Le Cheval-Blanc
Roman

  • Rédaction
    Villa « Les Tamaris », île de Porquerolles (Var, France), mars 1938.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.

    Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms de dix-huit personnages (dont neuf caractérisés, plus trois barrés).
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le bimensuel « La Revue de Paris », n° 9-12 (45e année) du 1er mai au 15 juin 1938 (soit 4 livraisons).


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 25 novembre 1938.
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 222 pages ; couverture blanche.

    Tirage de tête
    130 exemplaires sur alfa, dont 20 exemplaires numérotés de 1 à 20 et 10 exemplaires hors commerce, numérotés de 21 à 30 ainsi que 100 exemplaires réservés à la « Sélection Strasbourgeoise » de la Librairie de la Mésange, numérotés de 401 à 500.

    La présentation de la couverture est la même pour les deux tirages (tirage de tête et tirage courant).


      Le Cheval-Blanc, 1938.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français

    [En préparation].


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 11.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 21.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 21.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : The White Horse Inn (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).


      The White Horse Inn, 1980.
    Edition américaine
    (Harcourt Brace Jovanovich).


    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Intrigue
    Maurice et Germaine Arbelet, accompagnés par leurs fils Emile et Christian, passent le week-end à Pouilly (Cher, France). Ils descendent à l'auberge du Cheval-Blanc, tenue par M. Jean et Mme Fernande.

    Dans cet établissement de province s'ébroue un petit monde qui tranche avec l'atmosphère placide de l'endroit et le calme imperturbable de la patronne. M. Jean est un homme sanguin qui couche sans vergogne avec Thérèse et Rose, les servantes de l'auberge. Thérèse est mariée à un Polonais qu'elle ne voit que lorsqu'il a besoin d'argent. Félix Drouin, homme à tout faire et veilleur de nuit est un oncle de Germaine Arbelet. Ancien colon devenu une espèce de clochard cynique et malpropre faute d'avoir su se réadapter après son retour au pays, Félix est sujet à des crises de paludisme et n'a plus toute sa tête.

    Maurice Arbelet, en petit bourgeois médiocre et enfermé dans le conformisme voulu par son rang, revient un jour seul au Cheval-Blanc. Un sentiment de pitié le pousse à convaincre Félix d'entrer dans une maison de retraite. Tandis qu'il tente de décider le vieil homme, une scène éclate entre M. Jean et Thérèse. Celle-ci lance un objet à la tête de son patron et le manque. C'est Maurice qui est touché à la tête. Comme il est dans l'incapacité de rentrer, sa femme est obligée de venir le chercher le lendemain.

    Peu après cet incident, Thérèse est arrêtée par la police. Elle est accusée d'avoir volé la montre d'un client de l'auberge. Félix est repris par une crise de paludisme, qui nécessite l'intervention d'un médecin. Celui-ci préconise un transfert à l'hôpital, mais l'ancien colon refuse et se saisit du revolver de M. Jean pour se défendre.

    Mal dans sa peau depuis quelque temps, le patron du Cheval-Blanc profite de la présence du médecin pour se faire examiner. Le verdict est gênant pour la paix du ménage, même si Mme Fernande ne bronche pas lorsqu'elle apprend que son mari est atteint de syphilis. Il l'a contractée de Rose.

    Félix, rendu furieux par la fièvre, est rattrapé par ses vieux démons : un désir de tuer qui lui vient du temps des colonies. Dès lors, il tire sur quiconque approche l'auberge, ce qui nécessite l'intervention des gendarmes. Quand ils arrivent, Félix a tenté de se suicider mais a manqué son coup.

    Quatre ans après ces événements et le week-end passé au Cheval-Blanc, les Arbelet reviennent à Pouilly et descendent à l'auberge. Félix, défiguré par son suicide manqué, est toujours gardien de nuit. La jeune et jolie Rose a quitté le service. Ce sont les mêmes patrons, mais ils ne sont pas sûrs de reconnaître les Arbelet ; la vie les a repris dans sa ronde.

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