Amour d'exilée
Roman sentimental

  • Pseudonyme
    Jean du Perry.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.



  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : pas d'achevé d'imprimer [date de parution présumée : octobre 1924].
    Paris, J. Ferenczi et Fils ; 14 x 10,5 cm, 79 pages ; couverture illustrée en couleurs (Georges Vallée) ; 40 centimes.
    Collection « Le Petit Livre », n° 632.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

    [En préparation].



  • Intrigue
    Denise Sabatié est une adolescente de seize ans à peine. Elle vit avec son père à Calcutta (Inde orientale). Celui-ci est un aventurier dont l'existence se nourrit d'expédients. Jadis, il a quitté Paris, abandonnant son épouse et emmenant avec lui sa fille, qui n'avait alors que deux ans.

    Le jour où Denise apprend que son père l'a promise à Douglas Bikkings, un riche chef anglais des Services Administratifs de Calcutta, elle s'enfuit et se cache à bord d'un navire en partance pour la France. Le capitaine et le lieutenant du navire ne tardent toutefois pas à découvrir la présence de la jeune fille. Emus par son histoire, ils décident de ne pas la renvoyer à terre.

    Le sort de Denise ne laisse pas le lieutenant Georges de Bernier indifférent et son intérêt envers la jeune fille ne tarde pas à se transformer en affection. Il va même rapidement jusqu'à envisager le mariage. Malheureusement, à Paris, sa famille ne veut pas entendre parler d'une pareille mésalliance. Dès que Georges repart vers l'Extrême-Orient exercer son dur métier d'officier de la marine, sa mère fait croire à Denise qu'il ne l'aime plus. Raison pour laquelle il aurait embarqué sans prendre le temps de l'avertir. La jeune fille se refuse à croire Mme de Bernier, mais dans un premier temps la machination de celle-ci aboutit puisque les lettres que s'écrivent les amoureux ne trouvent pas leur destinataire...

    Entre-temps, Denise est engagée en tant qu'ouvrière auprès de la célèbre modiste Marthe Demony. Elle travaille sous les ordres de la triste Mlle Pillet, qui ne manque pas une occasion de la brimer. Dès que Mlle Pillet découvre que Denise est enceinte, elle exige qu'elle quitte son emploi.

    Désespérée et sans ressources, la jeune fille pense à se suicider. Elle est toutefois sauvée par sa riche patronne, qui a pitié d'elle et se révèle être... sa propre mère ! Rien ne vaut un tel retournement de situation pour que les choses s'arrangent : grâce à la fortune que Denise apporte en dot à la famille de Bernier, le mariage avec Georges a lieu dès le retour du lieutenant.

    La fin du roman est heureuse les poncifs du genre l'exigent mais elle est aussi morale. En effet, les jeunes mariés abandonnent la dot de Denise aux pauvres ouvrières modistes auxquelles la maternité enlèvera momentanément leur gagne-pain.



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