La maison de la haine
Roman sentimental

  • Pseudonyme
    Christian Brulls.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : juin 1931.
    Paris, A. Fayard ; 26,5 x 18,5 cm, 62 pages ; couverture beige avec une illustration en noir ; 1,25 Fr.
    Collection « Les Maîtres du roman populaire », n° 404.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      La maison de la haine, 1931.
    Edition originale.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

    [En préparation].


  • Remarque(s)
    Dans L'autre univers de Simenon, Michel Lemoine précise que le contrat pour l'édition de La maison de la haine a été signé avec l'éditeur A. Fayard le 26 mai 1930. Il s'agit d'une date très importante dans la carrière de Simenon puisque c'est ce jour-là aussi qu'a été signé le contrat de Pietr-le-Letton, le premier « Maigret » officiel et le premier roman que l'auteur signera de son patronyme. Rappelons cependant que ce roman ne paraîtra qu'un an plus tard, en mai 1931 (Paris, A. Fayard).


  • Intrigue
    Architecte naval à Dunkerque (Nord, France), Georges Monnet est amoureux de Marthe Malvoisin, fille du patron d'une prospère fumerie de harengs. Sans qu'on sache pourquoi, cet homme déteste sa fille, qu'il a pourtant choyée pendant une grande partie de sa jeunesse. Cette haine est partagée par Léon, le frère de Marthe. Aussi le père et le fils s'unissent-ils contre l'union de Marthe avec Georges. Un soir, celui-ci reçoit une balle de revolver qui le blesse grièvement.

    Pendant qu'on le soigne et qu'il est obligé de garder le lit, Georges demeure sans nouvelles de sa bien-aimée. Sa patience étant à bout, il demande à sa mère d'aller se renseigner auprès des Malvoisin. Elle est, bien sûr, immédiatement rejetée par le père, qui ne se gêne pas de l'injurier. Malgré l'état de faiblesse dans lequel il se trouve, Georges se rend à son tour chez le père Malvoisin et, pour venger sa mère, le plonge tête la première dans un baquet aux harengs de la fumerie. Puis il rentre chez lui, où il s'évanouit ; sa blessure s'étant rouverte.

    Lorsque Georges reprend conscience, on lui apprend que Malvoisin a été retrouvé mort dans son bac à harengs. Léon accuse Georges — qui est arrêté par la police — et profite de la situation pour éloigner Marthe de Dunkerque. L'avocat de Georges se montre d'une grande efficacité en retrouvant un témoin du drame : Malvoisin n'a pas été tué par Georges, mais achevé par son propre fils, qui hait son père autant que sa sœur.

    Georges est libéré et retrouve Marthe, qui lui livre le secret de sa famille. Elle n'est pas la fille de Malvoisin, mais celle d'un officier de marine que sa mère a jadis aimé. Cette naissance illégitime n'a été n'a été révélée que tardivement à Malvoisin père et fils, qui se sont mis dès lors à abhorrer la jeune femme. Dès lors, Georges et Marthe peuvent s'épouser librement.

    Quant à Léon, il meurt des suites d'une crise de delirium tremens dans l'asile d'aliénés où il a été enfermé.

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