 |
L'homme
de proie
Roman sentimental |
-
Pseudonyme
Georges Sim.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
-
Rédaction
Paris (France), [date non connue].
-
Manuscrit
[ ? ].
Titre proposé et non retenu : L'aventurier.
-
Publication d'une préoriginale
Aucune.
-
Edition originale
Achevé d'imprimer : mars 1931.
Paris, A. Fayard ; 27 x 18 cm, 62 pages ; couverture beige avec une illustration en noir ; 1,25 Fr.
Collection « Les Maîtres du roman populaire », n° 399.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
L'homme de proie, 1931.
Edition originale.
-
Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive
Réédition :
Achevé d'imprimer : 1952.
Paris, A. Fayard ; 13,5 x 18 cm, 128 pages ; couverture illustrée en couleurs.
« Le Roman complet », n° 45.
L'homme de proie, 1952.
Réédition.
-
Remarque(s)
Plusieurs éléments de l'intrigue de L'homme de proie (la fille d'un planteur séduite par un médecin imposteur, l'épidémie de peste et les moyens pour y faire face) seront repris ultérieurement dans Baisers mortels, publié sous le pseudonyme de Jacques Dersonne (Paris, J. Ferenczi et Fils, 1931).
-
Intrigue
L'île du Nord, située dans l'archipel de la Société (Pacifique), est en pleine effervescence depuis le débarquement d'un bellâtre admiré de la gent féminine. L'homme, répondant au nom de Henry de Seilles, se dit vicomte et médecin. Raymonde Monnet, fille appétissante d'un planteur, compte parmi ses plus ferventes admiratrices, malgré l'amour que lui porte Jacques Granier, un jeune commis au service de son père. Le jour où Henry épouse Raymonde, Jacques - désespéré - décide de s'exiler dans un village canaque.
Peu après, un foyer de peste se déclare dans l'île. Evidemment, la population s'adresse à Henry de Seilles pour savoir quelles sont les mesures urgentes à prendre pour lutter contre le développement de l'épidémie. C'est à ce moment que se révèle l'imposture : Henry n'est en aucune façon médecin. Il vit d'aventures, d'expédients et de menues escroqueries. Aussi faut-il faire venir des secours de Tahiti. Dès que les médecins appelés en renfort ont procédés aux vaccinations, Henry et Raymonde — qui est restée solidaire de son mari — quittent l'île du Nord. Le père Monnet, lui, reste parmi les indigènes et soigne les malades des villages canaques les plus reculés. Il mourra de la maladie, après avoir revu une dernière fois Jacques, qui quittera l'île à son tour.
Cinq années passent. Jacques est devenu général dans l'armée mexicaine. Henry et Raymonde se sont installés à Nice, où de Seilles — assagi par son épouse — officie comme croupier au casino de la ville. Le hasard fait que Jacques et Hélène se retrouvent dans la cité de la Côte d'Azur. Raymonde ressent d'autant plus rapidement de l'attirance pour celui qu'elle a rejeté jadis que son amour pour son mari est en train de s'éteindre. Ils se revoient souvent et se font surprendre par Henry. Celui-ci tente lâchement de tuer son rival, mais échoue.
Jacques fait alors preuve de grandeur d'âme. Plutôt que de se venger de manière exemplaire, il humilie Henry et, moyennant une importante somme d'argent, lui interdit de reparaître devant sa propre femme. Ainsi dédommagé, Henry accepte le divorce et, une fois cette formalité accomplie, Jacques et Raymonde se marient.
Quant à Henry, il n'y a aucun souci à se faire pour lui. Il a l'habitude de rebondir et, lorsque se termine le roman, il est sur le point d'épouser une riche Américaine.
|
• Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer ici • |
|