Un drame au pôle Sud
Roman d'aventures exotiques

  • Pseudonyme
    Christian Brulls.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 15 juillet 1929.
    Paris, A. Fayard ; 28 x 19 cm, 62 pages ; couverture illustrée en couleurs (G. Starace) ; 1,25 Fr.
    Collection « L'Aventure », n° 4.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      Un drame au pôle Sud, 1929.
    Edition originale.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

    [En préparation].


  • Intrigue
    A bord du Quand même, une expédition quitte le Havre pour le Pôle Sud. Elle est dirigée par Jean Saint-Luce, dont c'est le deuxième voyage dans l'Antarctique et qui, en la circonstance, est accompagnée d'explorateurs et de savants. Tout l'équipage forme une équipe soudée, à l'exception d'un opérateur de cinéma, Philippe Torn, embarqué à la dernière minute en remplacement d'un homme malade. Après quelques jours passés en mer, il s'avère que Philippe Torn répond, en réalité, au nom de Monique Torn. Cette femme remplit, quoi qu'il en soit, avec un courage exemplaire les tâches qui lui sont confiées.

    Une fois au pôle, un camp est dressé et les scientifiques commencent leurs expériences, que le froid et les tempêtes de neige rendent difficiles. Des reconnaissances aériennes sont effectuées complémentairement aux travaux des explorateurs. A l'occasion de l'une d'entre elles, Saint-Luce et Monique Torn sont appelés à faire équipe. En plein vol, la jeune femme tire une balle dans le bras de Saint-Luce et l'oblige à atterrir près d'une cabane construite de manière rudimentaire.

    Saint-Luce connaît bien c'est endroit. C'est là que, durant sa précédente expédition, il a enterré sous la glace, à même le sol, le corps de son chef, le docteur Morton. Monique lui révèle alors sa véritable identité : elle est la fille de Morton et veut venger son père. En effet, sur la base d'un témoignage que lui a fourni un membre de la première expédition, elle croit que Saint-Luce a mangé son père pour survivre et ne pas mourir de froid alors que les deux hommes étaient en perdition. Aussi est-elle décidée à faire mourir Saint-Luce sur les lieux du forfait commis par ce dernier.

    Saint-Luce parvient facilement à détromper Monique. En creusant la glace, il ressort un cadavre intact et parfaitement conservé. En outre, Jean lui avoue qu'il l'aime depuis le jour où sa féminité s'est révélée à l'équipage. Monique éprouve d'autant plus de remords pour le mal qu'elle lui cause que Saint-Luce est pris par la fièvre et le délire dus à sa blessure. Comme Jean est incapable de remonter dans l'avion, Monique improvise un bivouac. Les provisions emportées sont cependant vite épuisées.

    Depuis la base, on envoie des secours à la recherche des deux disparus. Dans des conditions climatiques absolument épouvantables et au prix d'efforts surhumains, on parvient à les retrouver. Jean et Monique sont presque morts, mais seront sauvés. Et une fois rapatriés en France, ils se marieront.

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