La folle de Maiget
Roman

  • Rédaction
    Epalinges (Vaud, Suisse), du 1er au 7 mai 1970.


  • Manuscrit
    Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie n'a pas été précédée d'un manuscrit autographe.
    Tapuscrit sur papier japon butterfly ; 133 feuillets ; corrections de l'auteur à l'encre noire ; signé et daté de : Epalinges, le 7 mai 1970.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le quotidien « Le Figaro », n° 8'116-8'138 du 19 octobre au 13 novembre 1970 (soit 23 livraisons).







    La folle de Maigret, 1970.
    Publication en préoriginale.



  • Edition originale
    Tirage de tête

    Achevé d'imprimer : 5 novembre 1970.
    Paris, Presses de la Cité ; 21 x 14 cm, 250 pages en feuilles ; sous double emboîtage d'édition bleu marine.
    110 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 110.


      La folle de Maigret, 1970.
    Edition originale, tirage de tête.


    Tirage courant

    Achevé d'imprimer : 5 novembre 1970.
    Paris, Presses de la Cité ; 20 x 13,5 cm, 250 pages ; cartonnage d'édition, jaquette illustrée (non signée) en couleurs.


      La folle de Maigret, 1970.
    Edition originale, tirage courant.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    [En préparation].


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome XXVII.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 15.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 15.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret und die Spinnerin.
    On trouve aussi : Maigret und die verrückte Witwe.

    En anglais :
    1972 : Maigret and the Madwoman (première édition américaine).
    1972 : Maigret and the Madwoman (première édition anglaise).


      Maigret and the Madwoman, 1972.
    Edition américaine
    (Harcourt Brace Jovanovich).


      Maigret and the Madwoman, 1972.
    Edition anglaise (Hamish Hamilton).


    En italien :
    1971 :
    Maigret e la vecchia pazza.


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    La folle de Maigret, téléfilm français de Claude Boissol.
    Scénario et dialogues : Jacques Rémy et Claude Barma.
    Avec : Jean Richard (Maigret), François Cadet, Jean-François Devaux, Maurice Gauthier, Hélène Dieudonné, Dora Doll, Jean-Pierre Castaldi, Jean-Claude Dauphin...
    Première diffusion : Antenne 2, le 17 mars 1975.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 26].

    Sous le titre Maigret and the Mad Woman, téléfilm anglais de John Glenister.
    Scénario et dialogues : William Humble.
    Avec : Michael Gambon (Maigret), Geoffrey Hutchings, Jack Galloway, James Larking, Ciaran Madden, John Moffat, Christian Rodska, Marjorie Somerville, Mark Lockyer, Mark Frankel, Frances Cuka, Harold Innocent, Zoe Hodges, Tricia Vincent…
    Première diffusion : [ ? ], le 3 février 1992.


  • Intrigue
    Léontine-Antoine de Caramé, une veuve de quatre-vingt-six ans, se rend au Quai des Orfèvres (Paris, France) et demande à être entendue par le commissaire Maigret. Lorsque — enfin — il la reçoit, la vieille dame lui demande de la sauver d'un danger. Elle prétend que, chez elle, on la suit et les objets changent de place.

    Est-elle folle ? Elle n'en a pourtant pas l'air. Mais la police n'en finirait pas, si elle devait tout prendre au sérieux ! Et quand Maigret se décide à se rendre sur place pour évaluer la situation, il est trop tard : la vieille dame a été étranglée dans son salon.

    Le meurtre ne semble pas prémédité et est sans doute dû à la panique d'un voleur. Madame de Caramé ne gardait pas d'argent chez elle, mais les tiroirs des vieilles dames renferment parfois des secrets autrement surprenants… Dans celui d'une commode, des traces d'huile signalent la disparition d'un revolver.

    Maigret fouille le passé de la victime et ne trouve guère que deux maris inoffensifs. Quant à son entourage, il se limite à deux personnes : une nièce et son fils. Celui-ci, Emile Louette (vingt-cinq ans), dit Billy, est guitariste dans un groupe rock. Le commissaire devine très vite qu'il est hors de cause. Sa mère, Angèle Louette (cinquante-six ans), masseuse, ne fréquentait sa tante que dans l'espoir de toucher l'héritage. Doit-il pour autant la soupçonner ? Il est vrai qu'Angèle a pour amant un homme de vingt ans son cadet, Marcel Montrond, dit le Grand Marcel. Un barman qui n'est pas sans accointance avec le Milieu…

    L'enquête piétine. Jusqu'à ce que Marcel, qui se sent surveillé par la police, quitte brusquement Paris pour Toulon. Angèle dit à Maigret qu'il y a été appelé pour une affaire de la plus haute importance. Le commissaire informe son collègue Marella et prend lui aussi le train pour Toulon. Là-bas, le Grand Marcel prend contact avec un truand désormais richement reconverti à la légalité, Pepito Giovanni.

    Maigret suppose que l'amant d'Angèle Louette va chercher à vendre à l'ancien gangster le revolver qu'il a dérobé chez Madame de Caramé. Il se doute que cette arme doit avoir une grande valeur, mais ignore en raison de quelle caractéristique spéciale. Dès lors, le commissaire joue cartes sur table avec Pepito Giovanni et l'avertit qu'il lui coûterait cher de se compromettre avec le Grand Marcel… Message reçu cinq sur cinq par le caïd à la retraite. Dans les jours qui suivent son entrevue avec Maigret, il fait jeter dans la Méditerranée le revolver que lui a remis le Grand Marcel. Quant à celui-ci, devenu un témoin gênant, il se fait descendre par un tueur aux ordres de Giovanni.

    De retour à Paris, Maigret annonce à Angèle Louette la mort de son amant. Sous le coup de l'émotion elle passe aux aveux. Pour retenir le barman auprès d'elle, Angèle lui parle de l'existence d'un revolver bricolé par le second mari de Madame de Caramé. L'arme possède un silencieux interne qui lui est directement incorporé, donc invisible. Une grande première ! Sans le savoir, la paisible vieille dame possédait chez elle un appât prodigieux pour le gangstérisme.


    Le Grand Marcel profitait des absences de la veuve du bricoleur de génie pour fouiller son appartement. S'il en est venu à la tuer, c'est parce qu'un jour, elle l'a dérangé dans ses recherches…

    Angèle n'est pour rien dans la mort de sa tante. Tout au plus — fût-ce au prix d'un vol — a-t-elle tenté de conserver les faveurs de son amant. Mais jamais elle n'a pensé qu'un crime pourrait être commis alors qu'il s'agissait simplement de mettre la main sur un revolver.

    Aussi Maigret renonce-t-il à l'inculper de complicité.



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