Cour d'assises
Roman

  • Rédaction
    Hôtel Verbano, Isola dei Pescatori (lac Majeur, Italie), en août 1937.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.

    Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms de quatorze personnages (dont sept caractérisés), trois noms de lieux et des renseignements divers (une longue chronologie résumant l'action et deux notations quantitatives).
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.
    Le 18 janvier 1939, l'hebdomadaire « Cinémonde » (n° 535) annonce la publication prochaine de Cour d'assises dans ses colonnes. Il n'en sera toutefois rien.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : mars 1941.
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 224 pages ; couverture blanche.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.

    La publication de ce roman était prévue pour mai ou juin 1940 et une souscription avait été ouverte pour l'édition originale sur alfa supérieur (de même que pour Les inconnus dans la maison) ; les événements en décidèrent toutefois autrement…


      Cour d'assises, 1941.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive


      Cour d'assises, 1967.
    Réédition (Gallimard).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 10.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 22.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 22.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    1985 : Justice (première édition américaine).
    [ ? ] : Justice (première édition anglaise).


      Justice, 1985.
    Edition américaine
    (Harcourt Brace Jovanovich).


    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Cour d'assises, téléfilm français de Jean-Charles Tachella.
    Adaptation et dialogues : Jean-Charles Tachella.
    Avec : Xavier Leduc, Anouck Ferjac, Catherine Frot, Alain Doutey, Sophie Carle, Jacques Serres, Lucien Barjon, Ginette Garcin…
    Première diffusion : ORTF (TF1, France), le 25 février 1987 ; L'heure Simenon [02].


  • Intrigue
    Ancien ouvrier de menuiserie, Louis Bert (vingt-quatre ans), dit Petit Louis, fanfaronne sur la Côte d'Azur. S'il joue volontiers au gangster, alors qu'il n'est qu'un voyou sans envergure, ce n'est pas tellement pour s'introduire dans le Milieu, mais pour décrocher une bonne planque. En attendant que ce souhait se concrétise, il s'installe à Nice (Alpes-Maritimes, France) avec Constance Ropiquet, une rentière dotée d'une fortune confortable, qui prend plaisir à se faire appeler comtesse d'Orval.

    Tandis que son protecteur est sous les verrous, Petit Louis héberge Louise Mazzone, dite Lulu, une fille publique qu'il fait passer pour sa sœur. Le ménage à trois vit dans la quiétude et file le un parfait bonheur jusqu'à ce que le souteneur sorte de prison.

    Celui-ci, un dénommé Gène, est un vrai truand. Pour éviter d'avoir à s'expliquer avec lui au sujet de son comportement avec Lulu, Petit Louis s'enfuit Cannes, le temps de se faire oublier. Lorsqu'il revient voir Constance à Nice, il la trouve assassinée dans son appartement.

    Aux yeux de Petit Louis, il ne fait aucun doute que le coupable est Gène. Dans un premier temps, le voyou panique et fait disparaître le cadavre ainsi que les traces du meurtre. Puis, après réflexion, il juge dommage de ne pas profiter de la situation. Aussi subtilise-t-il tous les biens de son ex-maîtresse et se met-il à mener grand train d'un bout à l'autre de la Côte d'Azur. En somme, il se comporte comme si c'était lui qui avait fait le coup…

    Son comportement n'échappe pas à la police et le commissaire Battisti, chargé d'enquêter sur la disparition de Constance Robiquet, finit par écrouer Petit Louis, dont le destin bascule. Certes, l'ancien ouvrier de menuiserie est vaurien, mais il innocent du crime dont on l'accuse.

    Prisonnier des apparences qu'il a lui-même suscitées, Petit Louis affronte un long procès qui n'est qu'une parodie de justice. Tout son passé se retourne contre lui et tous les témoignages l'accusent. Le verdict est accablant et le jeune homme condamné à vingt ans de bagne pour un crime qu'il n'a pas commis.


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