La patience de Maigret
Roman

  • Rédaction
    Epalinges (Vaud, Suisse), du 25 février au 9 mars 1965.


  • Manuscrit
    Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie n'a pas été précédée d'un manuscrit autographe.
    Tapuscrit sur papier japon butterfly ; 170 feuillets ; corrections de l'auteur à l'encre noire, mots barrés au crayon bleu gras ; signé et daté de : Epalinges, le 9 mars 1965.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).

    L'enveloppe jaune, sur laquelle figurent les notes préparatoires de l'auteur, est intitulée Maigret et M. Paul, La plus longue enquête de Maigret et La patience de Maigret.


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le quotidien « Le Figaro », n° 6'610-6'632 du 29 novembre au 24 décembre 1965 (soit 23 livraisons).







    La patience de Maigret, 1965.
    Publication en préoriginale.



  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 15 novembre 1965.
    Paris, Presses de la Cité ; 17 x 11,5 cm, 183 pages ; couverture en carton léger, illustration en couleurs (pipe et ronds de fumée).

    Tirage de tête
    60 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 60.

    L'illustration de la couverture est la même pour les deux tirages (tirage de tête et tirage courant).


      La patience de Maigret, 1965.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    [En préparation].


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome XXIII.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 13.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 13.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigrethat Geduld.
    On trouve aussi : Maigret lässt sich Zeit.

    En anglais :
    1966 : Maigret Bides His Time (première édition américaine).
    1966 : The patience of Maigret (première édition anglaise).


      Maigret Bides His Time, [ ? ].
    Edition américaine
    (Harcourt Brace Joovanovich).


      Maigret Bides His Time, [ ? ].
    Edition [ ? ].


    En italien :
    1968 : La pazienza di Maigret.



  • Remarque(s)
    La rédaction de La patience de Maigret est suspendue du 2 au 7 mars par une grippe. Il s'agit d'un cas rarissime d'interruption qui n'ait pas entraîné l'abandon pur et simple du travail réalisé jusque-là.

    Les personnages de Manuel Palmari, la soixantaine, truand rangé, et de sa jeune maîtresse, Aline Bauche, apparaissent aussi dans Maigret se défend, écrit et publié en 1964. Ce roman est, en quelque sorte, le prologue de La patience de Maigret.


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    La patience de Maigret, téléfilm français d'Alain Boudet.
    Scénario et dialogues : Christian Watton.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Jean-Pierre Kalfon, Elizabeth Margoni, Robert Manuel, Colette Emmanuelle, Pierre Laffont, Serge Berri, Annick Tanguy, François Cadet, Jean-François Devaux…
    Première diffusion : Antenne 2, le 25 avril 1984.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 63].

    Sous le titre The Patience of Maigret, téléfilm anglais de James Cellan Jones.
    Scénario et dialogues : Alan Plater.
    Avec : Michael Gambon (Maigret), Geoffrey Hutchings, Jack Galloway, James Larking, Ciaran Madden, John Moffat, Christian Rodska, Cheryl Campbell, Trevor Peacock, Rachel Fielding, Greg Hicks, Ann Todd…
    Première diffusion : [ ? ], le 2 septembre 1992.

    La patience de Maigret, téléfilm français d'Andrzej Kostenko.
    Scénario et dialogues : Gildas Bourdet.
    Avec : Bruno Crémer (Maigret), Agnès Soral, Vincent Martin, Fernand Berset, Erick Deshors, Claude Faraldo, Ewan MacLaren, Josef Sebek, Marie-Christine Rousseau, Petr Jaki, Marck Libert, Michel Crémadès…
    Première diffusion : France 2, le [ ? ] 1993.
    [Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer ; 9].


  • Intrigue
    Depuis vingt ans, des vols de bijoux sont commis par un gang que Maigret n'a jamais pu confondre. Même s'il soupçonne Manuel Palmari d'en être le cerveau, il ne réussit pas à en établir la preuve.

    Palmari fait partie des truands de la vieille école — celle que le commissaire affectionne — et, à soixante ans, donne l'image d'un homme retiré du Milieu. Occasionnellement, il a été indicateur de police, ce qui lui a valu de perdre l'usage de ses jambes à la suite d'un règlement de comptes. Venu de Corse, Palmari a débuté comme souteneur, puis est devenu patron d'un restaurant huppé, Le Clou doré.

    Aline Bauche (vingt-cinq ans), une ancienne prostituée est la maîtresse de Palmari. Elle vit avec lui, l'appelle affectueusement papa et représente son seul contact avec l'extérieur. Aussi Maigret l'a-t-il placée sous haute surveillance.

    L'assassinat de Manuel Palmari, dans son appartement de la rue des Acacias (Paris, France), offre à Maigret l'occasion longtemps attendue de faire toute la lumière sur l'affaire des vols de bijoux.

    Aline Bauche joue la veuve éplorée tandis que l'enquête menée par Maigret établit que Palmari, profondément épris de sa maîtresse, a fait d'elle une femme riche en lui léguant toute sa fortune. En effet, c'est elle qui est propriétaire de l'immeuble qu'elle habite avec la victime, du restaurant Le Clou doré, ainsi que d'un hôtel de passe dans lequel elle s'est réservé un appartement.

    Elle y reçoit, à l'insu de Palmari, un homme d'environ quarante ans, Fernand Barillard. Ce représentant de commerce est spécialisé dans la vente de coffrets et d'écrins destinés aux bijouteries. Il fait partie de la bande à Palamari et a été engagé par le caïd lui-même. Son rôle consiste à repérer les bijouteries et à fournir, sur elles, toutes les informations nécessaires au braquage. Le vol est ensuite effectué par des jeunes gens, sans casier judiciaire et venus de province. Ainsi, en cas d'arrestation, ils sont dans l'impossibilité de fournir des informations compromettantes.

    Une fois dérobés, les diamants sont refaçonnés par un vieux Juif letton (à peu près septante ans) et sourd-muet. Son vrai nom est Victor Krulak mais, en 1940, à la faveur du désordre créé par les bombardements de Douai, il se fait passer pour le grand-père d'une orpheline belge, Mina Claes, dont il emprunte le nom pour devenir Jef Claes.

    La petite orpheline a grandi. Elle a aujourd'hui une trentaine d'année et est mariée à un certain… Fernand Barillard ! Lorsque Maigret comprend que le représentant de commerce est aussi l'amant d'Aline Bauche, il imagine aisément les riches perspectives qui peuvent désormais s'offrir à lui.

    Maigret traquait sans succès le gang de Palmari depuis vingt ans. Deux jours d'enquête — les 7 et 8 juillet — seront suffisants pour le démanteler. Mais il ne parviendra cependant pas à éviter qu'un second meurtre soit commis.

    La victime est le vieux tailleur de diamants, Jef Claes, retrouvé pendu dans la cave de l'immeuble appartenant à Palmari, où il était tenu séquestré pour son travail. Mais c'était un témoin qui pouvait être gênant. Fernand Barillard n'a donc pas hésité à le supprimer.

    Maigret arrête Barillard et l'inculpe des meurtres de Claes et de Palmari.

    Il arrête également Aline Bauche, pour sa complicité dans le meurtre de Manuel Palmari : c'est elle qui a fourni à Barillard l'arme qui a tué le chef du gang. Et là, c'est au juge qu'il appartiendra de dire qui, d'Aline ou de Fernand, est le plus coupable.

    Pour Maigret, l'enquête est terminée.




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