Signé Picpus
Roman

  • Rédaction
    Château de Terre-Neuve, Fontenay-le-Comte (Vendée, France), en juin 1941 (date de rédaction établie selon le livre de comptes de Simenon).
    Selon la liste secrétariale de Simenon : durant l'été 1941.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le quotidien « Paris-Soir », du 11 décembre 1941 au 21 janvier 1942 (soit 34 livraisons), sous le titre Signé Picpus ou La grande colère de Maigret.


  • Edition originale
    In Signé Picpus.
    Achevé d'imprimer : 5 janvier 1944.
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 18 x 11 cm, 710 pages ; couverture rouge illustrée, titre en jaune.
    Série des « Simenon policiers ».
    Pas de grands papiers, ni de grands papiers.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive


      Signé Picpus, 1964.
    Réédition (Gallimard).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome XI.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 24.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 24.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret contra Picpus.
    On trouve aussi : Maigret verschenkt seine Pfeife.


      Maigret verschenkt seine Pfeiffe, 1961.
    Edition allemande (Kiepenheuer & Witsch).


    En anglais :
    1950 : To Any Lengths (première édition américaine).
    1958 : To Any Lengths (première édition anglaise).
    On trouve aussi : Maigret and the Fortuneteller.


      Maigret and the Fortuneteller, 1989.
    Edition [ ? ].


    En italien :
    1960 : Maigret e la chiromante.
    On trouve aussi : Maigret e l'affare Pipus et Firmato Picpus.


      Maigret e la chiromante, 1964.
    Edition italienne (A. Mondadori).


      Maigret e l'affare Picpus, 1976.
    Edition italienne (A. Mondadori).


      Maigret e l'affare Picpus, 1993.
    Edition italienne hors commerce
    (supplément de « L'Unità »).


  • Adaptation(s) cinématographique(s)
    Liste non exhaustive

    Sous le titre Picpus, film français de Richard Pottier.
    Adaptation et dialogues : Jean-Paul Le Chanois.
    Avec : Albert Préjean (Maigret), Jean Tissier, Gabriello, Delmont, Juliette Faber, Guillaume de Sax, Noël Roquevert, Antoine Balpêtré, Palau, Henri Vilbert, Colette Régis…
    Sortie le 12 février 1943.


     

    Picpus, 1943.
    Affiche française (Derouet Fromentier ) ;
    80 x 120 cm.



     

    Picpus, 1943.
    Affiche française (Rojac) ; 60 x 80 cm.



     

    Picpus, 1943.
    Affiche belge ; 28,5 x 41 cm.



       


       

    Signé Picpus, 1943.
    Programme du film, réalisé par Derouet et Fromentier, pour Continental Films.
    Fascicule de 8 pages dont 2 de scénario et 6 de photos (24 x 30 cm).



     

    Picpus, 1943.
    Albert Préjean, dans le rôle de Maigret.



  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Sous le titre The Crystal Ball, téléfilm anglais de John Harrison.
    Scénario : Roger East.
    Avec: Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville Jason, Victor Lucas, Neal Arden, John Kidd, Robert Bernal, Linda Gardner…
    Première diffusion : BBC TV (Grande-Bretagne), le 12 novembre 1962.

    Sous le titre L'affare Picpus, téléfilm italien de [ ? ].
    Adaptation et dialogues : [ ? ].
    Avec : Gino Cervi (Maigret), Lionello, Sergio Tofano, Evi Maltagliati, Ivano Staccioli, Daniele Tedeschi…
    Première diffusion : RAI-TV (Italie), le [ ? ] 1965.

    Signé Picpus, téléfilm français de Jean-Pierre Decourt.
    Adaptation : Jacques Rémy et Claude Barma.
    Dialogues : Jacques Rémy.
    Avec : Jean Richard (Maigret), François Vibert, Françoise Lucagne, Maurice Coussoneau, Madeleine Damien, Edith Loria, Marc Dudicourt, François Cadet, Denise Provence, Micheline Francey, Yves Bureau, Jean Desailly…
    Première diffusion : TV 1 (France), le 27 avril 1968.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 04].


