Notice bibliographique

Intrigue
Ernst Ebner — inscrit sous le matricule 12 à la prison de Wilhelmshaven (Allemagne) — n'est pas un détenu comme les autres. Non seulement, il est à la tête d'une bande internationale de malfaiteurs, mais en plus, il entre et sort de l'établissement comme il veut. Il doit son sésame au chantage qu'il menace d'exercer sur le directeur de la prison, Erickmann, dont le fils Einrich s'est compromis dans des spéculations frauduleuses. Grâce à ses allées et venues, Ebner continue de diriger les activités de sa bande, qui projette un cambriolage d'envergure en France, vraisemblablement dans la capitale.

L'inspecteur Sancette, de la P. J. parisienne, est au courant des agissements d'Ebner et en informe sa hiérarchie. Puis il se rend à Wilhelmshaven où il entend rencontrer Erickmann. Il tombe cependant sur Einrich et sa sœur, Elsa, qui ne tardent pas à comprendre les intentions du policier à l'égard d'Ebner. Ils capturent Sancette et, le croyant mort, jettent son corps à l'intérieur d'un torpilleur abandonné dans la zone portuaire après la Première Guerre mondiale.

A Paris, la Sûreté apprend que la bande d'Ebner frappera une banque du boulevard Haussmann. Malgré les précautions prises par la police, le cambriolage a lieu. Le commissaire Lucas et le brigadier Torrence, en charge de l'affaire, ont la conviction que Sancette y a participé...

Tandis que l'enquête piétine, Elsa vient déclarer aux autorités judiciaires et policières françaises que son frère Einrich a été empoisonné par Ebner et, afin de se venger de lui, leur révèle où se trouve le repaire des bandits. C'est ainsi que, dans une villa de Samois-sur-Seine où il a été emprisonné, la police retrouve Sancette. L'inspecteur avoue avoir pris part au cambriolage sous la contrainte et restitue l'argent de la banque qu'il a caché en lieu sûr.

Sancette se lance alors à la recherche d'Ebner. Il le retrouve au moment où celui-ci s'apprête à éliminer Elsa. Dans la lutte qui s'engage, la jeune femme est blessée par une balle que lui tire Ebner et le bandit est lui-même touché par Sancette. L'inspecteur est heureux de pouvoir arrêter, vivant, un adversaire pour lequel il éprouve une grande admiration.