La fiancée fugitive
Roman sentimental

  • Pseudonyme
    Jean du Perry.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.



  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : juin 1925.
    Paris, J. Ferenczi et Fils ; 16 x 10,5 cm, 63 pages ; couverture illustrée en couleurs (R. Courtois) ; 40 centimes.
    Collection « Mon livre favori », n° 221.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

    [En préparation].



  • Remarque(s)
    Dans L'autre univers de Simenon, Michel Lemoine précise que le patronyme « Molinier » n'a pas été inspiré à Simenon par celui d'un protagoniste des Faux-Monnayeurs, puisque La fiancée fugitive voit le jour le mois même où Gide achève la rédaction de ce qu'il considère comme son seul roman (le 8 juin 1925). Curieuse coïncidence, néanmoins, s'agissant d'une œuvre on ne peut plus mineure de Simenon et d'une œuvre majeure de Gide, quand on sait que les deux écrivains ne se connaîtront qu'une dizaine d'années plus tard.


  • Intrigue
    Paris (France). Berthe Molinier est fiancée à Yvan Banine, un artiste-peintre d'origine slave. Tous deux mènent une existence paisible. Celle-ci est cependant bouleversée par Jean, le frère de la jeune femme. Il fréquente en effet un groupe d'anarchistes qui vient de commettre un attentat au coeur de la capitale.

    Ce groupe, mené par Isaac Goldstein, compte parmi ses membres un sosie de Banine. Il s'agit d'un dénommé Kostioukov. Aussi Goldstein entend-t-il se servir de cette stupéfiante ressemblance entre les deux hommes pour tromper Berthe Molinier. Car celle-ci vient d'hériter d'une importante somme d'argent que lui lègue une tante genevoise... mais elle ne le sait pas encore ! C'est Jean qui a appris la nouvelle et, à la place de l'intéressée, en a informé le chef des anarchistes.

    Goldstein fait alors croire à Berthe que son frère est l'auteur de l'attentat qui vient de secouer la capitale. Pour détourner les soupçons de la police, il l'enjoint de se rentre à Genève avec Yvan. Bien entendu, ce projet a été fomenté dans le dos de Banine et c'est Kostioukov qui se fera passer pour lui à l'occasion de ce voyage.

    La machination ourdie par Goldstein obtient un franc succès. Non seulement les anarchistes entrent en possession de l'héritage de Berthe, mais ils parviennent à la convaincre d'épouser sur le champ Banine-Kostioukov. Puis, sous le fallacieux prétexte d'assurer sa sécurité, ils la tiennent enfermée dans un chalet non loin de Genève.

    Mais tout s'arrange grâce à celui par lequel le malheur est arrivé, c'est-à-dire Jean Molinier. Pris de remords, celui-ci réussit à retrouver sa sœur alors que Goldstein tente de la violer. Jean tue Goldstein, puis dénonce le groupe d'anarchistes à la police. Mais cette trahison lui vaudra d'être abattu à son tour par Kostioukov.

    De retour à Paris, Berthe retrouve enfin son fiancé, le vrai Banine, éberlué par tous les événements qui se sont produits à son insu.



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