L'homme dans la rue
[Le prisonnier de la rue]
Nouvelle

  • Rédaction
    Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime, France), 1939.


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans l'hebdomadaire « Sept Jours », n° 11 et 12 des 15 et 22 décembre 1940 (soit 2 livraisons), sous le titre Le prisonnier de la rue. Illustrations non signées.


     

       

    Le prisonnier de la rue, 1940.
    Publication en préoriginale.



  • Edition originale
    In Maigret et les petits cochons sans queue (Paris, Presses de la Cité, 1950).


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    [En préparation].


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome XV.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 4.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 4.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Der Mann auf der Strasse.

    En anglais :
    1967 : Inspector Maigret Pursues (première édition américaine).
    1962 : The Man on the Run (première édition anglaise).
    On trouve aussi : The Man in the Street.

    En italien :
    1967 : Il delitto di Bagatelle.


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Sous le titre Maigret et l'homme de la rue, téléfilm français de Jean Kerchbron.
    Scénario et dialogues : Claude Brami.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Gilles Segal, François Cadet, Jean-Pierre Maurin, Michel Derain, Jean Négroni, Claude Dereppe, Christiane Mériel, Annick Tanguy…
    Première diffusion : Antenne 2 (France), le 25 décembre 1988.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 82].


  • Remarque(s)
    Dans L'homme dans la rue, les officiers de police Lucas et Torrence font leur "réapparition" après avoir été tués, respectivement dans Mademoiselle Berthe et dans Pietr-le-Letton.


  • Intrigue
    Porte de Bagatelle (Paris, France). Nous sommes en hiver, il est sept heures du matin et il gèle. Une dizaine d'hommes se tiennent devant les grilles du Bois de Boulogne dont les allées sont désertes. Maigret et ses hommes procèdent à la reconstitution d'un crime à l'aide d'un faux coupable. La veille, il a fait paraître une annonce dans les journaux, disant que le corps découvert à une centaine de mètres du Bois avait été identifié et le coupable arrêté. Il s'agit en fait d'un piège dressé à l'attention du vrai coupable, dans l'espoir qu'il se manifestera en ayant la curiosité d'assister au travail de la police.

    Durant la nuit de dimanche à lundi, alors qu'il regagnait son appartement du boulevard Richard-Wallace, un médecin viennois, mondain et assez connu, Ernest Borms, a été abattu à bout portant avec un revolver de petit calibre. La balle l'a atteint en plein cœur.

    Parmi les badauds qui assistent à la reconstitution du drame, trois seront suivis par un inspecteur. Pendant ce temps, Maigret arpente son bureau, Quai des Orfèvres, en fumant nerveusement la pipe. A onze heures, Lucas l'informe que son suspect n'en n'est pas un : il s'agissait d'un habitué des promenades matinales au Bois. Quinze minutes plus tard, c'est Torrence qui appelle. Il a filé un jeune homme qui prend part à tous les concours de détectives et dont il n'y a rien à craindre.

    A midi moins cinq, un coup de téléphone de Janvier déclenche le branle-bas de combat. L'homme qu'il a pris en chasse n'a pas la conscience tranquille et a essayé de le semer dix fois. C'est ainsi que, pendant cinq jours et cinq nuits, Maigret et ses hommes vont se relayer et traquer dans les rues de Paris un individu, qui semble être d'origine slave.

    Comme les policiers ne le lâchent pas, l'homme ne peut pas rentrer chez lui. De temps à autre, il s'arrête dans un bistrot et dépense ainsi tout l'argent qu'il a sur lui. Parallèlement, Maigret découvre que l'homme est Polonais et se nomme Stéphan Strevzki (trente-quatre ans). Il est architecte et marié à Dora, une Hongroise, qui est une fille splendide, mais aussi la maîtresse du docteur Borms.

    Par voie de presse, Maigret annonce la disparition de Dora Strevzki. En lisant le journal dans un café où il s'est arrêté pour se reposer, Stéphan est alarmé par cette nouvelle et comprend que sa fuite est désormais inutile. Il se rend alors à Maigret et lui avoue soupçonner qu'Ernest Borms a été tué par son épouse.

    L'arrestation de Dora Strevzki confirmera les soupçons de son mari. Borms est un homme à femmes. Il a traité Dora à la légère et ne l'a considérée que comme un passe-temps. Au moment où Dora a compris que le médecin se moquait d'elle, elle ne l'a pas supporté et le lui a fait payer de sa vie.

    Dora Strevzki est condamnée à un an de prison avec sursis pour crime passionnel. Quant à Stéphan, il devient l'ami de Maigret et lui apprend à jouer aux échecs.


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