Le haut mal
Roman

  • Rédaction
    « La Richardière », Marsilly (Charente-Maritime, France), durant l'été 1933.
    Selon les archives secrétariales de Simenon : en automne 1933.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.

    Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms de douze personnages, quatre noms de lieux et deux termes techniques concernant la mytiliculture.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans l'hebdomadaire « Radio-Magazine », n° 519-526 du 24 septembre au 12 novembre 1933 (soit 8 livraisons).


  • Edition originale
    Tirage de tête

    Achevé d'imprimer : novembre 1933.
    Paris, A. Fayard ; 19 x 12 cm, 252 pages ; couverture blanche papier fort, sans jaquette.
    50 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma, numérotés de 1 à 50.


      Le haut mal, 1933.
    Edition originale, tirage de tête.


    Tirage courant
    Sur papier ordinaire.
    Même caractéristiques que pour le tirage de tête, sauf : couverture beige papier fort ; jaquette illustrée en couleurs par Bécan ; 6 Fr.
    [« Nouvelle collection Georges Simenon »].


      Le haut mal, 1933.
    Edition originale, tirage courant.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    Edition illustrée et numérotée :
    Achevé d'imprimer : 8 novembre 1946.
    Paris, Calmann-Lévy ; 20 x 14,5 cm, 234 pages ; illustrations de Pierre Watrin.
    Tirage : 2'104 exemplaires, dont 104 exemplaires sur vélin pur fil des papeteries Johannot (soit 100 exemplaires numérotés de 1 à 100 et 4 exemplaires hors commerce marqués HC) et 2'000 exemplaires sur vergé d'Annonay, numérotés de 101 à 2'100.


     

    Le haut mal, 1946.
    Réédition.



    Autre(s) réédition(s) :


      Le haut mal, 1957.
    Réédition (A. Fayard).


      Le haut mal, 1975.
    Réédition (Presses Pocket).


      Le haut mal, 1980.
    Réédition (Le livre de poche).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 4.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 18.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 18.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).

    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Intrigue
    Dans les villages et hameaux des environs de La Rochelle (Charente-Inférieure, aujourd'hui Charente-Maritime, France), le haut mal est le nom donné à l'épilepsie. Une maladie dont souffre Jean Nalliers, un cultivateur de vingt-huit ans, retrouvé mort dans la cour de la ferme, la Pré-aux-bœufs, qu'il exploite avec sa femme Gilberte, à Nieul. Sa mort n'est cependant pas consécutive à une crise. Elle n'est pas non plus accidentelle, comme on souhaite le faire croire. Jean Nalliers a été poussé par une lucarne et s'est écrasé au sol.

    On, c'est sa belle-mère, Germaine Pontreau. Une veuve de cinquante ans, sans profession, qui vit à la ferme avec ses trois filles (Gilberte ; Hermine, l'aînée, trente ans ; et Geneviève, la cadette, dix-huit ans ; toutes deux célibataires). En tuant son gendre, elle a agit par cupidité : elle se débarrasse d'un gêneur et la moitié de la propriété revient à Gilberte. Mais celle-ci quitte la ferme après le décès de son mari et va s'installer non loin de la ferme, dans la maison maternelle.

    Germaine Pontreau est rapidement dénoncée par un ancien ouvrier agricole de la Pré-aux-Bœufs. Celui-ci, pour se tirer d'une affaire de cambriolage, se dénonce comme étant le complice de Mme Pontreau, à partir d'insinuations recueillies de Mme Naquet, la femme de ménage qui travaille à la ferme.

    En apprenant le geste de sa mère, Gilberte — qui ne s'était jamais remise de la mort de son mari — se suicide. Sa sœur cadette, Geneviève, décide de quitter le pays avec le jeune homme qu'elle aime et part pour l'Afrique.

    Germaine Pontreau affronte les accusations qui pèsent sur elle sans se démonter et la justice ne parviendra pas à la confondre. Elle, pas plus que l'étrange Mme Naquet dont les enquêteurs ne tireront pas le moindre indice. Une fois libérée, celle-ci obtient d'être accueillie au pair à la Pré-aux-Bœufs. Le prix de son silence. Elle y retrouve Germaine Pontreau et sa fille aînée.

    Depuis le drame, Hermine, vit repliée sur elle-même, confinée à la ferme par l'hostilité des habitants de Nieul. Elle sera désormais prisonnière des deux femmes en noir avec lesquelles elle va partager le reste de sa vie.


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