On dit que j'ai soixante-quinze ans
Récit à caractère autobiographique

[Dictées ; 16]

  • Enregistrement
    Lausanne et Glion-sur-Montreux (Vaud, Suisse), du 21 mars au 31 juillet 1978.


  • Supports originaux
    Enregistrement sur cassettes.
    Dactylographie : 2 volumes avec reliure noire (pp. 1-140, pp. 141-286 ; une dédicace en tête de chaque volume, datée pour le premier volume de Lausanne 10 avril 1979 ; corrections de l'auteur ; signature.
    Conservation : un exemplaire de la dactylographie avant correction par l'auteur au Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Tirage de tête

    Achevé d'imprimer : 2 juin 1980.
    Paris, Presses de la Cité ; 26,5 x 17,5 cm, 171 pages ; en feuilles, sous double emboîtage d'édition bleu marine.
    50 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 50.


      On dit que j'ai soixante-quinze ans, 1980.
    Edition originale, tirage de tête.


    Tirage courant

    Achevé d'imprimer : 2 juin 1980.
    Paris, Presses de la Cité ; 24 x 15,5 cm, 171 pages ; couverture en carton léger illustrée en couleurs.


      On dit que j'ai soixante-quinze ans, 1980.
    Edition originale, tirage courant.


  • Réédition(s) en français
    Aucune.


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 27.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 27.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).

    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Sujet
    [Source : Claude Mossé in « Georges Simenon sur les chemins de la sérénité » (« Le Soir », des 12 et 13 février 1978).]

    Georges Simenon a 75 ans. Le père de Maigret vit toujours en Suisse, dans sa trente-troisième maison, où il continue inlassablement de dicter ses rêveries au magnétophone […] et s'efforce de préciser sa conception du bonheur :

    « Je n'ai jamais prétendu écrire l'homme habillé. Mes personnages de romans ne sont pas des personnages habillés. Balzac fait le portrait de l'homme habillé, l'homme de la vie publique, avec ses ambitions, son argent, toute la partie artificielle de l'homme tandis que l'homme tel qu'il se regarde dans la glace, le matin, quand il n'est pas rasé et a la gueule de bois, j'appelle ça l'homme nu et j'ai toujours essayé d'écrire sur l'homme nu. Il est plus malaisé de pénétrer à l'intérieur de soi que de mener une enquête policière.

    » Je suis de ceux qui n'ont pas honte d'avouer que l'homme du XXe siècle est un animal comme les autres animaux, un peu moins perfectionné que les autres qui ont des sens et des moyens de défense dont nous ne disposons pas, que ce soit contre la nature ou contre n'importe quoi. Prédateurs, les hommes n'ont aucune défense contre la bombe atomique tandis qu'un insecte a de la défense vis-à-vis d'un autre insecte et ainsi de suite sur toute la gamme de la nature. Quoi de plus normal qu'une loi de jungle convenablement interprétée ? Et puis, ils n'ont pas besoin de parler les animaux, ils se comprennent très bien et ils s'envoient des messages à des centaines de mètres, ce que nous demeurons incapables de faire. Nous avons besoins d'appareils sophistiqués, transistors, ou radars en tous genres. Les animaux connaissaient l'électronique avant nous. Le radar, les chauves-souris et les dauphins en ont de plus perfectionnés que nous autres, tout le monde le sait. Les militaires surtout, qui les ont ajoutés à la panoplie des armes de guerre. »




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