Le président
Roman

  • Rédaction
    « Noland », Echandens (Vaud, Suisse), du 8 au 14 octobre 1957.


  • Manuscrit
    Manuscrit autographe, crayon noir, papier ocre ; paginations multiples (au total 37 feuillets) ; corrections peu nombreuses, principalement des suppressions, réalisées en cours d'écriture ; signé et daté de : Noland, le 13 octobre 1957.
    Dactylographie faisant suite au manuscrit sur papier jaunâtre ; 151 feuillets ; corrections de l'auteur à l'encre noire ; signée et datée de : Noland, le 14 octobre 1957.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le bimensuel « La Revue des Deux Mondes », n° 9-12 du 1er mai au 15 juin 1958 (soit 4 livraisons).


     


      Le président, 1958.
    Publication en préoriginale.


  • Edition originale
    Tirage de tête

    Achevé d'imprimer : 4ème trimestre 1958.
    Paris, Presses de la Cité ; 20,5 x 15 cm, 249 pages ; sous double emboîtage d'édition lie de vin (il n'a pas été fait de couverture pour cet ouvrage).
    100 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 100.


      Le président, 1958.
    Edition originale, tirage de tête.


    Tirage courant

    Achevé d'imprimer : 4ème trimestre 1958.
    Paris, Presses de la Cité ; 18,5 x 13,5 cm, 249 pages ; cartonnage d'édition, jaquette illustrée en couleurs par J. Jacquelin.


      Le président, 1958.
    Edition originale, tirage courant.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive


      Le président, 1978.
    Réédition (Presses de la Cité).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 34.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 9.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 9.
    In Romans (Paris, Gallimard, 2003 ; « Bibliothèque de la Pléiade ») - tome II.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Der Präsident.


      Der Präsident, 1972.
    Edition allemande (Heyne).


      Der Präsident, 1979.
    Edition allemande (Diogenes).


    En anglais :
    [ ? ] : The Premier (première édition américaine).
    [ ? ] : The Premier (première édition anglaise).


      The Premier, 1968.
    Edition américaine (Mass Market Peperback).


      The Premier, 1964.
    Edition anglaise (Penguin Books).


    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Adaptation(s) cinématographique(s)
    Liste non exhaustive

    Le président, film français d'Henri Verneuil.
    Adaptation : Henri Verneuil et Michel Audiard.
    Dialogues : Michel Audiard.
    Avec : Jean Gabin, Bernard Blier, Renée Faure, Alfred Adam, Louis Seigner, Henri Crémieux, Robert Vattier, Charles Cullum, Françoise Deldick, Jacques Monod…
    Sortie le 1er mars 1961.


      Le président, 1961.
    Affiche française (Hurel) ;
    60 x 80 cm et 114 x 158 cm.



    Le président, 1961.
    Affiche belge [ ? ] ; 54 x 36, 5 cm.


      Le président, 1961.
    Programme du film (avec photos).


    Sous le titre El Presidente, version espagnole (Argentine) du film d'Henri Verneuil.
    Sortie le [ ? ].


      El Presidente, 1961.
    Affiche argentine ; 77 x 109 cm.


    Sous le titre Il Presidente, version italienne du film d'Henri Verneuil.
    Sortie le [ ? ].


      Il Presidente, 1961.
    Affiche italienne ; 100 x 140 cm.


  • Intrigue
    Augustin — on ne le désigne que par son prénom (son patronyme n'est jamais indiqué — est ancien président du Conseil des ministres. A quatre-vingt-deux ans, à la suite d'un cuisant échec politique, il s'est retiré dans sa propriété des Ebergues, une ancienne ferme située près de Bénouville (Normandie, France).

    Il est veuf — sa fille est mariée et il ne voit plus son petit-fils — et vit de manière solitaire, sans que cela ne l'affecte car il met son indépendance au-dessus de tout. Il est entouré d'un personnel de maison dévoué et vigilant, notamment Milleran, sa secrétaire, et Emile, son chauffeur, qu'il tyrannise un peu.

    En dehors des moments troublés par des ennuis de santé et par l'appréhension de la mort, il revit ses souvenirs d'homme d'Etat en rédigeant ses Mémoires. Le présent et le passé s'y côtoient, ouvrant quelques échappées sur les coulisses de la scène politique française.

    Bien qu'il se refuse à se l'avouer franchement, Auguste souffre de son manque de pouvoir et de la perte de toute influence dans la vie politique du pays. Mais les événements lui donnent quelques espoirs : la France traverse une grave crise gouvernementale pour le dénouement de laquelle on cite le nom de son ancien chef de cabinet, Philippe Chalamont.

    Aujourd'hui député du 16e arrondissement et chef du groupe des indépendants de gauche, Chalamont pourrait bien être l'homme providentiel. Dans sa retraite des Ebergues, Auguste suit l'affaire de près et sent qu'il a un rôle déterminant à jouer. N'a-t-il pas conservé des documents compromettants pour les politiciens du moment et, principalement, un aveu écrit arraché à Chalamont après une grave trahison de celui-ci ?

    En effet, vingt ans plus tôt, il avait été informé, par ses fonctions, d'une dévaluation imminente du franc, devenue indispensable et préparée dans le plus grand secret dans l'entourage du président. Chalamont avait divulgué l'opération à son beau-père, un financier important qui en tira un profit considérable.

    Auguste menace Chalamont de faire des révélations sur son passé si…

    Mais Chalamont est devenu un homme influent, incontournable ; et c'est sans se soucier le moins du monde du chantage exercé par le président qu'il accepte de former nouveau gouvernement.

    Que Chalamont ait pu négliger pareillement la menace qu'Auguste croyait faire peser sur lui est un choc qui ramène le vieil homme à la réalité. Auguste prend conscience de son illusoire vanité et accepte de n'être désormais plus qu'un citoyen ordinaire.

    C'est sans amertume — et en quelque sorte soulagé — qu'il brûle l'intégralité de ses papiers et de ses archives personnelles.

    Il peut ainsi attendre paisiblement une mort qui ne saurait plus tarder.




• Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer ici