Dimanche
Roman

  • Rédaction
    « Noland », Echandens (Vaud, Suisse), du 26 juin au 3 juillet 1958.


  • Manuscrit
    Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie n'a pas été précédée d'un manuscrit autographe.
    Tapuscrit ; 154 feuillets ; longue dédicace manuscrite en tête ; corrections de l'auteur ; signé et daté de : Noland, le 3 juillet 1958.
    Conservation : collection privée ; photocopie au Fonds Simenon (Liège, Belgique).


     


      Dimanche, 1958.
    Tapuscrit original.


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune [ ? ].


  • Edition originale
    Tirage de tête

    Achevé d'imprimer : 4ème trimestre 1958.
    Paris, Presses de la Cité ; 20,5 x 15 cm, 244 pages en feuilles ; sous emboîtage d'édition lie de vin (il n'a pas été fait de couverture pour cet ouvrage).
    100 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 100.


      Dimanche, 1958.
    Edition originale, tirage de tête.


    Tirage courant

    Achevé d'imprimer : 4ème trimestre 1958.
    Paris, Presses de la Cité ; 18,5 x 13,5 cm, 244 pages ; cartonnage d'édition, jaquette illustrée en couleurs par J. Jacquelin.


      Dimanche, 1958.
    Edition originale, tirage courant.


  • Réédition(s) en français

    [En préparation].


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 35.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 9.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 9.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    1960 : Sunday (première édition anglaise).


      Sunday, 1960.
    Edition anglaise (Hamish Hamilton)


    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Intrigue
    Louis Harnaud, dit Gros-Louis et sa femme dirigeaient l'Hôtel des Trois-Cloches à Luçon (Vendée, France) avant de s'installer sur la Côte d'Azur. Près de Mouans-Sartoux, dans les environs de Cannes, ils ont repris une petite auberge, La Bastide.

    L'affaire ne marche pas très bien et, à l'âge de soixante-quatre ans, Louis meurt. Pendant quelques années, sa veuve et sa fille, Berthe, font de leur mieux pour maintenir l'établissement à flot. Jusqu'à l'arrivée d'Emile Fayolle, dont le savoir-faire sera à la base d'un spectaculaire renversement de situation.

    Descendu quelques jours à La Bastide pour donner un coup de main, Emile Fayolle s'y est plu et est resté. A vingt-cinq ans, il connaît déjà toutes les ficelles du métier. Ses parents, hôteliers à Champagné, près de Luçon, sont des amis de la famille Harnaud.

    Il faut dire aussi qu'Emile est un jeune homme courageux et intelligent. Et en cinq ans, il fait de La Bastide un restaurant connu et prospère.

    Mme Harnaud, qui ne songeait qu'à retourner à Luçon, a tout de suite flairé le bon coup. Si Emile s'est installé à La Bastide, c'est que Berthe n'y est pas étrangère. Et cela doit finir par un mariage !

    Aussi Mme Harnaud accueille-t-elle avec satisfaction - et non sans intérêt - l'union de Berthe avec Emile. Elle en tire profit sous forme d'une rente viagère garantie par une hypothèque, concrétise son désir de s'établir à Luçon et se réserve, en plus, la possibilité de venir passer chaque année un mois chez sa fille.

    Bien que très attaché à La Bastide Emile comprend très vite, après son mariage, que c'est Berthe la vraie patronne. Rien ne lui échappe, et rien ne se fait sans qu'elle ait donné son consentement. Elle se montre méfiante et possessive. Dénuée de charme, Berthe est de surcroît peu sympathique aux gens du pays.

    Emile s'en accommode tant bien que mal. Grâce à sa camionnette, pour aller au marché de Forville ; à son pointu, un petit bateau qu'il a acheté pour la pêche ; aux parties de boules avec les copains. Toutes les occasions lui sont bonnes pour échapper à Berthe.

    Après une brève passade avec une pensionnaire de l'auberge, Emile se détache de sa femme.

    Comme bonne à tout faire, Berthe engage Ada Pascali, une jeune Italienne de vingt-et-un ans. Fille d'un maçon de la région, elle est très introvertie et passe pour demeurée. Un jour, Emile la prend par surprise, sans qu'elle offre la moindre résistance. Cet événement, qui aurait dû être fortuit, devient une habitude. Emile et Ada se retrouvent régulièrement dans le cabanon que celui-ci s'est réservé pour faire la sieste.

    C'est là que Berthe les surprend. Elle exige le renvoi immédiat de la bonne, mais Emile s'y oppose énergiquement. Pour une fois, il tient tête à son épouse et obtient gain de cause. Ada reste à La Bastide et - par intérêt - les époux Fayolle conviennent de conserver les apparences d'une vie commune.

    Mais, entre Emile et Berthe, la rupture est consommée. Chez celle-ci, la rancœur s'est encore aiguisée ; pour celui-là, elle est devenue l'ennemie. Celle qui l'empêche de refaire sa vie avec Ada, dont il ne peut plus se passer. Du moins physiquement.

    En pleine saison, un dimanche, Berthe mange un cassoulet en conserve qui l'intoxique. Le docteur Chouard, qui s'est occupé d'elle, révèle à Emile que le foie de son épouse est fort sensible et qu'un nouvel empoisonnement pourrait lui être fatal.

    Le bon docteur Chouard ne vient-il pas - sans le vouloir - de donner à Emile la solution qu'il cherchait pour se débarrasser de Berthe ?

    Dès la saison terminée, Emile se plonge dans des ouvrages de toxicologie et de médecine légale. Il se documente et se livre à des expériences avec de l'arsenic. Durant onze mois, il se prépare minutieusement, dans le plus grand secret.

    Et enfin, le jour propice arrive ! C'est un dimanche de mai. La Bastide est pleine et le personnel affairé. A sa place habituelle, parmi les clients de l'auberge, Berthe attend que son repas lui soit servi. Emile lui a préparé un risotto. La poudre d'arsenic a été bien dosée… Madame est servie.

    A un moment, Emile croise le regard de Berthe. Un regard calme et dur, qui lui fait comprendre qu'il a perdu la partie.

    Assise en face de Berthe, humble et docile, Ada mange le risotto.

    Comment Berthe a-t-elle bien pu se douter ? Emile avait pourtant préparé son coup avec tant d'attention. Et le scénario n'était-il pas idéal ?

    Dans le roman, la scène de ce fameux dimanche de mai commence au premier chapitre et s'achève au dernier. Entre les deux, l'histoire des préparatifs du mariage de Berthe et d'Emile, du ménage qui se déchire et du drame qui se déclenche.

    Le tout dans le cadre lumineux d'une auberge de l'Estérel, au rythme ponctuel de la vie hôtelière. Comme quoi, les apparences sont vraiment trompeuses…


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