Les rescapés du Télémaque
Roman

  • Rédaction
    En chalet à Igls (Tyrol, Autriche), en décembre 1936.
    Selon les archives secrétariales et le livre de comptes de Simenon : à Ingrannes (Loiret, France), en 1936.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.

    Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms de vingt-trois personnages (dont dix-sept caractérisés, plus deux barrés), un nom de lieu et des renseignements divers (un nom de bateau, un tableau des âges respectifs de cinq personnages en 1906).
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le quotidien « Le Petit Parisien », du 15 juin au 24 juillet 1937 (soit 30 livraisons).

    Dans le numéro du 15 juin 1937, le premier épisode des Rescapés du Télémaque est précédé d'un texte de Georges Simenon qui ne figure pas l'édition originale, mais qui est repris dans le tome 7 des Œuvres complètes établies par Gilbert Sigaux (Lausanne, Editions Rencontre, 1967).


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 19 mars 1938.
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 240 pages ; couverture blanche.

    Tirage de tête
    30 exemplaires sur alfa, dont 20 exemplaires numérotés de 1 à 20 et 10 exemplaires hors commerce, numérotés de 21 à 30.

    La présentation de la couverture est la même pour les deux tirages (tirage de tête et tirage courant).


      Les rescapés du Télémaque, 1938.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français

    [En préparation].


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 7.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 20.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 20.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).

    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Intrigue
    Alors que le Centaure jette ses amarres dans le port de Fécamp (Seine-Maritime, France), Pierre Canut (trente-trois ans), le capitaine du chalutier, est arrêté par la police. Il est soupçonné d'être l'auteur de l'assassinat d'un ancien marin, Emile Février (soixante-six ans), retrouvé égorgé chez lui il y a une dizaine de jours. Incarcéré à Rouen, Pierre clame son innocence, mais se défend mal.

    Son frère jumeau, Charles, employé au chemin de fer se met alors à la recherche du coupable. Bien qu'il ait toujours été jaloux de Pierre, Charles est un peu considéré comme le cerveau de la famille. N'est-ce pas lui qui a aidé Pierre a devenir officier de marine, tout en restant dans l'ombre, comme s'il n'existait qu'en fonction de son frère ? N'est-ce pas grâce à lui que Pierre jouit aujourd'hui de l'estime des marins et des pêcheurs de la région ?

    Cette affaire est peut-être, pour Charles, l'occasion de montrer à tous ce dont il est vraiment capable. Pour cela, il faudra remonter aux sources d'un drame vieux de plus de trente ans, dont le mystère n'a jamais été totalement dévoilé. En 1906, au large de Rio de Janeiro (Brésil), le Télémaque fait naufrage. Quatre hommes se retrouvent à bord d'un canot de sauvetage. Emile Février est l'un d'eux.

    Seuls trois des quatre rescapés auront la vie sauve. Ils sont soupçonnés de n'avoir survécu que par un acte de vampirisme dont la trace subsiste sur le corps de leur compagnon mort. Celui-ci est un jeune marin de vingt-quatre ans nommé Pierre Canut, le père de Charles et de Pierre.

    Malgré les faibles moyens dont il dispose, Charles réussit à découvrir quelques indices. Sa piste le conduit sur les traces de Gaston Paumelle (vingt ans), un jeune dévoyé dont le père a été l'un des rescapés du Télémaque, et de sa maîtresse, une certaine Emma (quarante-cinq ans), tenancière d'un bar à Fécamp. Peu à peu, Charles comprend que la cabaretière a un amant occasionnel en la personne d'Emile Février.

    Pour s'assurer une retraite paisible, Emma se met en tête de se faire épouser par l'ancien marin, qui possède une villa dont elle se verrait bien propriétaire. Lorsque Février lui annonce qu'il ne la veut pas pour femme et qu'il entend quitter le pays, Emma le tue et lui vole son argent.

    Entre-temps, la police s'intéresse de près à Gaston Paumelle, qui est arrêté et interrogé à plusieurs reprises. Se sentant menacée, Emma décide de s'enfuir en Angleterre. Charles la prend en filature et les événements s'accélèrent. Le jeune Paumelle est passé aux aveux et la police a identifié Emma comme étant coupable du meurtre d'Emile.

    Comprenant qu'elle est perdue, Emma tente de se suicider, mais Charles l'en empêche. Il rentre dès lors à Fécamp tout heureux de pouvoir démontrer, preuves à l'appui, l'innocence de son frère. Celui-ci est cependant déjà sorti de prison et fêté par la communauté des gens de mer.

    La vie reprend alors son cours normal. Avec Pierre en avant, et Charles en retrait. Comme si rien ne s'était passé.



• Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer ici