Maigret et l'homme tout seul
[Maigret et l'homme seul]
Roman

  • Rédaction
    Epalinges (Vaud, Suisse), du 1er au 7 février 1971.


  • Manuscrit
    Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie n'a pas été précédée d'un manuscrit autographe.
    Tapuscrit sur papier japon butterfly ; 134 feuillets ; corrections de l'auteur à l'encre noire ; signé et daté de : Epalinges, le 7 février 1971.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).

    L'enveloppe jaune, sur laquelle figurent les notes préparatoires de l'auteur, est intitulée Maigret le pauvre bougre ; « le pauvre bougre » étant ensuite barré au profit de « l'homme tout seul ».


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le quotidien « Le Figaro », n° 8'268-8'290 du 14 avril au 11 mai 1971 (soit 23 livraisons), sous le titre Maigret et l'homme seul.




      Maigret et l'homme tout seul, 1971.
    Publication en préoriginale.





  • Edition originale
    Tirage de tête

    Achevé d'imprimer : 10 mai 1971.
    Paris, Presses de la Cité ; 21 x 14 cm, 251 pages en feuilles ; sous double emboîtage d'édition bleu marine.
    110 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 110.


      Maigret et l'homme tout seul, 1971.
    Edition originale, tirage de tête.


    Tirage courant

    Achevé d'imprimer : 10 mai 1971.
    Paris, Presses de la Cité ; 20 x 13,5 cm, 251 pages ; cartonnage d'édition, jaquette illustrée (non signée) en couleurs.


      Maigret et l'homme tout seul, 1971.
    Edition originale, tirage courant.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive


      Maigret et l'homme tout seul, 1987.
    Réédition (Presses de la Cité).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome XXVIII.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 15.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 15.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret und der Einsame.

    En anglais :
    1974 : Maigret and the Loner (première édition américaine).
    1975 : Maigret and the Loner (première édition anglaise).


      Maigret and the Loner, [ ? ].
    Edition [ ? ].


    En italien :
    1977 :
    Maigret e l'uomo solo.


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Maigret et l'homme tout seul, téléfilm français de Jean-Paul Sassy.
    Scénario et dialogues : Jacques Rémy et Stéphane Bertin.
    Avec : Jean Richard (Maigret), François Cadet, Jean-François Devaux, Sylvie Favre, Fanny Cottençon, Claude Faraldo, Ivry Gitlis, René Havard, Philippe Castelli...
    Première diffusion : Antenne 2, le 8 mai 1982.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 54].


  • Intrigue
    1965, dans le quartier des Halles, à Paris (France). Le cadavre d'un clochard surnommé l'Aristocrate, ou le Muet, est découvert dans la chambre d'une maison en démolition. L'homme vivait dans une telle solitude que personne ne sait rien de lui.

    Maigret parvient tout d'abord à donner une identité au défunt : il s'agit de Marcel Vivien (cinquante-cinq ans). Puis, patiemment, il recherche sa famille et scrute son passé.

    Ebéniste installé à Montmartre, Marcel Vivien quitte tout, un jour de 1945, pour suivre une jeune femme nommée Nina Lassave (vingt-et-un ans). Il laisse derrière lui son métier, son épouse, Gabrielle, et Odette, sa fillette. Six mois plus tard, on perd toute trace des amants.

    Gabrielle Vivien refuse d'aider Maigret dans son enquête. Elle n'a jamais pardonné à son mari et, au contraire, lui voue une haine féroce. Sa fille, qui a aujourd'hui vingt-huit ans, se montre plus coopérative. Mais c'est surtout un appel anonyme qui conduit Maigret sur les traces d'un suspect. Un certain Louis Mahossier, la cinquantaine, entrepreneur de peinture à Montmartre. Le soir du crime, il aurait justement dîné dans un restaurant des Hallles…

    C'est à La Baule, en vacances avec sa femme, que Maigret met la main sur Mahossier. Il le ramène à Paris et le confronte à trois témoins, qui le reconnaissent formellement et affirment l'avoir vu proche de Marcel Vivien le soir où il a été tué.

    Bien que sa cause semble perdue, Louis Mahossier nie farouchement. Il ne connaît pas Vivien, ne se trouvait pas aux Halles la nuit du meurtre et jure ne pas posséder de revolver depuis des lustres. Sur ce dernier point, il est cependant contredit par sa cuisinière, Mlle Berthe, qui ne l'apprécie guère et est entièrement dévouée à son épouse. Et d'après Mlle Berthe, le pistolet en question s'est toujours trouvé dans la chambre à coucher de ses patrons… du moins jusqu'à sa récente disparition !

    En épluchant les journaux de 1946, Maigret tombe sur un fait divers daté du 16 août, qui relate le meurtre d'une jeune femme de vingt-deux ans, retrouvée nue et étranglée dans sa chambre. Une affaire classée faute de preuve. Mais non dénuée d'intérêt pour Maigret puisque la victime n'est autre que Nina Lassave…

    L'étau se resserre définitivement autour de Mahossier, car Maigret comprend très vite qu'il connaissait Vivien à l'époque de sa disparition. Le commissaire établit ensuite que peu de temps après avoir tout quitté pour Nina Lassave, Vivien découvre qu'elle est aussi la maîtresse de Mahossier. Fou de rage, il la tue et disparaît.

    De son côté Mahossier se jure de venger Nina. Il attendra vingt ans avant que le hasard lui permette de retrouver la trace de Marcel Vivien. Dînant un soir aux Halles, il aperçoit des hommes en train de décharger des caisses de légumes. Parmi eux, un clochard dans lequel il reconnaît l'ancien ébéniste.

    Louis Mahossier rentre chez lui à la hâte, s'empare de son revolver et retourne aux Halles. Il attend que Vivien ait terminé son travail, le suit jusque dans la maison en démolition qui lui servait de logis, et l'abat sur sa paillasse.



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