La Guinguette à deux sous
Roman

  • Rédaction
    En villa, Ouistreham (Calvados, France), en octobre 1931.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été détruit par l'auteur.

    Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms de sept personnages (dont deux caractérisés) et deux dates.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : décembre 1931.
    Paris, A. Fayard ; 19 x 12 cm, 252 pages ; couverture illustrée (photo de Hug Block) ; 6 Fr.
    [« Collection des romans policiers »].
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


     

    La Guinguette à deux sous, 1931.
    Edition originale ; photo de Hug Block.



  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    Tirage de luxe :
    Achevé d'imprimer :
    Paris, A. Fayard ; 19 x 12 cm, 252 pages ; couverture blanche papier fort.
    50 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma.


    En feuilleton, avec illustrations :
    Dans l'hebdomadaire « Police-Magazine », n° 333-343 du 11 avril au 20 juin 1937 (soit 11 livraisons) ; illustrations (photos et dessins) de [ ? ].


     


       


     

    La Guinguette à deux sous, 1937.
    Réédition.



    Autre(s) réédition(s) :


      La Guinguette à deux sous, [ ? ].
    Edition réservée à la Belgique
    (Editions CIR).


      La Guinguette à deux sous, 1964.
    Réédition (A. Fayard).


      La Guinguette à deux sous, 1975.
    Réédition (Le livre de poche).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome III.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 17.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 17.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret und die Groschenschenke.
    On trouve aussi : Maigret und die kleine Landkneipe.

    En anglais :
    1941 : Guinguette by the Seine (première édition américaine).
    1940 : Guinguette by the Seine (première édition anglaise).
    On trouve aussi : Maigret to the Rescue, A Spot by the Seine, Maigret and the Tavern by the Seine et The Bar on the Seine.


      A Spot by the Seine, 1942.
    Edition américaine
    (« Philadephia Inquirer ») ;
    Illustration de Ben Dale.


      The Bar on the Seine, 2003.
    Edition anglaise (Penguin Books).


    En italien :
    1932 : L'osteria dei due soldi.
    On trouve aussi : La balera da due soldi.


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Sous le titre The Wedding Guest, téléfilm anglais de Terence Williams.
    Scénario : Giles Cooper.
    Avec: Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville Jason, Victor Lucas, John Slater, Philip Lathan, Katherine Blake, Peter Madden, Frank Williams…
    Première diffusion : BBC TV (Grande-Bretagne), le 15 octobre 1962.

    La Guinguette à deux sous, téléfilm français de René Lucot.
    Adaptation et dialogues : Jacques Rémy et Claude Barma.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Claude Brosset, Philippe Mercier, René Bériard, Valérie Bonnier, Claude Muroer, Robert Rondo, François Cadet, Jean-François Devaux…
    Première diffusion : Antenne 2 (France), le 11 octobre 1975.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 27].


  • Intrigue
    Paris (France), le 23 juillet. A la veille d'être guillotiné, un jeune truand nommé Jean Lenoir (vingt-quatre ans) apprend au commissaire Maigret qu'il a été — six ans plu tôt — témoin d'un crime. Un homme — dont il tait l'identité — a balancé un corps dans le canal Saint-Martin. Avec son ami, Victor Gaillard (vingt-cinq ans), il a fait chanter l'assassin durant deux ans. Celui-ci ayant ensuite déménagé, il a perdu sa trace avant de le retrouver, par hasard, parmi les clients de la Guinguette à deux sous.

    Tout à fait fortuitement, Maigret parvient à localiser cette mystérieuse guinguette. L'établissement se trouve au bord de la Seine, près de Morsang. Chaque dimanche, depuis des années, quelques Parisiens ont pris l'habitude de s'y retrouver. Le commissaire s'intègre au groupe, dans lequel il est particulièrement bien accueilli par James (trente ans, employé de banque), un Anglais alcoolique, imbibé du matin au soir, qui se prend d'amitié pour lui. La reine du groupe s'appelle Mado (trente ans). C'est une belle femme bien en chair, qui couche un peu avec tout le monde. Elle est mariée à Marcel Feinstein (cinquante ans), un chemisier qui ferme volontiers les yeux sur les frasques de son épouse.

    Maigret comprend rapidement que c'est aujourd'hui le marchand de charbon Marcel Basso (entre trente et trente-cinq ans), qui jouit des faveurs de Mado. Une franche gaîté règne dans ce petit monde jusqu'au jour où un drame éclate. Feinstein est tué d'une balle tirée d'un revolver tenu par Basso, qui assure toutefois qu'il s'agit d'un accident.

    Arrêté par la police, Basso réussit à prendre la fuite. Durant la semaine qui suit le drame, l'enquête piétine. Maigret rencontre James à plusieurs reprises et devine que celui-ci sait où se cache le fuyard. Il faut attendre le dimanche pour qu'un élément nouveau se produise. A la Guinguette, Maigret fait la connaissance de Victor Gaillard. Celui-ci refuse de dénoncer l'homme du canal Saint-Martin — il préfère le faire chanter — mais indique à Maigret que la victime était un brocanteur et usurier juif, Jacob Ephraïm Lévy, dit Ulrich (âgé de soixante-deux ans lorsqu'il est assassiné).

    Il faut attendre la seconde arrestation de Marcel Basso pour que l'intrigue se dénoue lors d'une confrontation avec James et Victor Gaillard. L'Anglais avoue être le meurtrier d'Ulrich. Il y a six ans, lourdement endetté, il a eu recours à ses services, mais s'est rapidement trouvé dans l'impossibilité de le rembourser. A cette époque, James avait déjà une liaison avec Mado Feinstein. Ulrich l'a alors menacé de tout révéler au mari trompé. L'Anglais l'a tué et s'est débarrassé du corps en le jetant dans le canal Saint-Martin. Mais il s'est ensuite retrouvé pris dans les mailles du chantage tendues par Lenoir et Gaillard. Jusqu'à ce que James déménage, Basso — commerçant prospère — l'a aidé à fournir aux maîtres chanteurs les sommes qu'ils exigeaient.

    Quant à Basso, il explique à Maigret que Marcel Feinstein, aux prises à de grosses difficultés financières, tolérait la liaison qu'il entretenait avec Mado à condition d'être rétribué. Le jour du drame, Basso a informé Feinstein qu'il ne payerait plus. Les deux hommes se sont battus et Feinstein a sorti son revolver. Au cours de la lutte, le coup est parti accidentellement et c'est le marchand de chemises qui fut atteint… avec les conséquences que l'on connaît désormais.


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