Cabotine
Roman sentimental

  • Pseudonyme
    Georges-Martin Georges.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 29 octobre 1928.
    Paris, J. Ferenczi et Fils ; 14 x 10,5 cm, 32 pages ; couverture illustrée en couleurs (Georges Vallée) ; 25 centimes.
    Collection « Le Petit Roman », n° 41.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      Cabotine, 1928.
    Edition originale.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    Réédition :
    Achevé d'imprimer : 26 avril 1936.
    Paris, J. Ferenczi et Fils ; 14 x 10,5 cm, 32 pages ; couverture illustrée [ ? ] ; 25 centimes.
    Collection « Le Petit Roman », n° 437.


      Cabotine, 1936.
    Réédition.


  • Remarque(s)
    L'idée d'une femme qui se venge d'un premier amant en s'en prenant à son fils forme la trame de Cabotine et sera reprise, plus tard, dans Une ombre dans la nuit, un roman publié sous le pseudonyme de Georges Martin-Georges (Paris, J. Ferenczi et Fils, 1929).


  • Intrigue
    Jean Vialar est un jeune avocat qui va se marier dans une quinzaine de jours. Il habite une ville paisible du centre de la France (qui n'est pas nommée par l'auteur), qui compte un seul cabaret, l'Eden. Cet établissement fait fonction de mauvais lieu, non pas qu'il s'y passe des choses extraordinaires, mais parce qu'il est installé dans un sous-sol et que, même pour deux ou trois clients, il reste ouvert très tard dans la nuit.

    C'est à l'Eden que Vialar décide de fêter l'enterrement de sa vie de garçon. Il est fasciné par Lucette, une danseuse qui s'y produit et en tombe amoureux. Il devient son amant et mène une double vie jusqu'à la veille de son mariage.

    Le jour des noces, Lucette lui joue un mauvais tour. Elle absorbe une faible dose de véronal et feint de s'empoisonner. Si elle agit ainsi, ce n'est pas tant pour empêcher le mariage de Jean, pour lequel elle n'éprouve pas de grands sentiments, mais pour se venger du père de celui-ci, dont elle a été jadis la maîtresse. Elle a même eu un enfant de lui, qui est décédé depuis.

    Sa tentative de suicide, plus théâtrale qu'émouvante, n'est qu'un coup d'épée dans l'eau. Le mariage de Jean a bel et bien lieu. Lucette assiste à la cérémonie et, dans l'église, médite tristement l'adage qui veut qu'on ne doit jamais se venger parce qu'on risque de se blesser soi -même.


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