Strip-tease
Roman

  • Rédaction
    « Golden Gate », Cannes (Alpes-Maritimes, France), du 4 au 12 juin 1957.


  • Manuscrit
    Manuscrit autographe ; paginations multiples (au total 44 feuillets) ; dédicace en tête ; corrections peu nombreuses, principalement des suppressions, réalisées en cours d'écriture ; à la fin du chapitre 3, quelques notations fragmentaires (pour la rédaction du chapitre suivant ?) ; signé et daté de : « Golden Gate », Cannes, le 11 juin 1957.
    Dactylographie faisant suite au manuscrit ; 168 feuillets ; corrections de l'auteur ; signée et datée de : « Golden Gate », Cannes, le 12 juin 1957.
    Conservation : collection privée ; photocopie au Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune [ ? ].


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 1er trimestre 1958.
    Paris, Presses de la Cité ; 18,5 x 13,5 cm, 242 pages ; cartonnage d'édition, jaquette illustrée en couleurs par J. Jacquelin.

    Tirage de tête
    100 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 100.

    L'illustration de la jaquette est la même pour les deux tirages (tirage de tête et tirage courant).


      Strip-tease, 1958.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive


      Strip-tease, 1969.
    Réédition (Presses de la Cité).


      Strip-tease, 1973.
    Réédition (Presses Pocket).


      Strip-tease, 1986.
    Réédition (Presses de la Cité).



  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 34.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 9.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 9.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Striptease.


      Striptease, 1986.
    Edition allemande (Diogenes).


    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    1959 : Striptease (première édition anglaise).


      Striptease, 1959.
    Edition anglaise (Hamish Hamilton).


      Striptease, 1963.
    Edition anglaise (Penguin).


    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Adaptation(s) cinématographique(s)
    Liste non exhaustive

    Strip-tease, film franco-italien de Jacques Poitrenaud.
    Adaptation et dialogues : [ ? ].
    Avec : [ ? ]
    Sortie : [ ? ] 1963.


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Strip-tease, téléfilm français de Michel Mitrani.
    Adaptation et dialogues : Michel Mitrani.
    Avec : Patricia Millardet, Geneviève Fontanel, Robert Rimbaud, Isabelle Mergault, Irina Dall, Katryn, Walton-Ward, Stéphanie Murat, Antoine Besler, Marianne Caron, Pierre Frag…
    Première diffusion : ORTF (TF1, France), le 4 mars 1987 ; L'heure Simenon [03].


  • Intrigue
    Célita Perrin a été danseuse professionnelle. A Cannes (France), elle s'est recyclée dans le strip-tease et montre ses charmes tous les soirs sur la scène du Monico, un cabaret tenu par Léon Tourmaire.

    A trente-deux ans, Célita est usée par le métier et voit pâlir avec anxiété son étoile. Son seul espoir serait de succéder à sa patronne, Florence Tourmaire (trente-neuf ans), à la caisse du Monico. Elle convoite surtout sa position, car elle s'est déjà attachée son mari, d'une façon qu'elle croit sûre. Gravement malade, Florence ne devrait plus tenir sa place bien longtemps…

    Les plans de Célita se trouvent toutefois compromis avec l'arrivée d'une jeune provinciale de dix-neuf ans, Maud Leroy. C'est la première fois qu'elle franchit la porte d'un établissement comme le Monico. Léon Tourmaire décide de l'engager à l'essai.

    Maud Leroy est ravissante et son numéro faussement ingénu de débutante remporte un succès considérable auprès de la clientèle de la boîte de nuit. Il faut dire que - sous ses apparences fragiles et naïves - Maud prend un réel plaisir à se déshabiller devant une assemblée masculine. Elle évolue sur scène comme dans un rêve, presque absente, comme si ses gestes étaient naturellement impudiques.

    Rapidement, Léon Tourmaire fait de Maud la vedette de son spectacle. Il ne tarde pas non plus à s'éprendre d'elle, au grand désespoir de Célita et de Florence, dont la maladie s'aggrave de jour en jour. Les deux femmes vont s'allier contre leur nouvelle rivale. Une lutte sournoise pourrit l'ambiance de travail au Monico et s'exaspère au fur et à mesure que les chances de reconquérir Léon s'amenuisent, tant pour son épouse que pour sa maîtresse.

    Le combat est inégal, et Maud n'a pas besoin de forcer le destin. Sa jeunesse, sa beauté et sa fraîcheur sont des atouts auxquels Florence et Célita n'ont plus rien à opposer.

    Célita simule une tentative de suicide devant laquelle Léon reste de marbre. Elle se rend compte qu'il est définitivement perdu pour elle. C'est le début de la lente déchéance d'un être miné par la jalousie et par l'angoisse, et dont l'avenir n'offre aucune perspective.

    Florence, elle, est contrainte de lutter sur un autre terrain. La maladie est un adversaire implacable. Au bout du chemin, elle trouve malgré tout la délivrance dans la mort.

    Le jour de l'enterrement de Florence Tourmaire, Célita se procure un revolver. Au cimetière, elle s'apprête à tirer sur Maud Leroy mais, saisie d'hébétude au dernier moment, elle s'enfuit.

    Sans avoir tiré. Sans avoir concrétisé son projet de vengeance, dû à une rivalité à la fois professionnelle et amoureuse et qui s'est muée en un combat désespéré, où même le crime est envisageable pour conjurer la déchéance.

    Une déchéance à laquelle, de toute façon, Célita n'échappera pas.

    Sa tentative de meurtre avortée, Célita Perrin se réfugie à Nice, où elle se livre à la prostitution. Elle sera tuée par un Nord-Africain.




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