Maigret et l'indicateur
Roman

  • Rédaction
    Epalinges (Vaud, Suisse), du 5 au 11 juin 1971.


  • Manuscrit
    Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie n'a pas été précédée d'un manuscrit autographe.
    Tapuscrit sur papier japon butterfly ; 133 feuillets (ff. 41 à 49 imprimés au verso par un papier carbone mal placé) ; corrections de l'auteur à l'encre noire ; signé et daté de : Epalinges, le 11 juin 1971.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune [ ? ].


  • Edition originale
    Tirage de tête

    Achevé d'imprimer : 30 octobre 1971.
    Paris, Presses de la Cité ; 21 x 14 cm, 248 pages en feuilles ; sous double emboîtage d'édition bleu marine.
    110 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 110.


      Maigret et l'indicateur, 1971.
    Edition originale, tirage de tête.


    Tirage courant

    Achevé d'imprimer : 30 octobre 1971.
    Paris, Presses de la Cité ; 20 x 13,5 cm, 248 pages ; cartonnage d'édition, jaquette illustrée (non signée) en couleurs.


      Maigret et l'indicateur, 1971.
    Edition originale, tirage courant.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    [En préparation].


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome XXVIII.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 15.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 15.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret und der Spitzel.

    En anglais :
    1972 : Maigret and the Informer (première édition américaine).
    1972 : Maigret and the Flea (première édition anglaise).


      Maigret and the Flea, 1972.
    Edition anglaise (Hamish Hamilton).


      Maigret and the Informer, [ ? ].
    Edition [ ? ].


    En italien :
    1977 :
    Maigret e l'informatore.


      Maigret e l'informatore, 1991.
    Edition A. Mondadori.


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Maigret et l'indicateur, téléfilm français d'Yves Allégret.
    Scénario et dialogues : Jacques Rémy et Claude Barma.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Michel Blanc, Caroline Cartier, Laure Silvestre, Jean-Pierre Castaldi, Jean-Claude Dauphin, Vania Vilers, Jacques Guignoud, Olivier Assayas, Eva Damien…
    Première diffusion : Antenne 2, le 9 juin 1979.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 43].


  • Intrigue
    Une nuit, Maurice Marcia (soixante-deux ans), propriétaire de La Sardine, un restaurant à la mode, est retrouvé mort — une balle de gros calibre en plein cœur — rue Junot à Montmartre (Paris, France). Manifestement, il n'a pas été tué sur place : son corps a été transporté. Au début de son enquête, Maigret apprend que le restaurateur a quitté son établissement après avoir reçu un coup de téléphone.

    Ce qui intrigue le commissaire, c'est l'absence de mobile : Marcia n'avait pas d'ennemi connu et ne faisait plus partie du Milieu depuis plusieurs années. L'enquête stagne jusqu'à ce que l'inspecteur Louis, du IXe arrondissement, soit averti par un indicateur anonyme que le meurtre de Marcia a été commis par les frères Mori.

    Joseph et Manuel Mori, importateurs de légumes, sont des truands soupçonnés de faire partie du gang des châteaux, une bande de cambrioleurs qui pillent de grosses propriétés inoccupées. Mais on n'a jamais rien pu prouver contre eux…

    Maigret fait surveiller les frères Mori et interroge la veuve de Marcia, une jeune femme de trente ans, qui était danseuse et entraîneuse dans un cabaret. Cela ne donne rien, sinon que le commissaire devine que Line Marcia lui ment.

    Il faut que l'indicateur de l'inspecteur Louis se manifeste à nouveau pour qu'apparaissent des éléments susceptibles de décanter la situation. Cette fois, il s'adresse directement à Maigret et le supplie d'arrêter l'aîné des Mori, qui est l'assassin de Marcia. C'est pour lui une question de vie ou de mort : tant que Manuel Mori court, il doit rester caché sinon il risque sa vie car il a été témoin du drame.

    S'engage alors une double chasse à l'homme. Chacun de leur côté, Maigret et les frères Mori cherchent à débusquer l'indicateur. Le premier pour le faire parler ; les autres pour le réduire au silence.

    En interrogeant les Mori, Maigret découvre que l'aîné, Manuel, est depuis trois ans l'amant de Line Marcia. Celui-ci était-il un mari complaisant en raison de son âge, ou jouait-il un rôle au sein du gang des châteaux ? C'est en mettant la main sur l'indicateur avant les frères Mori que le commissaire obtiendra une réponse à cette question.

    L'informateur anonyme de la P. J. est retrouvé terrorisé dans une maison de Montmartre. Il se nomme Justin Crotton, dit la Puce. C'est un homme qui a passé la quarantaine. Ancien chasseur de cabaret, il est plus ou moins souteneur et vit avec une entraîneuse de vingt-cinq ans, Blanche Pigoud. A l'occasion, il rend de menus services à la police.

    La nuit de l'assassinat, la Puce dit avoir vu Maurice Marcia pénétrer dans l'immeuble où habite Manuel Mori. Line en est sortie peu après. Joseph Mori est ensuite arrivé en voiture et est monté chez son frère. Ils ont quitté l'immeuble en portant un lourd ballot qu'ils ont hissé dans le véhicule. Enfin, la Puce avoue être l'auteur du coup de téléphone qui a attiré Marcia chez les Mori. C'est Manuel qui l'avait payé pour cela.

    Sur la base de ce témoignage accablant, Maigret arrête successivement Line Marcia et les frère Mori. Les nerfs de la jeune femme craquent plus rapidement que ceux des deux truands. Line accuse Manuel du meurtre de son mari, pour diriger à sa place le gang des châteaux.

    Aux Assises, Line Marcia campe sur ses déclarations. Manuel Mori, lui, rejette la faute sur sa maîtresse et l'accuse d'avoir tiré elle-même sur un mari qu'elle trouvait trop âgé et devenu encombrant.

    Les juges condamneront Line et Manuel à vingt ans de prison. Joseph, reconnu complice, écopera de cinq ans. Ni l'enquête de Maigret, ni le procès ne parviendront à établir la vérité. C'est-à-dire ce qui s'est réellement passé dans l'appartement de l'aîné des Mori. Et l'on ne saura pas lequel des deux amants a eu l'idée du meurtre, pas plus qu'on ne connaîtra le nom de celui qui a tué.

    Quant à la Puce, il continuera de jouer les indicateurs pour la police. Sans doute pour se venger de sa petite taille et de son visage clownesque qui ne le font pas prendre au sérieux dans le Milieu.




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