Les sœurs Lacroix
Roman

  • Rédaction
    Hôtel de l'Etoile, Saint-Thibault-sur-Loire (Cher, France), en décembre 1937.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le bimensuel « La revue de France », n° 1-5 du 1er janvier 1er mars 1938 (soit 5 livraisons) ; avant-propos de Marcel Prévost pour la première livraison.


     

    Les sœurs Lacroix, 1938.
    Publication en préoriginale.



  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 1938.
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 222 pages ; couverture blanche.

    Tirage de tête
    30 exemplaires sur alfa, dont 20 exemplaires numérotés de 1 à 20 et 10 exemplaires hors commerce, numérotés de 21 à 30.

    La présentation de la couverture est la même pour les deux tirages (tirage de tête et tirage courant).


      Les sœurs Lacroix, 1938.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français

    [En préparation].


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 11.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 21.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 21.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).

    En italien :
    [ ? ] : Le sorelle Lacroix.


      Le sorelle Lacroix, 1960.
    Edition italienne (A. Mondadori).


    Autre(s) traduction(s) :


      Las hermanas Lacroix, 1954.
    Edition espagnole (Albor).


  • Intrigue
    A Bayeux (Calvados, France), les membres d'une famille minée par la haine vivent ensemble dans une maison bourgeoise de la ville.

    Poldine, enceinte de son beau-frère, a épousé Roland Desborniaux, un chantre timide et turberculeux, qui vit dans un sanatorium en Suisse et n'apparaît pas dans l'intrigue. Elle a une fille de vingt ans prénommée Sophie.

    Mathilde est mariée au peintre Emmanuel Vernes, dont elle a eu deux enfants, Jacques (clerc de notaire, vingt-deux ans) et Geneviève (dix-sept ans). Un mariage sans amour, dès le début ; puis une union qui devient intenable à partir du moment où Mathilde apprend que son mari l'a trompée avec Poldine et que Sophie est le fruit de cette liaison.

    Les deux sœurs ressassent leur rancune. Chacune épie les gestes quotidiens, presque rituels, de l'autre. Dans cette atmosphère malsaine, les enfants étouffent. Jacques menace de partir avec Blanche, la fille d'un notaire ; Geneviève se liquéfie progressivement dans une piété mêlée d'inquiétude et de langueur ; Sophie réagit en enfant gâtée et se montre insupportable.

    Quant à Emmanuel Vernes, il ne sort guère du grenier où il est confiné depuis dix-huit ans. Depuis que Mathilde a découvert sa liaison avec Poldine.

    Un jour, Geneviève tombe malade et ne parvient plus à marcher. C'est à ce moment que Poldine découvre que de l'arsenic est mêlé quotidiennement au potage. C'est aussi à ce moment que Mathilde surprend Poldine dans sa chambre en train de manipuler des éprouvettes.

    Manifestement, on veut empoisonner quelqu'un. Un soupçon qui se confirme lorsque Mathilde apprend que son mari possède lui aussi des poisons. Entre les époux Vernes éclate à ce sujet une violente dispute au terme de laquelle Emmanuel se pend dans son grenier.

    Voilà les deux sœurs enfin débarrassée de celui qui semait la discorde entre elles ! Geneviève s'affaiblit de jour en jour. A sa mère et à sa tante, qui veillent sur elle, elle prononce cette phrase qui véhicule un pressentiment terrible :

    — Quand je serai partie, vous serez toutes seules.

    Geneviève meurt. C'est plus que ne peuvent supporter Jacques et Sophie, qui font chacun de leur côté un mariage intéressé et quittent Bayeux.

    Les sœurs Lacroix restent confrontées l'une à l'autre, prisonnières de la haine qui les unit. Seules…



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