L'orgueil qui meurt
Roman sentimental

  • Pseudonyme
    Georges Martin-Georges.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : pas d'achevé d'imprimer [1925].
    Paris, J. Tallandier ; 16,5 x 11 cm, 64 pages ; couverture illustrée ; 50 centimes.
    Collection « Le Livre de poche » (nouvelle série), n° 85.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      L'orgueil qui meurt, 1925.
    Edition originale.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

    [En préparation].



  • Remarque(s)
    La trame de L'orgueil qui meurt servira plus tard, de manière amplifiée, à la rédaction d'un roman publié en 1928, Dolorosa, sous le pseudonyme de Christian Brulls (Paris, A. Fayard).


  • Intrigue
    Paris (France). Jeannie Méran, une jeune et séduisante cousette, rêve de faire du cinéma. Lorsqu'une troupe américaine vient tourner dans la capitale, elle a non seulement l'occasion de côtoyer les acteurs, mais aussi de concrétiser son ambition. N'est-elle d'ailleurs pas aussi belle que la vedette du film, la célèbre Mary Pearl ? C'est en tout cas son avis et elle n'est pas seule à le partager : le metteur en scène William B. Oswald lui promet la gloire si elle l'accompagne outre-Atlantique.

    Il n'en faut pas plus pour décider Jeannie à tout quitter. Cela ne lui coûte guère, car elle n'attache aucune importance à l'amour que lui porte Jacques Servien, un étudiant qu'elle juge trop obscur pour elle. Sitôt arrivée à Los Angeles, Jeannie devient la maîtresse de William B. Oswald, malgré la présence de son ex-petit ami qui a fait le voyage pour la protéger et qu'elle chasse sans ménagement.

    Oswald tient sa promesse et le film dans lequel il confie à Jeannie le rôle principal obtient un succès retentissant. Ce qui vaut à la jeune Française de ne pas laisser indifférent Elie Howard, le directeur de la Pacific Trust Company, qui a produit le film en question. Jusque là, Howard est aussi l'amant de Mary Pearl, mais il la délaisse au profit de Jeannie, qui désormais partage sa vie.

    William B. Oswald, lâché du jour au lendemain par Jeannie, rejoint Mary Pearl au rang des ennemis de la nouvelle coqueluche du cinéma américain, dont les lendemains vont déchanter. En effet, à la suite d'une cabale savamment orchestrée par les deux lésés, le second film dans lequel joue Jeannie est un échec cuisant.

    Il n'en faut pas plus pour qu'Howard se détourne immédiatement de Jeannie, qui comprend que le statut de vedette est précaire, et factice le monde dans lequel elle croyait avoir fait sa place. La désillusion est à la mesure de ses espoirs : énorme ! Blessée dans son amour propre, Jeannie quitte les Etats-Unis en proie à un profond désespoir. Elle tente même de se suicider, est sauvée in extremis et finit par échouer à Paris. Là, elle retrouve Jacques Servien, qui l'aime toujours et lui propose de l'épouser.

    Jeannie accepte bien volontiers, son orgueil étant mort...



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