La colère de Maigret
Roman

  • Rédaction
    « Noland », Echandens (Vaud, Suisse), du 13 au 19 juin 1962.


  • Manuscrit
    Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie n'a pas été précédée d'un manuscrit autographe.
    Tapuscrit sur papier japon butterfly ; feuilles percées, 150 feuillets ; corrections de l'auteur à l'encre noire, mots barrés au crayon bleu gras ; signé et daté de : Noland, le 19 juin 1962.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).

  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le quotidien « Le Figaro », n° 5'854-5'874 du 28 juin au 22 juillet 1963 (soit 21 livraisons).







    La colère de Maigret, 1962.
    Publication en préoriginale.



  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 4ème trimestre 1962.
    L'achevé d'imprimer porte 4ème trimestre 1962. L'indication est erronée : il s'agit en réalité du 4ème trimestre 1963.
    Paris, Presses de la Cité ; 17 x 11,5 cm, 187 pages ; couverture illustrée en couleurs (pipe et ronds de fumée).

    Tirage de tête
    100 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 100.

    L'illustration de la couverture est la même pour les deux tirages (tirage de tête et tirage courant).


      La colère de Maigret, 1962.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive


      La colère de Maigret, 1987.
    Réédition (Presses de la Cité).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome XXIII.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 12.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 12.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret in wütend.

    En anglais :
    1974 : Maigret Loses His Temper (première édition américaine).
    1965 : Maigret Loses His Temper (première édition anglaise).


      Maigret Loses His Temper, 1965.
    Edition américaine [ ? ].


      Maigret Loses His Temper, 1974.
    Edition anglaise (White Lion Publishers).


      Maigret Loses His Temper, [ ? ].
    Edition anglaise (Penguin Books).


    En italien :
    1959 : La collera di Maigret.

    On trouve aussi : Maigret e l'affare strip-tease.


      Maigret e l'affare strip-tease, 1974.
    Edition italienne (A. Mondadori).


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    La colère de Maigret
    , téléfilm français d'Alain Levent.
    Scénario et dialogues : Jacques Remy.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Michel Beaune, Jean Négroni, Béatrice Constantini, Marc Chapiteau, Annick Tanguy, Michel Derain, Paul Bisciglia…
    Première diffusion : Antenne 2, le 12 janvier 1983.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 57].


  • Intrigue
    Le 12 juin, Antonio Farano, gérant du Paris-Strip, un cabaret de Montmartre (Paris, France) avertit la police de la disparition de son beau-frère, Emile Boulay, patron de plusieurs boîtes de nuit du quartier. Peu de temps après, son corps est retrouvé près du Père-Lachaise.

    L'autopsie établit qu'Emile Boulay a été étranglé. Une mort violente pour un homme tranquille, qui ne faisait pas partie du Milieu, aimait sa femme et ses deux enfants, et n'avait ni maîtresse ni passion coupable. Il dirigeait personnellement trois de ses cabarets et menait un train de vie modeste au sein de sa famille.

    Maigret s'étonne donc de la mort de cet homme calme et sans histoire. Aurait-elle un lien avec celle d'un truand corse, Mazotti, dont la bande se livrait au racket de la protection dans Montmartre ?

    Le commissaire reconstitue les faits petit à petit. Tout d'abord, il établit que Mazotti s'était mis à exiger des propriétaires de cabarets des sommes exorbitantes, provoquant des bagarres chez ceux qui refusaient de payer. Aussi, aidés par des dockers du Havre, Emile Boulay avait-il entrepris de mettre Mazotti au pas. Et lorsque celui-ci a été tué, la police a soupçonné Boulay d'avoir commis le meurtre, mais sans pouvoir en apporter la preuve.

    Ensuite, Maigret apprend que, la veille de sa mort, Emile Boulay a retiré à sa banque la somme de 500'000 francs, une transaction suspecte au vu de ses modestes habitudes. La reconstitution de la dernière soirée de Boulay indique qu'il aurait donné plusieurs coups de téléphone avant d'obtenir enfin la communication et qu'il se serait dirigé, vers minuit, du côté de l'immeuble habité par son avocat, Me Jean-Charles Gaillard…

    Les deux hommes s'étaient-ils donné rendez-vous ? Maigret interroge l'avocat, mais n'en tire rien, sinon que — le soir où Boulay a été supprimé — Me Gaillard n'a pas bougé de son domicile. D'ailleurs sa voiture est restée garée devant son hôtel particulier durant toute la nuit.

    Le commissaire étudie les causes défendues par Me Gaillard. Il constate que celui plaide peu et n'accepte que celles qu'il est certain de gagner. Il comprend dès lors que l'avocat extorque de grosses sommes à ses clients, sous prétexte d'acheter la protection de la police. Allant jusqu'à prétendre qu'il corrompait Maigret lui-même !

    En vérifiant l'alibi de Me Gaillard, Maigret découvre que sa voiture a été immobilisée au garage durant la semaine du meurtre de Boulay. Donc le véhicule de l'avocat ne pouvait être garé devant son hôtel particulier comme il l'a prétendu. Coïncidence, Me Gaillard est rentré en possession de son automobile le jour où Boulay a été retrouvé près du Père-Lachaise…

    Sur ces entrefaites, un jeune voleur de voitures, Gaston Mauran avoue à la police avoir payé 100'000 francs à Me Gaillard pour acheter la protection de Maigret. Le commissaire fait alors le rapprochement entre ce versement et le retrait inexpliqué de Boulay. Les fameux 500'000 francs qu'il a retirés de son compte la veille de sa mort.

    Cela permet à Maigret de confondre Me Gaillard. Emile Boulay lui a remis 500'000 francs pour ne pas être mêlé à l'enquête menée suite au meurtre de Mazotti. Croyant avoir acheté sa sécurité auprès de la police en versant cette somme importante, Boulay est étonné d'être convoqué à la P. J. Il contacte son avocat, exige des explications et le menace de rappeler à la police le contrat passé avec elle.

    Plutôt que de courir ce risque, Me Gaillard étrangle Boulay et attend trois jours qu'on lui rende sa voiture pour déposer le cadavre en bordure du Père-Lachaise.

    Arrêté le 18 juin, Me Jean-Charles Gaillard se pend dans sa cellule.



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