En robe de mariée
[Nicole et Dinah]
Roman sentimental et d'aventures

  • Pseudonyme
    Georges Sim.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.



  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilletons dans « L'Œuvre », du 30 décembre 1928 au 14 février 1929, sous le titre Nicole et Dinah.

    Dans L'autre univers de Simenon, Michel Lemoine fait remarquer que nulle Nicole n'apparaît dans prépublication, ni dans le roman tel que l'a fait paraître Tallandier. Au sujet de cette curieuse anomalie, il a consulté Claude Menguy qui propose l'explication suivante :

    Je viens de trouver, je crois, la clef de ce mystère ou du moins, d'en soulever un coin de voile ! En effet, dans le n° 112 d'octobre 1931 [de la revue « Paris-Plaisirs » à la page 187, je tombe sur la brune et énigmatique Nicole du Casino de paris (trois photos représentant la danseuse) et quelle n'est pas ma surprise de découvrir au verso de cette page : Une danseuse au charme exquis, c'est la jolie Dinah !!! Nicole et Dinah ont donc existé et Simenon les a côtoyées au Casino de Paris (à l'époque où Joséphine Baker était aux Folies Bergères…). Nicole n'a sans doute pas apprécié le rôle qu'on lui faisait jouer dans le roman. Il y a eu vraisemblablement quelques problèmes qui ont conduit Simenon à devoir changer le titre de son roman (lettre de Claude Menguy à l'auteur datée du 22 février 1988).

    Malgré la date tardive du n°112 de « Paris-Plaisirs », Claude Menguy a peut-être mis le doigt sur la raison qui a poussé Simenon à transformer en Anne-Marie sa Nicole primitive.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : mars 1929.
    Paris, J. Tallandier ; 18,5 x 11,5 cm, 221 pages ; couverture illustrée en couleurs ; 2 Fr.
    Collection « Les Romans populaires » (dite « Collection Rouge »), n° 683.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      En robe de mariée, 1929.
    Edition originale.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    [En préparation].


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En italien :
    1929 : Nicoletta e Dina (sous le pseudonyme de Georges Sim).
    Dans l'hebdomadaire « Il Romanzo mensile », n° 7 de juillet 1929 ; couverture illustrée en couleurs par Bianchi ; illustrations de Natoli.


     

    Nicoletta e Dina, 1929.
    Edition italienne.



  • Intrigue
    Une heure avant de convoler avec le coureur automobile Georges Favereau, Dinah Tweeds — une belle Créole — meurt dans la maison de l'avenue du Parc-Montsouris (Paris, France), où elle vit avec sa mère, son beau-père et sa demi-sœur Anne-Marie, âgée de dix-sept ans.

    Les médecins sont incapables d'expliquer le décès subit de Dinah, dont le cadavre — le soir même du drame — est enlevé.

    L'enquête est confiée à deux inspecteurs de la Sûreté, Aubier et Desternes ; ce qui n'empêche pas Favereau, de son côté, de mener ses propres investigations. Il est certain que le ravisseur et l'assassin de Dinah ne font qu'un. Ses soupçons se portent sur Anne-Marie, qui semble ne pas avoir été affectée par la disparition de Dinah.

    Peu après le drame, Faverau reçoit une lettre anonyme qui l'enjoint à se rendre au Bois de Boulogne muni d'une forte somme d'argent, en échange de laquelle il pourra revoir sa fiancée. Georges va au rendez-vous et tombe dans le piège qui lui est tendu. Assommé et ligoté, il est ensuite transporté dans un pavillon de banlieue, duquel il mettra deux jours à s'échapper. De retour chez lui, il surprend Anne-Marie en train de cambrioler son appartement. Il se précipite sur elle et la blesse légèrement avec un couteau.

    Il obtient alors les aveux d'Anne-Marie, qui a fait d'étranges découvertes au sujet de Dinah. Avec un Noir antillais, Napoléon Castagno, qu'elle a connu lorsqu'elle vivait sur l'île Marie Galante, elle se livre à la peu honorable activité de rat d'hôtel. Epouser Georges représentait pour elle une opportunité de changer de vie. Ce qui, bien évidemment, n'était pas du goût de Castagno, qui a empoisonné la jeune femme et fait disparaître son corps pour éviter l'autopsie.

    Avec l'argent de Georges, Castagno s'est donné les moyens de quitter la France. Pour couvrir sa fuite, il s'est servi d'Anne-Marie en l'envoyant cambrioler l'appartement de Favereau, envoyant ainsi les enquêteurs Aubier et Desternes sur une fausse piste.

    Emu par la confession et le courage d'Anne-Marie, Georges lui promet de l'épouser plus tard.


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