La victime
Roman sentimental et policier

  • Pseudonyme
    Georges-Martin Georges.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 28 octobre 1929.
    Paris, J. Ferenczi et Fils ; 16 x 10,5 cm, 63 pages ; couverture illustrée en couleurs (Armengol) ; 50 centimes.
    Collection « Mon livre favori », n° 466.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    Réédition :
    Achevé d'imprimer : [ ? ] 1939.
    Paris J. Ferenczi et Fils ; 16 x 10,5 cm, 63 pages ; couverture illustrée en couleurs [ ? ] ; 95 centimes.
    Collection « Mon livre favori », n° 928.


      La victime, 1939.
    Réédition.


  • Intrigue
    A Bourganeuf (Creuse, France), un drame éclate dans la famille de Fernand Bochet, un marchand de bois qui va bientôt se présenter à la députation. Sa femme, Mathilde, vient de mourir et une lettre anonyme adressée à la police laisse entendre que le décès pourrait être causé par un empoisonnement.

    L'autopsie confirme cette hypothèse : des traces d'arsenic sont découvertes. Or, la sœur de Mathilde, Annie — qui vit avec les époux Bochet et souffre d'une infirmité — vient d'acheter une importante quantité de médicaments à base d'arsenic pour ses soins. Cela fait d'elle un suspect de premier ordre et le Parquet l'inculpe. Curieusement, la jeune femme ne cherche pas à se disculper. Elle n'avoue pas non plus et se contente de se taire.

    Cette attitude intrigue l'inspecteur chargé de l'enquête, Tavernier, qui n'est pas insensible à la tragique beauté d'Annie et qui est intimement convaincu de son innocence. Les investigations menées par le policier apportent des faits troublants. D'une part, Annie recevrait une dot importante si elle se mariait. D'autre part, la situation financière de Fernand est plus que précaire : il s'est ruiné au jeu et a un urgent besoin d'argent. Aussi, pour Tavernier, les choses sont-elles claires : Bochet a tué sa femme. Ce qui n'explique toutefois pas encore pourquoi Annie se mure dans le silence. Elle finit par tomber malade et doit être hospitalisée. Lorsqu'elle sort de l'état de prostration dans lequel elle a sombré, elle comprend qu'elle n'est plus en prison et s'exclame :

    — C'est donc que Bochet s'est suicidé après avoir tout avoué.

    Malin, Tavernier ne la détrompe pas et Annie se confesse à lui. Fernand possède une sorte de pouvoir hypnotique dont il a usé sur Annie, d'abord pour en faire sa maîtresse contre son gré, ensuite pour l'empêche de parler de l'empoisonnement de Mathilde, dont il est l'auteur. Bochet comptait ainsi épouser Annie pour l'argent qu'elle représente et, une fois devenu député, jouir de l'immunité parlementaire pour se tirer d'affaire.

    Sur la base de ce douloureux témoignage, Tavernier se rend auprès de Fernand et l'informe que son plan a échoué. Il lui laisse cependant le choix entre une arrestation déshonorante et le suicide. Plutôt que de passer sous la guillotine, Fernand choisit de se donner la mort après avoir mis ses aveux par écrit.

    Disculpée, Annie retrouve définitivement la liberté. Une intervention chirurgicale la guérit de son infirmité et elle devient l'épouse de Tavernier.


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