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Les
suicidés
Roman |
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Rédaction
« La Richardière », Marsilly (Charente-Maritime, France), en décembre 1933.
Selon les archives secrétariales de Simenon : Marsilly (Charente-Maritime, France), durant l'été 1932.
Selon le livre de comptes de Simenon : île de Porquerolles (Var, France), durant l'été 1933.
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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.
Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms de douze personnages (dont huit caractérisés, plus deux barrés) et deux noms de lieux.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
L'enveloppe de teinte terre de Sienne est intitulée Crime passionnel.
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Publication d'une préoriginale
Aucune.
La publication de ce roman, en feuilleton, devait débuter le 31 mars 1939 dans l'hebdomadaire « Aujourd'hui », à l'occasion de son lancement. Cela n'a toutefois pas été le cas.
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Edition originale
Achevé d'imprimer : pas d'achevé d'imprimer [1934].
Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 252 pages ; couverture rouge.
[« Collection Simenon », 2].
Tirage de tête
47 exemplaires sur pur fil, dont 40 exemplaires numérotés de 1 à 40 et 7 exemplaires d'auteur hors commerce, marqués de A à G.
La présentation de la couverture est la même pour les deux tirages (tirage de tête et tirage courant).
Les suicidés, 1934.
Edition originale.
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Réédition(s) en français
Liste non exhaustive
Les suicidés, 1977.
Réédition (Gallimard).
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Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive
In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 1.
In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 19.
In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 19.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Intrigue
A Nevers (Nièvre, France), le caissier au Crédit Lyonnais Jérôme Grandvalet est fermement opposé à la liaison de sa fille Juliette (dix-sept ans) avec Emile Bachelin (vingt-deux ans). Celui-ci est un simple employé à la mairie de ville et vit modestement avec sa mère, marchande de journaux.
Grandvalet espère un meilleur parti pour sa fille et, un soir où le jeune homme raccompagne Juliette au domicile familial après sa leçon de piano, il montre son fusil à Emile à travers la fenêtre pour l'intimider. Pris de panique, celui-ci s'enfuit, puis décide de se venger. Il revient chez Grandvalet et met le feu à la maison.
Pour échapper aux représailles de Grandvalet, Emile va se cacher à Paris. Ayant réussi à emprunter de l'argent à des amis, il revient un jour à Nevers, passe prendre Juliette chez elle et retourne avec elle dans la capitale. Les deux amoureux vivent chichement, d'abord à l'hôtel, puis chez des connaissances et enfin dans un petit appartement. Pour subvenir aux besoins du couple, Emile travaille pour le compte d'un certain Van Lubbe, un escroc de petite envergure qu'il essaiera ensuite vainement de faire chanter.
Entre-temps, Grandvalet a quitté la banque et, avec l'appui d'un détective privé, s'est lancé à la recherche de sa fille. Depuis qu'elle a quitté le milieu familial — où elle vivait étouffée par l'autorité d'un père beaucoup trop protecteur — Juliette devient irritable et indifférente. Malgré tous ses efforts, Emile ne parvient pas à la rendre heureuse et considère sa vie comme un échec permanent.
Grandvalet est sur le point d'aboutir dans sa traque et de surprendre les jeunes gens. Ceux-ci l'ont-ils compris ? Se sont-ils sentis pris au piège ? Ne trouvant pas de raison de poursuivre leur existence, ils n'ont qu'une issue : fuir dans la mort. Emile tue Juliette, consentante, d'un coup de revolver, puis se tire une balle dans la poitrine.
Mais quand on est un pauvre type, on rate même son suicide. Lorsque les corps sont découverts, Emile n'est pas mort. Ou plus exactement : pas encore...