La femme 47
Roman sentimental

  • Pseudonyme
    Georges Sim.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 1930.
    Paris, A. Fayard ; 18,5 x 12 cm, 251 pages ; couverture illustrée en couleurs (Gino Starace) ; 2,25 Fr.
    Collection « Le Livre populaire », n° 257.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      La femme 47, 1930.
    Edition originale.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

    [En préparation].


  • Remarque(s)
    Hormis ce qu'elle concède à l'espionnage, l'intrigue de La femme 47, sera reprise par l'auteur dans La femme ardente, publié sous le pseudonyme de Jean du Perry (Paris, J. Ferenczi et Fils, 1930).


  • Intrigue
    L'avocat parisien Henry Cazenave est veuf. Il a un fils, Philippe, étudiant, et une fille, Gilberte, fiancée à Gérard Debray, un jeune homme brillant qui occupe un poste important à la Défense Nationale. Au cours d'un voyage à Essen (Allemagne), Cazenave rencontre Mary Bell, une femme envoûtante dont il s'éprend et qui accepte de l'accompagner à Paris, où elle devient sa maîtresse.

    A peine a-t-il la connaissance de Mary que Philippe tombe amoureux d'elle. Il faut dire que la jeune femme ne fait rien pour décourager son empressement. Pourtant, lorsque Philippe découvre que Mary se donne à son père, il tente de mettre fin à ses jours mais ne réussit qu'à se blesser.

    A la suite de cet événement, Henry décide de se lancer dans la politique afin de noyer ses problèmes dans le travail. Quant à Philippe, il se rend en convalescence à Méry-sur-Cher, où l'un de ses amis possède une maison de campagne. Là, il fait la connaissance de Blanche Bellenant, une jeune fille qui vit chez un couple de paysans du village. Ils ne tardent pas à tomber rapidement amoureux l'un de l'autre.

    Une fois par mois, Blanche reçoit la visite de sa mère. De loin, Philippe surprend les deux femmes et a la désagréable surprise de reconnaître Mary Bell, qui n'est autre que la mère de sa bien-aimée. Philippe raconte alors à Blanche les conditions qui l'ont amené à côtoyer Mary Bell. Cette révélation ébranle nerveusement la jeune fille, qui tombe malade et refuse désormais de voir sa mère.

    Ne pouvant tolérer cette situation, Mary Bell convoque à Méry-sur-Cher Philippe et Henry Cazenave, ainsi que Jacques Normand, un romancier à succès qu'elle fréquente à Paris et qui est aussi un ami d'Henry. A ces trois hommes, elle décharge le lourd fardeau qui l'étouffe.

    Dans le petit village des environs de Samois, Mary connaît une enfance et adolescence pleines de bonheur et d'insouciance. Alors qu'elle n'a pas encore vingt ans, elle est séduite par trois jeunes Parisiens venus pique-niquer dans la forêt de Fontainebleau. Après l'avoir enivrée, les jeunes gens ont abusé d'elle. Mary s'est alors réfugiée à Paris où, en secret, elle a donné naissance à Blanche, qu'elle a ensuite placée à Méry.

    La jeune femme a ensuite mené une vie d'aventures qui l'a conduite en Angleterre, en Belgique, en Autriche et en Turquie. En 1914, lorsque la guerre éclate, elle sert les intérêts français en participant à des activités de contre-espionnage. Malheureusement, elle a été découverte par un espion allemand surnommé Fritz-la-Taupe, le seul homme qui n'ait pas succombé à ses charmes. A la fin du conflit, Fritz a menacé Mary de révéler ses activités à sa fille si elle ne continuait pas de travailler pour lui.

    Envoyée par Fritz en mission à Essen, Mary rencontre par hasard Henry et reconnaît en lui l'un des trois jeunes gens qui l'ont jadis violée. Décidée à se venger de Cazenave en détruisant sa famille, elle devient sa maîtresse et entreprend ensuite de dresser le père contre le fils. Malgré sa haine envers Cazenave, Mary a souffert de la réaction de Philippe et de sa tentative de suicide.

    A la suite de cette confession, Jacques Normand avoue à Mary qu'il est l'un des trois jeunes à l'avoir saoulée, mais qu'il est le seul à l'avoir violée. Pour réparer sa faute, il propose à Mary - alias Marie Bellenant - de l'épouser. Ce qu'elle accepte.

    Marie et Blanche se réconcilient et l'histoire se termine par deux mariages supplémentaires. Celui, prévu, de Gilberte Cazenave et Gérard Debray ; puis celui de Philippe et Blanche. Quant à Henry, il est trop absorbé par ses affaires pour songer à autre chose que sa profession et sa politique.


  • Sources
    Ouvrages consultés et informations relatives aux recherches bibliographiques.


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