Maigret et son mort
Roman

  • Rédaction
    325 W. Franklin Street, Tucson (Arizona, U.S.A.), du 8 au 17 décembre 1947.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été détruit par l'auteur.

    Enveloppe de teinte chanvre foncé sur laquelle figurent les noms de quatorze personnages (dont cinq caractérisés, plus six barrés), quinze noms de lieux (plus quatre barrés) et des renseignements divers (un type de voiture, une plaque d'immatriculation)..
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune [ ? ].

    Au début du mois de mars 1948, « L'Intransigeant » publie un feuillet publicitaire annonçant — dès le lundi 8 mars — la publication du dernier roman de Simenon, Maigret et son mort. Cet encart donne, en page 3, des extraits du roman, avec une illustration.


     


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : mai 1948.
    Paris, Presses de la Cité ; 18,5 x 12 cm, 247 pages ; couverture blanche papier fort, jaquette illustrée en couleurs.
    Pas de grands papiers.


      Maigret et son mort, 1948.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    Tirages numérotés :
    Achevé d'imprimer : juillet 1956.
    Paris, Presses de la Cité ; 17 x 11,5 cm, 217 pages ; couverture en carton léger, illustration photo sur fond noir (« Maigret » est imprimé en couleurs).
    100 exemplaires sur Alfa Cellunaf, numérotés de 1 à 100.


      Maigret et son mort, 1956.
    Réédition.


    Achevé d'imprimer : juillet 1956.
    Paris, Presses de la Cité ; 17 x 11,5 cm, 217 pages ; couverture en carton léger, illustration photo sur fond noir (« Maigret » est imprimé en couleurs).
    100 exemplaires sur Alfa Cellunaf, numérotés de 1 à 100.
    L'image de couverture provient d'une réédition de 1951.
    La justification du tirage porte la mention erronée : « constituant l'édition originale ».


      Maigret et son mort, 1951.
    Réédition.


    Autre(s) réédition(s) :


      Maigret et son mort, 1951.
    Réédition.


      Maigret et son mort, 1986.
    Réédition (Presses de la Cité).


    En bandes dessinées :

    Dessin : Philippe Wurm.
    Adaptation et scénario : Odile Reynaud.
    Achevé d'imprimer : septembre 1992.
    Bruxelles, C. Lefrancq ; Monaco, Le Rocher ; 32 cm, 48 pages.
    Tirage de luxe à 550 exemplaires numérotés et signés par les auteurs, le coloriste et le dessinateur des décors (vues de Paris).


     

    À droite : couverture du tirage de luxe ; à gauche : couverture du tirage courant.


      Dessin original de Philippe Wurm,
    en dédicace sur l'un des albums.


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome XIII.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 2.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 2.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret und sein Toter.
    On trouve aussi : Maigret nimmt Urlaub.


      Maigret und sein Toter, 1948.
    Edition allemande [ ? ].


      Maigret und sein Toter, 1955.
    Edition allemande (Der Bücherbote)..


    En anglais :
    1964 : Maigret's Dead Man (première édition américaine).
    1964 : Maigret's Special Murder (première édition anglaise).

    En italien :
    1954 : Ben tornato, Maigret.
    On trouve aussi : Il morto di Maigret.


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Sous le titre The Winning Ticket, téléfilm anglais d'Harold Clayton.
    Scénario : Giles Cooper.
    Avec: Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville Jason, Victor Lucas, George Pravda, Nadja Regin, Michael Reeves, Michael Ripper, Marianne Stone…
    Première diffusion : BBC TV (Grande-Bretagne), le 13 novembre 1961.

    Maigret et son mort, téléfilm français de Claude Barma.
    Adaptation et dialogues : Jacques Rémy et Claude Barma.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Dominique Blanchar, Maurice Bourbon, Stefan d'Ub, Ottavio Escali, Nicole Gueden, François Cadet, Nicole Gueden, Clément Michu, Jacques Fontan, Zoica Lozic…
    Première diffusion : TV 1 (France), le 28 novembre 1970.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 11].


