Monsieur Mimosa
Nouvelle

  • Rédaction
    [ ? ], 1936 [ ? ].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Dans le quotidien « Paris-Soir-Dimanche » (supplément), n° 57 du 24 janvier 1937 ; p. 12 ; illustrations (non signées).






      Monsieur Mimosa, 1937.
    Publication en préoriginale.


  • Edition originale (publication posthume)
    In
    Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1992) - tome 22.
    Monsieur Mimosa est l'un des treize textes recueillis sous le titre Nouvelles introuvables, 1936-1941.


  • Réédition(s) en français
    Aucune.


  • Edition(s) collective(s) en français

    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 22.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).

    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Intrigue
    Une localité, non nommée par l'auteur, dans la banlieue de Paris (France). Une rue centrale, pleine de tramways et d'autobus filant vers la capitale, puis des rues calmes, bordées de pavillons neufs, aux arbres encore trop jeunes plantés devant les maisons et aux trottoirs qu'on avait pas encore eu le temps de paver. Il subsiste encore quantité de terrains vagues entourés de palissades. Sur l'une d'elles sont juchés trois gamins, les jambes pendantes.

    Un rouquin, dont le père est secrétaire de mairie, raconte aux autres que les deux types debout au coin de la rue sont des policiers. Ils attendent neuf heures, que M. Mimosa — on lui a donné ce nom parce qu'il porte toujours un brin de cette fleur à la boutonnière — quitte son pavillon afin de procéder à une perquisition. L'homme est soupçonné d'être un faux-monnayeur. Tous les jours, il se rend aux courses.

    Lorsque M. Mimosa sort de chez lui et s'en va prendre son autobus, les deux hommes s'approchent de la maison et sont rejoint par des collègues en auto. Ils pénètrent dans le pavillon, tandis que deux policiers surveillent les environs.

    Le rouquin annonce encore que M. Mimosa sera arrêté ce soir, lorsqu'il rentrera chez lui. Cette perspective contrarie les gamins. Dix fois, avec un ballon, ils ont cassé le carreau d'une de ses fenêtres et M. Mimosa n'a jamais rouspété.

    Ils décident alors de l'aider et de l'attendre à la sortie du bus de six heures du soir. Chacun porte sur lui un écriteau éclairé par une lampe de poche. Lorsque M. Mimosa descend du bus et s'engage dans la rue et se trouve à dix mètres des trois gamins, ceux-ci ouvrent en même temps leur pardessus et font jaillir leurs pancartes. Le faux-monnayeur s'arrête brusquement et prend ses jambes à son cou. Une demi-heure plus tard, la police revient, bredouille, d'une poursuite mouvementée à travers les terrains vagues.

    L'écriteau du premier gamin disait, en majuscules : Barrez-vous !. Le second annonçait : Les flics sont chez vous !. Sur la pancarte du troisième, ces deux mots : Bonne chance!


  • Sources
    Ouvrages consulté
    s et informations relatives aux recherches bibliographiques.


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