L'outlaw
Roman

  • Rédaction
    Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime, France), le roman est achevé le 7 février 1939 (date relevée dans l'édition originale et dans le livre de comptes de Simenon).
    Selon la liste secrétariale
    de Simenon : en janvier 1939.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.

    Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms de vingt-cinq personnages (dont six caractérisés) et un nom de lieu. Feuille blanche comportant les noms de trois personnages (plus trois barrés) et trois noms de lieux.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).

    L'enveloppe est intitulée L'indicateur, titre barré au profit de L'outlaw.


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune [ ? ].


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 25 mai 1941.
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 220 pages ; couverture blanche.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      L'outlaw, 1941.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français

    [En préparation].


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive


    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 13.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 22.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 22.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    1986 : The Outlaw (première édition anglaise).


      The Outlaw, 1986.
    Edition anglaise (Hamish Hamilton).


    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Remarque(s)
    Pour ce roman, Simenon a hésité entre deux titres. L'enveloppe de teinte terre de Sienne, sur laquelle figurent ses notes préparatoires, est intitulée L'indicateur, titre barré au profit de L'outlaw.

  • Intrigue
    Après avoir abandonné ses études de médecine et quitté Wilno (nom polonais nonné à Vilnius, la capitale de la Lituanie), Stanislas Sadlak, dit Stan, un Lituanien d'une trentaine d'années, séjourne illégalement à Paris. Avec son amie, Nouchi Kersten, fille d'un avocat de Budapest, il erre dans les rues de la capitale à la recherche d'un peu de nourriture. Mais personne n'accepte d'aider les deux réfugiés.

    Pour augmenter leurs chances, ils se séparent. Se sentant au bout du rouleau, Stan se décide à contacter l'inspecteur Mizeri, de la brigade des étrangers, avec lequel il a eu récemment affaire. Il entend lui livrer les noms de bandits polonais — la bande à Frida — qui dévalisent les fermes de la banlieue parisienne. En échange de cette information, Stan demande cinq mille francs au policier. Il doit cependant déchanter car l'inspecteur, ne disposant pas de la somme, refuse le marché.

    Complètement aux abois, Stan rejoint Frida Stavitskaïa et ses complices. Celle-ci se méfie toutefois du Lituanien et soupçonne une manœuvre indélicate de sa part. Elle accepte néanmoins de l'enrôler, à condition qu'il se compromette dans une expédition contre une ferme isolée. Bien que surveillé par les Polonais, Stan réussit à rejoindre le policier qui l'a pris en filature depuis sa démarche avortée avec Mizeri et qu'il avait repéré dès le début.

    Emmené au Quai des Orfèvres, Stan dévoile tout ce qu'il sait sur Frida et sa bande. Le commissaire Lognon écoute son histoire sans broncher et le relâche, sans lui donner d'argent. Stan réussit alors à retrouver Nouchi. Celle-ci est hébergée par le docteur Helmut Storm, un ami de son père.

    Nouchi cache Stan dans la chambre que les Storm ont mise à sa disposition. Le Lituanien attend fébrilement l'annonce de l'arrestation de la bande à Frida. Il n'est pas dupe et sait très bien que si la police l'a remis liberté, c'est uniquement pour qu'il serve d'appât.

    Cependant, rien ne se passe. La police traque chaque membre de la bande, mais aucun ne fait le moindre faux pas. Dans sa cachette, Stan se sent impuissant et son angoisse grandit de jour en jour. Bien que les Storm — qui ont deviné sa présence dans leur appartement — ne disent rien, Stan ne se sent plus en sécurité aux côtés de Nouchi. Les nerfs à vifs, il cède à la panique et est prêt à commettre n'importe quel délit pour se faire incarcérer. La prison est le seul endroit où il est certain d'échapper à la vengeance des Polonais.

    Stan vole le docteur Storm et se rend à la police. Les Polonais sont arrêtés et on procède à une confrontation. C'est grâce aux déclarations de Stan que sont obtenues les preuves qui manquaient. La culpabilité de Frida et de ses complices ne fait désormais plus aucun doute.

    C'est alors qu'il apparaît que Stan a étranglé Nouchi avant de voler Storm. En effet, la jeune femme s'opposait fermement à ce qu'il s'attaque à son compatriote. Aux Assises, Stan est condamné à la guillotine, ainsi qu'un des Polonais ; les autres, aux travaux forcés à perpétuité.


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