La maison des sept jeunes filles
Roman

  • Rédaction
    7, boulevard Richard-Wallace, Neuilly-sur-Seine (Seine, France), en novembre 1937 [ ? ].
    Selon la liste secrétariale e
    t le livre de comptes de Simenon : en 1937.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.

    Feuille blanche (sans titre mais dont le premier mot est : Guillaume) comportant des renseignements divers (considérations historiques fragmentaires en rapport avec les noms choisis pour deux personnages du roman).
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans l'hebdomadaire « Votre Bonheur », n° 1-12 du 13 février au 30 avril 1938 (soit 12 livraisons).


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 26 novembre 1941.
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 189 pages ; couverture blanche.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      La maison des sept jeune filles, 1941.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive


      La maison des sept jeunes filles, 1969.
    Réédition (Gallimard).


      La maison des sept jeune filles, 1976.
    Réédition Gallimard).


      La maison des sept jeune filles, [ ? ].
    Réédition Gallimard).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 10.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 22.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 22.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).

    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Adaptation(s) cinématographique(s)
    Liste non exhaustive

    La maison des sept jeunes filles, film français d'Albert Valentin.
    Scénario : Jacques Viot et Maurice Blondeau.
    Dialogues : Charles Spaak.
    Avec : André Brunot, Jean Tissier, Jean Paqué, Jean Rigaux, Marguerite Deval, René Bergeron, Paul Demange, Paul Faivre, Georges Jamin…
    Sortie le 6 février 1942.


      La maison des sept jeune filles, 1942.
    Affiche française (Achard) ;
    60 x 80 cm.


      La maison des sept jeune filles,
    1942.
    Affiche belge ; 28 x 45 cm.





    Souvenirs de La Maison des sept Jeunes Filles, [1942].
    Plaquette réalisée par Régina Distribution (15, 5 x 21,5 cm, non paginé) contenant une dizaine de photos du film à pleine page.



  • Remarque(s)
    Ce roman était annoncé dans les cahiers de la N.R.F. de juillet 1939 comme devant paraître le 1er août dans la « Collection du bonheur », également éditée par Gallimard.


  • Intrigue
    Guillaume Adelin est professeur d'histoire au lycée de Caen (Calvados, France). Sa femme lui a donné sept filles, dont les âges s'échelonnent entre seize et vingt-sept ans. Adelin se trouve dans une situation financière difficile en raison de l'emprunt qu'il a contracté, pour l'achat de sa maison, auprès de M. Rorive (soixante ans), un ancien négociant aujourd'hui veuf.

    Les problèmes d'Adelin pourraient se résoudre si Gérard Boildieu se décidait enfin à épouser sa fille Huguette. Bien qu'encore étudiant, Gérard est riche et cette union permettrait de rembourser Rorive, un créancier pour le moins indélicat. L'ennui, c'est que Gérard est un jeune homme mou, qui craint sa mère et ne semble pas pressé de demander la main d'Huguette.

    Pour s'assurer que ses intérêts ne sont pas en péril, Rorive surveille la famille Adelin. Il s'intéresse surtout aux filles du professeur et ne se gêne pas de lui rapporter les faits et gestes des demoiselles. Il lui apprend ainsi que Rolande et Roberte se sont rendues successivement au domicile de Boildieu… Ce qui amène Adelin à douter de plus en plus du futur mariage de Gérard et Huguette.

    Un jour, excédé par le manège de Rorive, Adelin le met à la porte. La réaction du créancier ne se fait pas attendre : il envoie aussitôt un huissier chez l'historien. Sachant pertinemment que celui-ci est dans l'impossibilité de le payer, Rorive propose d'annuler la dette, pour autant que Colette, la plus jeune des filles, consente à l'épouser.

    Colette tient donc le destin de sa famille entre ses mains. Elle saura faire face à cette lourde responsabilité, en éconduisant l'ignoble Rorive et, par un subterfuge, en amenant Gérard à lui déclarer son amour et à l'épouser. Ainsi, tout s'arrange… Même si Huguette, Rolande et Roberte se sentent prise de vitesse par leur sœur cadette !


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