Novembre
Roman

  • Rédaction
    Epalinges (Vaud, Suisse), du 13 au 19 juin 1969.


  • Manuscrit
    Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie n'a pas été précédée d'un manuscrit autographe.
    Tapuscrit sur papier japon butterfly ; 127 feuillets ; corrections de l'auteur à l'encre noire ; signé et daté de : Epalinges, le 19 juin 1969.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).

    L'enveloppe jaune, sur laquelle figurent les notes préparatoires de l'auteur, est intitulée Le pavillon de Ville d'Avray et Novembre.


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune [ ? ].


  • Edition originale
    Tirage de tête

    Achevé d'imprimer : 30 septembre 1969.
    Paris, Presses de la Cité ; 23 x 15 cm, 256 pages en feuilles, sous double emboîtage d'édition bleu marine.
    78 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 78.


      Novembre, 1969.
    Edition originale, tirage de tête.


    Tirage courant

    Achevé d'imprimer : 30 septembre 1969.
    Paris, Presses de la Cité ; 21 x 14 cm, 256 pages ; cartonnage d'édition, jaquette illustrée (non signée) en couleurs.


      Novembre, 1969.
    Edition originale, tirage courant.


  • Réédition(s) en français

    [En préparation].


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 42.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 14.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 14.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    1970 : November (première édition anglaise).


      November, 1970.
    Edition anglaise (Hamish Hamilton).


    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Intrigue
    Givry-les-Etangs, dans la banlieue de Paris. La narratrice, qui parle à la première personne, fait débuter son histoire une nuit de tempête et de pluie, en plein mois de novembre. Laura Le Cloanec a vingt-et-un ans. Elle est célibataire, habite chez ses parents - comme son frère cadet - et travaille à l'Hôpital Broussais en tant que laborantine. Son patron, le professeur Shimek, chef du service d'immunologie, est aussi son amant. Il est marié et âgé de cinquante-deux ans. Shimek est un chercheur de renom et Laura lui voue une admiration et une dévotion qui n'ont d'égal que son effacement. Son patron et son travail sont, en quelque sorte, sa raison de vivre.

    L'histoire de Laura est celle de l'incommunicabilité et de l'indifférence. Les membres de sa famille partagent le même appartement, se côtoient donc quotidiennement, mais ne se parlent pas.

    Son père - le capitaine Le Cloanec - est un militaire qui travaille au Bureau de la statistique. Il ne semble pas concerné par son ménage et le sort de ceux qui vivent sous son toit ne l'intéresse que s'il y est contraint. Il a le même âge que le professeur Shimek.

    Sa mère, Nathalie Le Cloanec, née Picot, a depuis longtemps trouvé refuge dans l'alcool. Elle a quarante-sept ans.

    Quant à son frère Olivier, dix-neuf ans, il a ses occupations et sa vie à part.

    L'entrée en service d'une bonne d'origine espagnole dans la famille Le Cloanec va semer le trouble dans la maison. Elle a le même âge que la narratrice et s'appelle Manuela. La jeune femme devient rapidement la maîtresse d'Olivier, qui en est très amoureux. Elle éveille aussi les désirs du père Le Cloanec, auquel elle ne tarde pas non plus à céder.

    Déçu dans son premier amour, Olivier songe à quitter la maison et à abandonner ses études. Laura l'en dissuade et il renonce à son projet.

    Nathalie Le Cloanec, elle, ne semble s'être aperçue de rien. Ou alors, que Manuela ait accordé ses faveurs au fils puis au père, ne la touche absolument pas.

    Or, un jour, Manuela disparaît. La maîtresse de maison explique qu'elle a dû retourner d'urgence dans sa famille, en Espagne. En particulier pour Laura, sa mère n'est pas crédible. Ce d'autant qu'elle a interrogé une amie de la jeune bonne et ce qu'elle en a tiré lui donne à penser que les dires de Nathalie sont peu vraisemblables. A la maison, divers indices confirment son hypothèse : sa mère n'est pas étrangère à la disparition subite de Manuela.

    Le crime ne sera pas dévoilé, car Laura garde ses soupçons pour elle, trouvant dans le malheur de sa mère des circonstances qui l'excusent. Et elle poursuit son chemin, avec son secret, à la fois au sein d'une famille dans laquelle elle ne compte guère et dans l'ombre de son patron, toujours aussi humble et désintéressée.

    Lorsque l'épouse du professeur Shimek vient à décéder, l'existence de Laura pourrait prendre, enfin, un tournant. Mais elle renonce, en assumant pleinement sa décision. Car elle le sent, son destin est de rester vieille fille, auprès de sa mère. Pour qu'elle ne soit plus jamais seule.




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