Bruno Crémer
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Bruno Crémer (son patronyme complet est : Bruno Jean-Marie Crémer) naît le 6 octobre 1929 à Saint-Mandé (Val-de-Marne, France). Sitôt après le lycée, il monte à Paris et prend des cours de théâtre au Conservatoire. Durant les dix premières années de sa carrière de comédien, il se consacre exclusivement à la scène et se fait notamment remarquer dans Pericles (Shakespeare), Un mari idéal (Oscar Wilde), Pauvre Bitos et Beckett (Jean Anouilh).

Il débute au cinéma en 1957, avec un petit rôle dans Quand la femme s'en mêle (Yves Allégret). Ses rôles dans La fabuleuse histoire de Marco Polo (Denys de La patellière et Noel Howard ; 1963) et dans La 317e section (Pierre Schoendoerffer ; 1964) lui permettent cependant d'accéder rapidement au rang d'acteur populaire.

Bruno Crémer est alors dirigé par les plus grands metteurs en scène (Yves Boisset, Jean-Claude Brisseau, Costa-Gavras, Claude Lelouch, Michel Deville, Claude Sautet, Patrice Chéreau, Luchino Visconti, etc.) et tourne dans une soixantaine de films.

Dès le début des années 1990, il travaille essentiellement pour la télévision et ne revient qu'épisodiquement au cinéma (son dernier long métrage date de 2001 : Mon père, il m'a sauvé la vie, de José Giovanni).

La mort de Bruno Crémer dans un hôpital parisien (des suites d'un cancer de la langue et du pharynx imputé au tabac) est annoncé à l'AFPS par son agent, France Degand, le 7 août 2010.

Le 13 août 2010, l'acteur est inhumé au cimetière du Montparnasse après des obsèques au goût de sa famille (brefs éloges par les intimes, musiques à la guitare...), en l'église Saint-Thomas-d'Aquin à Paris, en présence notamment de Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort, Pierre Vernier, Claude Rich et Jean-Pierre Marielle, ses copains du Conservatoire.