  • Intrigue
    La canicule d'août écrase Paris (France). Malgré un avertissement anonyme qui se termine par les mots signé Picpus (1), la police ne parvient pas à éviter le meurtre de Marie Picard (la quarantaine), une voyante extralucide qui pratique sous le nom de Mlle Jeanne et est poignardée dans son salon.

    Dans l'appartement de la victime, le commissaire Maigret découvre, enfermé dans la cuisine, un vieillard sénile et hébété, Octave Le Cloaguen. Il jure ne rien savoir du crime qui vient d'être commis. Maigret le croit volontiers et décide de le rendre à sa famille. Curieuses retrouvailles avec une épouse acariâtre, Antoinette (la cinquantaine) et une fille prétentieuse, Gisèle (vingt-huit ans) qui cherchent surtout à soustraire le vieil homme aux psychiatres envoyés par le juge d'instruction.

    Antoinette Le Gloaguen déclare à Maigret que son mari, ancien médecin de la marine, est fou et qu'il n'y a rien à attendre de lui, ni de son entourage. Lorsqu'il est avec les siens, Octave vit enfermé dans sa chambre, dépouillée comme une cellule et munie d'un verrou extérieur…

    Orientant son enquête autour de la famille Le Cloaguen, le commissaire apprend qu'Octave touche une rente annuelle de 200'000 francs, qui lui est versée par les parents reconnaissants d'une fillette qu'il a jadis sauvée de la fièvre jaune, alors qu'il se trouvait en Argentine. L'avoué chargé de remettre la somme à Le Cloaguen précise à Maigret, qu'à chacune de ses visites, il a trouvé le vieux médecin malade, couché dans une chambre aussi mal éclairée que possible. Comme s'il avait voulu se dissimuler aux regards des autres ; ou comme si on avait voulu que les autres ne puissent pas vraiment le voir…

    Pour avoir des certitudes quant à l'identité d'Octave Le Cloaguen, le commissaire organise une confrontation publique au cours de laquelle, Catherine Biron, la sœur de l'ancien médecin, ne reconnaît pas son frère. Dès lors, Maigret se doute que la famille Le Cloaguen a certainement eu de bonnes raisons de quitter précipitamment Saint-Raphaël pour venir s'installer à Paris.

    Dans la villa que les Le Cloaguen habitaient à Saint-Raphaël, la police découvre le corps d'un homme qui n'est autre qu'Octave. Quant au vieillard qu'on fait passer pour lui, il s'agit d'un clochard répondant au nom de Picard, qu'Antoinette Le Cloaguen a rencontré sur le port de Cannes et qu'elle a fait passer pour son mari afin de continuer à percevoir la rente de l'éleveur argentin qui, bien entendu, se serait éteinte avec la mort du médecin.

    Ce Picard est aussi le père de Marie, alias Mlle Jeanne, la voyante récemment assassinée. Plusieurs témoignages conduisent Maigret à une auberge de Morsang qui sert de quartier général à un rentier peu scrupuleux nommé Emile Blaise (dit M. Blaise). Ce maître chanteur est à la tête d'une organisation qui escroque des sommes considérables à des individus mêlés à des transactions immobilières pas très propres.

    Occasionnellement, Marie a été la complice de M. Blaise. Les choses se sont gâtées lorsque la mère et la fille Le Cloaguen se sont servies de Picard pour jouer le sosie d'Octave. Craignant pour son père, Marie a menacé Antoinette Le Cloaguen de tout dévoiler et M. Blaise a décidé de la supprimer pour être certain qu'elle se taise.

    C'était toutefois sans compter sur Joseph Mascouvin, un homme de paille de M. Blaise, entraîné un peu malgré lui dans l'entourage et les affaires nauséeuses du rentier. Le meurtre particulièrement injuste de Marie plonge Mascouvin dans le remords et il avertit la police sans toutefois se dévoiler. D'où l'avertissement anonyme signé Picpus.

    (1) Picpus est un colosse aux cheveux roux ardents qui, sur un calendrier publicitaire, représente un déménageur.

• Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer ici