Le clan des Ostandais
Roman

  • Rédaction
    Glengary House, Saint Andrews (Nouveau-Brunswick), du 17 au 25 juin 1946.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été détruit par l'auteur.


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune [ ? ].


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 5 septembre 1947.
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 231 pages ; couverture blanche.

    Tirage de tête
    13 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, dont 10 exemplaires numérotés de I à X et 3 exemplaires hors commerce, marqués de A à C.

    La présentation de la couverture est la même pour les deux tirages (tirage de tête et tirage courant).


      Le clan des Ostandais , 1947.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive


     
    Le clan des Ostandais , 1947.
    Réédition (Gallimard).
    L'achevé d'imprimer est le même que celui de l'édition originale, mais il s'agit bien bien d'une réédition : changement de couverture des invendus du premier tirage.


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 22.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 25.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 25.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).

    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Remarque(s)
    Le clan des Ostandais est, avec Le train, la seule œuvre de Simenon où apparaissent des références historiques à la Seconde Guerre mondiale.


  • Intrigue
    Mai 1940. L'Allemagne envahit la Belgique. Pour fuir la guerre, Omer Petermans, un Belge flammand, fuit Ostende par la mer, à bord de ses cinq chalutiers, sur lesquels il a embarqué ses biens, sa famille et celles de ses marins. A La Rochelle (Charente-Maritime, France), les autorités locales réquisitionnent les bateaux des Ostandais. Ils sont donc contraints de s'installer en ville, où ils se trouvent séparés des Français par la langue, et des autres réfugiés par leur aisance matérielle.

    Obstiné, Omer obtient le droit de sortir en mer et de pêcher. A chaque retour, il dépose une partie de ses prises au centre d'accueil et à la mairie. La Belgique se rend et, après quelques jours de bombardements, l'ennemi entre en France. Avec les autorités allemandes, Omer négocie le droit de continuer à pêcher ; ce qui contribue à le faire mal voir des Français.

    La situation des Flamands se détériore un peu plus lorsque Maria Petermans, l'épouse d'Omer et sa fille Mina (environ dix-sept ans) se montrent un peu trop accueillantes envers l'occupant. De plus, il arrive qu'Omer serve d'intermédiaire entre les Allemands et les Français.

    Un jour, l'un de ses chalutiers saute sur une mine et Omer se renferme complètement sur lui-même. Il ne parle plus à sa femme et son mutisme touche aussi ses marins. La destruction d'un deuxième chalutier entraîne de nouvelles morts et plonge le clan des Ostandais dans la douleur. Omer cependant est soupçonné de collaboration avec l'envahisseur. Pourtant, c'est bien la guerre qu'il fuit ; l'occupation allemande à laquelle il a voulu échapper en quittant la Belgique l'a aujourd'hui rejoint et c'est son patrimoine qu'il est en train de perdre lorsqu'un troisième de ses chalutiers saute.

    Alors, dans le plus grand secret, il prépare son départ, qui a lieu dans la nuit même. Le lendemain, les Ostandais aperçoivent les falaises de l'Angleterre. Omer Petermans n'a plus que deux bateaux sur cinq et il ne lui reste q'un fils sur trois. Mais son clan est parvenu à demeurer ensemble et à échapper à la contrainte. Certes, il a payé sa liberté au prix fort, mais il est libre ! Un sourire éclaire malgré tout son visage fermé.

• Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer ici