Le chien jaune
Roman

  • Rédaction
    Hôtel La Michaudière (Château de Guigneville), Guigneville-sur-Essonne (Seine-et-Oise, aujourd'hui Essonne, France), en mars 1931.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été détruit par l'auteur.

    Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms de six personnages (dont quatre caractérisés), un nom de lieu et une date.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune [ ? ].


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : avril 1931.
    Paris, A. Fayard ; 19 x 12 cm, 249 pages ; couverture illustrée recto-verso (photo de Lecram*) ; 6 Fr.
    [« Série des romans policiers »].
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.

    *Bien que portant la signature de Lecram, la photo de couverture de l'édition originale a été exécutée par un débutant nommé Robert Doisneau. Cette affirmation est néanmoins contestée par Michel Carly in Maigret notre contemporain (Onmibus, tome 1, p. XVII). En effet, selon lui, la photo de couverture n'est pas de Lecram (imprimeur). Elle ne peut pas non plus être de Robert Doineau puisque celui-ci ne sera l'assistant de Vigneau qu'à partir du 1er décembre 1931.


     

    Le chien jaune, 1931.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    Tirage numéroté :
    Achevé d'imprimer : juin 1932.
    Paris, A. Fayard ; 19 x 12 cm, 249 pages ; couverture crème imprimée, papier fort.
    50 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma.

    En bandes dessinées :
    Dans l'hebdomadaire « Samedi-Soir », n° [ ? ]-[ ? ] du [ ? ] au [ ? ] 1951 sous la forme d'un feuilleton (soit [ ? ] livraisons) ; dessins de [ ? ].










    Le chien jaune, 1951.
    Réédition.

    [ ? ème] livraison, semaine du 17 au 23 février 1951.


    Autre(s) réédition(s) :


      Le chien jaune, [ ? ].
    Edition réservée à la Belgique
    (Editions CIR).


     

    Le chien jaune, 1964.
    Réédition (Le Livre de Poche). Préface de Marcel Aymé.



     

    Le chien jaune, 1975.
    Réédition (Le Livre de Poche). Préface de Marcel Aymé.



      Le chien jaune, 1976.
    Réédition (Presses Pocket).


    Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome II
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 16.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 16.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret und der gelbe Hund.

    En anglais :
    1939 : A Face for a Clue (première édition américaine).
    1939 : A Face for a Clue (première édition anglaise).
    On trouve aussi : Maigret and the Concarneau Murders, Maigret and the Yellow Dog, The Yellow Dog.


      A Face for a Clue, 1941.
    Edition américaine
    (« Philadephia Inquirer ») ;
    Illustrations de Ben Dale.


    En italien :
    1932 : Il cane giallo.


  • Adaptation(s) cinématographique(s)
    Liste non exhaustive

    Le chien jaune, film français de Jean Tarride.
    Adaptation : Jean Tarride et Georges Simenon.
    Avec : Abel Tarride (Maigret), Rosine Derean, Robert Le Vigan, Jane Lory, Anthony Gildès, Robert Lepers…
    Sortie le 20 août 1932.

    Tant l'adaptation que l'interprétation de Maigret par Abel Tarride, le père du réalisateur, sont généralement considérées comme calamiteuses.



    Le chien jaune, 1932.
    Affiche française (Briol) ; 240 x 160 cm



      Le chien jaune, 1932.
    Affiche française (Briol) ; 120 x 160 cm.


      Le chien jaune, 1932.
    Affiche française (Briol) ; 60 x 80 cm.


      Le chien jaune, 1932.
    Affiche française (Briol) ; 60 x 80 cm.


      Le chien jaune, 1932.
    Publicité (Briol).


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Le chien jaune (première version, en noir et blanc), téléfilm français de Claude Barma.
    Adaptation et dialogues : Jacques Rémy et Claude Barma.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Claude Vernier, Rosita Fernandez, Georges Aubert, Jean-François Zeller, Henri Czarniak, François Cadet, Nane Germon, Jenny Clève, Raymond Souplex, Yves Arcanel…
    Première diffusion : TV 1 (France), le 24 février 1968.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 03].

    Le chien jaune (seconde version, en couleurs), téléfilm français de Pierre Bureau.
    Adaptation et dialogues : Hélène Misserly.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Philippe Rouleau, Claude Dunneton, Louis Sautelet, Claude Nicot, Michel Ruhl, Eléonore Ilirt, Jean-François Calvé, François Cadet, Chrisitne Laurent, Alain Berguig…
    Première diffusion : Antenne 2 (France), le 13 mars 1988.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 76].


