Hommage à Robert Brasillach
Lettre

  • Rédaction
    [ ? ].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Hommages à Robert Brasillach, 6 février 1965
    Lausanne, Les Amis de Robert Brasillach, 1965 ; 23 x 15, 413 pages ; illustrations (photos) ; jaquette.
    « Cahiers de Amis de Robert Brasillach », n° 11-12 de 1965.

    Tirage de tête
    270 exemplaires numérotés à savoir, 18 exemplaires sur papier du Japon Torinoko véritable numérotés Japon I à X et 8 exemplaires hors commerce nummérotés Japon H.C. I à H.C. VIII ; 22 exemplaires sur papier pur chiffon Auvergne, Richard-de-Bas véritable numérotés Auvergne I à XXII ; 120 exemplaires sur papier vergé Ingres Zerkall véritable numérotés Vergé I à CXX ; 110 exemplaires sur papier Vélin véritable réservés aux collaborateurs du volume et aux animateurs de l'Association des Amis de Robert Brasillach numérotés Vélin A.R.B. I à A.R.B. CX.

    La couverture et la jaquette sont les mêmes pour les deux tirages (de tête et courant).


      Lettre de Georges Simenon à Pierre Favre, en hommage à Robert Brasillach.
    Hommages à Robert Brasillach, 1965.
    Edition originale.


  • Remarque
    Robert Brasillach : quelques repères biographiques.


  • Texte intégral
    [Lettre adressée à Pierre Favre, Association des Amis de Robert Brasillach.]

    Cher Monsieur,

    Je suis pris de court, en pleine révision de roman. En outre, romancier et rien d'autre, je suis incapable d'écrire un article digne de celui qui m'en a consacré de si encourageants. J'avais, pour Robert Brasillach, une sincère admiration et je ne crois pas être le seul à penser que la critique française ne serait pas la même s'il était encore parmi nous. Et sans doute nous aurait-il donné d'autres œuvres car sa gamme, à lui, était fort étendue, son dynamisme étonnant. Je ne l'ai rencontré qu'une fois. Il a fait sur moi une très forte impression et j'ai appris plus tard en parlant de lui à ses amis à l'aimer davantage.

    L'aurais-je déçu ? C'est possible, car il attendait de moi un grand roman (que j'attendais peut-être aussi ?) alors que mon œuvre continue à être faite de petites pierres, comme une mosaïque. Je pense plutôt qu'il aurait compris.

    Je m'excuse de ce pauvre et banal hommage sous forme de lettre et vous prie de croire, cher Monsieur, que je suis de tout cœur avec vos amis — et les siens. Votre très dévoué.

    17 novembre 1964


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