Rédaction
Paris (France), [date non connue].

Manuscrit
[ ? ].

Publication d'une préoriginale
Aucune.

Edition originale
Achevé d'imprimer : novembre 1925 (le dernier plat de la couverture porte : décembre 1925).
Paris, J. Ferenczi et Fils ; 14 x 10,5 cm, 79 pages ; couverture illustrée (Georges Vallée) ; 45 centimes.
Collection « Le Petit Livre », n° 685.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.

Pour qu'il soit heureux !, 1925. Edition originale.

Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

[En préparation].

Remarque(s)
Pour qu'il soit heureux est le premier roman sentimental de Simenon qui se termine mal puisque Jeanne sacrifie son amour et renonce à celui qu'elle aime.

Intrigue
Le lieutenant de marine Henry d'Esparville s'est amouraché, lors d'une permission à Paris (France), de Jeanne, modeste ouvrière dans un atelier de couture. A Jeanne, Henry promet le mariage. Mais vis-à-vis de sa famille, il feint d'être épris de la riche Fanny Merceret. Une union entre Henry et Fanny permettrait de redorer le blason terni des d'Esparvilles qui ont perdu toute leur fortune.

Pour plaire à ses parents, Henry accepte l'idée d'épouser Fanny. A la veille des noces, un incident diplomatique entre la Turquie et la France oblige Henry à rejoindre son vaisseau en Méditerranée. Alors que le bâtiment navigue au large de la Grèce, il est pris dans une tempête et, accidentellement, Henry est emporté par une lame. Son capitaine le déclare mort, mais il n'en est rien.

Henry profite de cette opportunité pour rentrer clandestinement à Paris, où il s'installe en ménage avec Jeanne. Victime de la turbulence de ses sentiments, Henry se rend compte qu'il a sacrifié son devoir à son amour... mais qu'il s'est trompé de personne. Au fond de son cœur, c'est Fanny qu'il aime vraiment. Ne pouvant cacher plus longtemps son tourment, il s'en ouvre
à Jeanne.

Malgré son chagrin, la jeune femme lui déclare comprendre la difficile situation dans laquelle il se trouve. Pour lui prouver son amour, pour qu'il soit heureux, elle prend elle-même la décision de s'effacer et de sortir définitivement de la vie du lieutenant.

Plus rien, désormais, ne s'oppose au mariage d'Henry et de Fanny.