  • Intrigue
    Concarneau (Finistère, France). Un soir de novembre, vers vingt-deux heures, l'honorable négociant en vins Mostaguen reçoit une balle de revolver dans le ventre au moment où, sur le seuil d'une maison inhabitée, il s'abrite du vent pour allumer sa pipe. Le lendemain de cette tentative d'assassinat, ses amis joueurs de cartes de l'Hôtel de l'Amiral trouvent de la strychnine dans leur Pernod… Il n'en faut pas plus pour mettre la ville en émoi et pour que son maire requiert l'aide de Paris.

    Le commissaire Maigret est envoyé sur place et, deux jours après son arrivée, l'un des habitués des parties de cartes de L'Amiral disparaît. Sa voiture est retrouvée à la sortie de la ville, le siège avant maculé de sang... Il s'agit de Jean Goyart, alias Jean Servières, journaliste au « Phare de Brest ». Puis c'est au tour de Le Pommeret, un rentier, d'être retrouvé mort chez lui, empoisonné. Le quatrième du groupe, le docteur Ernest Michoux, n'en mène dès lors pas large et s'attend à tout moment à y passer lui aussi. Pour assurer sa protection, Maigret le fait incarcérer.

    Ces événements ont attiré à Concarneau une foule de journalistes. Il faut dire aussi que la feuille locale a publié un article anonyme et alarmiste qui signale la présence d'un chien errant aux poils jaunes, maigre sur pattes, qui est apparu dès le soir du premier drame et qui appartient sans doute à cet inquiétant rôdeur dont la police à repéré les traces, mais qu'elle n'a pas encore arrêté.

    Le jour où les gendarmes mettent la main sur le vagabond, celui-ci leur échappe en plein marché, puis s'enfuit dans un dédalle de maisons et de hangars aux multiples issues. Bien involontairement, c'est Emma (vingt-quatre ans) — fille de salle à l'Hôtel de l'Amiral — qui conduit Maigret sur les traces du fuyard. En effet, un soir, le commissaire et l'inspecteur Leroy aperçoivent la jeune femme se glisser dans le galetas où s'est réfugié le suspect.

    En fouillant la chambre d'Emma, les deux policiers découvrent une lettre signée Léon qui mentionne l'existence d'un projet de mariage entre cette dernière et un marin qui, grâce à un prêt bancaire, vient d'acquérir un bateau appelé La Belle-Emma.

    Entre-temps, Jean Servières est retrouvé à Paris où il s'est rendu après avoir confié au « Phare de Brest » le papier anonyme qui a répandu la terreur à Concarneau.

    Définitivement cette fois — après avoir blessé son chien — la police arrête le vagabond : celui-ci n'est autre que l'ex-marin Léon Le Guérec (trente ans). Maigret organise une confrontation entre le suspect et le docteur Michoux. Cet affrontement fait apparaître au grand jour la manigance dont a été victime Le Guérec : plusieurs années auparavant, le marin a été abusé et trahi par trois hommes peu recommandables — Michoux, Servières et Le Pommeret — qui l'ont chargé à son insu d'un transport de drogue.

    Lorsque l'affaire tourne mal, les commanditaires n'hésitent pas à livrer Le Guérec à la police. Celui-ci est arrêté aux Etats-Unis, puis emprisonné à Sing-Sing.

    Léon Le Guérec sort de prison complètement ruiné. Il revient à Concarneau dans le but de se venger de Michoux, Servières et Le Pommeret. Pour ces trois-là, il faut se débarrasser au plus vite de Léon — cette brute au chien jaune — par n'importe quel moyen. L'un de ceux-ci consiste à lui faire endosser des actes criminels susceptibles de déclencher la panique dans la population et dont Michoux est lui-même et non sans maladresse, l'auteur et le complice.

    Ernest Michoux écope de vingt ans de bagne ; il a tiré par erreur sur Mostaguen en le prenant pour Le Guérec et est reconnu comme l'instigateur du trafic de drogue dans lequel Léon s'est fait prendre. Le lâche Goyard-Servières échappe ainsi aux foudres de la justice...

    Quant à Le Guérec, il est réhabilité et peut épouser sa maîtresse de longue date, Emma. Maigret les enverra s'aimer ailleurs, ne dévoilant pas que c'est la jeune femme qui avait versé la strychnine dans le Pernod des joueurs de cartes ayant causé le malheur de son amant.

    Le chien jaune, lui, ne survit pas à la blessure qu'il a reçue lors de l'arrestation de son maître par la police.

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