Le Blanc à lunettes
Roman

  • Rédaction
    Villa « Les Tamaris », île de Porquerolles (Var, France), au printemps 1936.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.

    Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms de seize personnages (dont onze caractérisés, plus trois barrés), six noms de lieux et un des renseignements divers (un fragment de dialogue, un schéma regroupant quatre noms de lieux, deux noms de tribus).
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).

    L'enveloppe est intitulée Le Blanc à lunettes au recto et au verso, le titre du recto surchargeant L'éléphant blanc.


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le bimensuel « Les Annales », n° 2'565-2'569 du 25 octobre au 25 décembre 1936 (soit 5 livraisons) ; illustrations de Jean Bruller.


      Le Blanc à lunettes, 1936.
    Publication en préoriginale.




     


     


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : pas d'achevé d'imprimer [1937].
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 251 pages ; couverture blanche.

    Tirage de tête
    35 exemplaires sur alfa, dont 20 exemplaires numérotés de 1 à 20 et 15 exemplaires hors commerce, numérotés de 21 à 35.

    La présentation de la couverture est la même pour les deux tirages (tirage de tête et tirage courant).


      Le Blanc à lunettes, 1937.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive


      Le Blanc à lunettes, 1978.
    Réédition (Gallimard).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 7.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 20.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 20.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).

    En 1979, l'éditeur américain Harcourt Brace Jovanovich (New York) publie
    African Trio, qui regroupe les trois romans suivants :
    Talatala (soit : Le blanc à lunettes) ;
    Tropic Moon (soit : Le coup de lune) ;
    Aboard the « Aquitaine » (soit : 45° à l'ombre).

    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Le Blanc à lunettes, téléfilm [ ? ] d'Edouard Niermans.
    Adaptation et dialogues : [ ? ].
    Avec : [ ? ].
    Première diffusion : [ ? ], 1993.


  • Intrigue
    Ferdinand Graux (vingt-huit ans) — que les indigènes surnomment le Blanc à lunettes — est un colon installé près de Nyangara (Congo belge) depuis plusieurs années. Il est propriétaire d'une plantation de café qu'il exploite avec succès. En France, il a laissé sa fiancée, Emilienne Tassin (vingt-sept ans), qui habite chez ses parents à Moulins.

    Au retour d'un voyage en Europe, Ferdinand trouve chez lui une charmante Anglaise de trente ans, lady Mary Makinson. Elle est mariée à un diplomate en poste au Proche-Orient et, en la circonstance, accompagnée par le jeune capitaine Philips, fils d'un important homme d'affaires. A bord d'un avion privé, ils projetaient de se rendre chez un de leurs amis, le major Grosby, mais un problème technique les a contraints à un atterrissage forcé dans le domaine de Graux.

    Lady Makinson a une rotule démise et Ferdinand, qui possède quelques connaissances en médecine, se fait un plaisir de la soigner. Il en tombe immédiatement amoureux, au grand dépit de Baligi, la jeune Noire qui lui sert de ménagère mais qui est aussi sa maîtresse.

    Ferdinand devient l'amant de Mary et, lorsque celle-ci est rétablie, il se rend avec elle et le capitaine Philips à Stamboul, où elle va rejoindre son mari.

    Entre-temps, Emilienne a compris — au travers des lettres que lui a récemment envoyées Ferdinand — que quelque chose ne tourne pas rond à Nyangara. Elle part pour le Congo et, arrivée, à la plantation, ne peut que constater l'absence de Ferdinand. Elle décide néanmoins d'attendre son retour et, d'ici, se charge des activités du domaine.

    Camille, intendant et ami de Ferdinand, met Emilienne au courant des derniers événements qui ont conduit son fiancé à se rendre à Stamboul. Par ailleurs, la jeune femme fait la connaissance d'un couple belge, les Bodet. Georges est administrateur adjoint de la colonie à Nyangara et son ménage est à la dérive. A tel point qu'il tentera de tuer sa femme avant de se suicider.

    Trois semaines à Stamboul guérissent Ferdinand de sa tocade. Il revient alors à la plantation, surpris d'y trouver Emilienne. Grâce à la compréhension dont elle fait preuve — mais aussi parce qu'il l'aime d'un amour vrai — la vie peut continuer entre eux.

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