Une confidence de Maigret
Roman

  • Rédaction
    « Noland », Echandens (Vaud, Suisse), du 26 avril au 3 mai 1959.


  • Manuscrit
    Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie n'a pas été précédée d'un manuscrit autographe.
    Tapuscrit sur papier japon surfin ; feuilles percées 154 feuillets ; corrections de l'auteur à l'encre noire ; signé et daté de : Noland, le 3 mai 1959.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le quotidien « Le Figaro », n° 4'654-4'673 du 24 août au 15 septembre 1959 (soit 20 livraisons).







    Une confidence de Maigret, 1959.
    Publication en préoriginale (l'image présentée ici est celle de la dernière livraison).



  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : septembre 1959.
    Paris, Presses de la Cité ; 17 x 11,5 cm, 184 pages ; couverture illustrée en couleurs (pipe et ronds de fumée).

    Tirage de tête
    100 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 100.

    L'illustration de la couverture est la même pour les deux tirages (tirage de tête et tirage courant).


      Une confidence de Maigret, 1959.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    [En préparation].


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome XXI.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 10.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 10.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigrets Geständnis.
    On trouve aussi : Maigret und der Fall Josset.


      Maigret und der Fall Josset, 1960.
    Edition allemande (Kiepenheuer & Witsch)


      Maigret und der Fall Josset, [ ? ].
    Edition allemande (Kiepenheuer & Witsch)


    En anglais :
    1982 : Maigret and the Millionaires (première édition américaine).
    1968 : Maigret Has Doubts (première édition anglaise).


      Maigret Has Doubts, [ ? ].
    Edition [ ? ].


    En italien :
    1961 : Una confidenza di Maigret.



      Una confidenza di Maigret, 1993.
    Edition italienne hors commerce
    (supplément de « L'Unità »).


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Sous le titre A Man Condemned, téléfilm anglais de Terence Williams.
    Scénario et dialogues : Roger East.
    Avec : Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville Jason, Victor Lucas, Patricia Laffan, Terence de Marnay, Ballard Berkeley, Trader Faulkner, Philip Madoc…
    Première diffusion : BBC TV, le 29 octobre 1963.

    Une confidence de Maigret, téléfilm français d'Yves Allégret.
    Adaptation et dialogues : Jacques Rémy et Claude Barma.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Pierre Clémenti, Olga Georges-Picot, Jean-Marie Proslier, Maxence Mailfort, Jean-Claude Dauphin, Jean-Pierre Castaldi, Christophe Bourseiller…
    Première diffusion : Antenne 2, le 30 mai 1981.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 50].


  • Intrigue
    Le récit de l'affaire Josset est une confidence que Maigret fait à son ami, le docteur Pardon. Persuadé de l'innocence du condamné, le commissaire raconte avec amertume son enquête, mettant l'accent sur certains problèmes de conscience qu'il a pu rencontrer dans une profession où il est amené à rechercher la vérité et à fournir aux jurés d'une Cour d'Assises les éléments à partir desquels ils se feront une opinion. L'affaire évoquée date de plusieurs années. Elle a eu pour cadre le quartier d'Auteuil (Paris, France).

    Adrien Josset est un homme de condition modeste et sans grande envergure. De simple pharmacien, il devient directeur dans une entreprise de produits pharmaceutiques grâce à la fortune de son épouse, Christine, née Fontane.

    L'amour passionné que se vouaient les deux époux n'est — depuis quelques années — plus qu'une certaine complicité. Josset a d'ailleurs une maîtresse, sa secrétaire, Annette Duché. Elle a vingt ans, il en a le double.

    Un soir, les deux amants sont surpris par le père d'Annette, Martin Duché, chef de bureau à la Sous-Préfecture de Fontenay-le-Comte, venu rendre visite à sa fille. Par lâcheté, Josset promet au fonctionnaire d'épouser sa fille. Après avoir pris cet engagement, il rentre chez lui, en traînant de bar en bar, jusqu'à l'ivresse.

    A partir de ce moment là, les événements prennent une désagréable tournure et la vérité devient très difficile à cerner.

    D'après le rapport du médecin légiste, Christine Josset a été assassinée dans sa chambre à coucher entre 22 heures et 1 heure du matin. Elle a reçu vingt-et-un coups de couteau.

    Adrien Josset, lui, affirme être arrivé chez lui à en pleine nuit et avoir découvert le cadavre. Certain que le meurtre lui serait imputé, il fait sommairement sa valise, décide de partir pour l'Amérique du Sud, se rase, passe à son bureau vider le coffre-fort, avant de revenir chez lui et de renoncer à fuir.

    Il attend encore plusieurs heures, qu'il passe à boire, et se présente ensuite dans un poste de police pour annoncer la mort de sa femme. Maigret, qui a interrogé Josset, est frappé par son extrême souci d'exactitude dans sa façon de témoigner des événements qu'il vient de vivre. Et bien que tout plaide logiquement contre lui, le commissaire a tendance à le croire innocent.

    Ce n'est pas l'avis de la presse à sensation, qui s'empare de l'affaire et dresse l'opinion publique contre Adrien Josset.

    Ne pouvant supporter de voir sa fille mêlée à cette tragique histoire, Martin Duché se suicide. L'annonce de la mort de l'honnête homme déshonoré et la révélation sur l'avortement que sa fille Annette a subi quelques mois avant le drame ne fait qu'accroître le climat de haine envers Josset. Les lettres anonymes pleuvent, tandis que Me Lenain — spécialisé dans les procès retentissants et surnommé l'avocat des causes désespérées — tente de prouver que d'autres individus sont susceptibles d'avoir tué Christine Josset.

    Me Lenain démontre que Christine — dont le couple partait à vau l'eau — s'était entourée de jeunes gens qu'elle entretenait par besoin de domination. Parmi ses protégés, un certain Popaul, que l'avocat désigne comme étant un petit truand.

    Ce Popaul, Maigret le traquera en vain.

    Adrien Josset est jugé. Dans l'hostilité et la passion, le procès est mené au pas de charge. Sa culpabilité paraît tellement évidente que l'affaire est réglée rapidement. Impuissant, Maigret assiste au procès et entend prononcer la peine de mort. Josset sera décapité.

    Deux ans plus tard, alors qu'il s'occupe d'une affaire de traite des blanches, Maigret interroge un homme dans son bureau du Quai des Orfèvres. Au hasard d'une question, l'inculpé apprend au commissaire qu'il a rencontré au Venezuela un truand qui se vantait, un soir d'ivresse, d'avoir saigné sa maîtresse. Le gars se faisait appeler Popaul et disait qu'il avait assassiné une femme du monde, une certaine Christine, qui s'était toquée de lui…

    Mais tout cela est bien vague. D'ailleurs, Popaul existe-il vraiment ? Et, dans cette affaire Josset, qui a menti ? Qui a dit la vérité ?




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