenant et qui répond :

    — Oui ».

    Son expérience et sa hantise du métier justifient sa réponse. Simenon n'a jamais cessé de considérer le romancier comme une sorte d'outlaw, de franc-tireur, une espèce d'amateur, de peintre du dimanche ou de psychologue du dimanche :

    « C'est peut-être pourquoi, si j'avais eu le choix de mon avenir, j'aurais fini dans un laboratoire ou dans un confessionnal ».

    Heureusement, le psychologue du dimanche a eu la chance de voir surgir en lui Maigret, le prêtre-médecin, au service de l'homme nu, le démiurge qui constitue le trait d'union entre Simenon, et, à l'autre extrémité de la chaîne, le lecteur. Celui-ci appartient à sa conscience d'homme nu.




• Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer ici