  • Intrigue
    Un inconnu portant un chapeau gris est traqué dans Paris (France) par des hommes qui se relaient pour l'épuiser. Des quartiers de la Bastille, de Bercy de Saint-Antoine et de Passy, le fuyard appelle plusieurs fois le siège de la P. J. au Quai des Orfèvres et demande au commissaire Maigret la protection de la police.

    A chaque fois, l'inconnu téléphone d'un bar ou d'un café qu'il doit rapidement quitter afin d'échapper à ses agresseurs. Maigret lance l'inspecteur Janvier sur ses traces, mais celui-ci ne parvient pas à le rejoindre. Les appels cessent en début de soirée. Peu avant minuit, une patrouille avertit Maigret qu'un cadavre vient d'être découvert place de la Concorde. La victime a été tuée d'un coup de couteau, puis défigurée.

    Plusieurs témoignages indiquent que le cadavre a été transporté dans une Citroën jaune, préalablement aperçue en stationnement sur le quai de Charenton, non loin d'un bistrot appelé Le Petit Albert. Maigret se rend sur place et trouve les portes du débit de boissons ouvertes et la maison vide. Il lui vient alors l'idée d'y installer l'inspecteur Chevrier et sa femme Irma, qui feront office de tenanciers dans le but de troubler l'assassin. En effet, celui-ci ne manquera pas d'être étonné de ne pas trouver l'établissement fermé au lendemain de la mort de son propriétaire. Car la victime est identifiée comme étant le propriétaire du bistrot, un nommé Albert Rochain (entre trente et quarante ans).

    Le stratagème imaginé par Maigret ne tarde pas à porter ses fruits. Le lendemain du crime, un homme à l'allure suspecte se présente au Petit Albert et prend la fuite sans avoir consommé. Le commissaire demande à Lucas de le prendre en filature. Gêné par la présence de Lucas, qu'il a immédiatement repéré, l'individu peine à rejoindre ses complices. Ce sont d'ailleurs eux qui interviendront au moment où il se rapprochera trop près de leur planque. Ils l'abattent d'une balle de revolver, pour ne pas prendre le risque d'être découverts par la police.

    L'homme est rapidement identifié. Il s'agit d'un Tchèque, Victor Poliensky, un tueur qui fait partie de la bande dite de Picardie. Ces truands venus de l'Europe de l'Est s'attaquent à des fermes dont ils massacrent les habitants après les avoir torturés et dépouillés.

    La police boucle la rue du Roi-de-Sicile dans laquelle Poliensky a été abattu et, après une rafle d'envergure, découvre l'hôtel miteux qui sert de repaire à ses compatriotes. Le chef de la bande est une jeune Slovaque prénommée Maria (vingt-cinq ans). Au moment où Maigret fait irruption dans sa chambre, elle est sur le point d'accoucher.

    Le gang est mis hors d'état de nuire ; deux tueurs — Serge Madok et Carl Lipschiz — sont abattus dans la fusillade. Plus tard, Maigret procède à l'arrestation du cerveau du groupe, Jean Bronsky (trente-cinq ans), un Tchèque diplômé de l'Université de Vienne, en résidence à Paris où il se déclare cinéaste. C'est lui qui organisait les raids meurtriers en Picardie.

    Il lui arrivait régulièrement de jouer le produit des vols commis par ses fauves aux courses. A Vincennes, il a un jour perdu un papier de sa poche. C'est le petit Albert Rochain qui l'a ramassé et le Tchèque l'a surpris en train de le glisser ensuite dans son veston. Ce papier est un ticket de train à destination de Goderville, qui évoque l'un des récentes et plus sinistres hécatombes des tueurs de Picardie.

    Rochain, qui lui aussi jouait aux courses, croyait avoir mis la main sur un tuyau. Il avait plutôt signé son arrêt de mort. Malgré sa récente maternité, Maria n'échappera certainement pas à la guillotine. Nine, la veuve d'Albert, se déclare cependant prête à adopter le bébé…

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