Les noces d'Arlette
[Une orgie à Pithiviers]
Roman léger

  • Pseudonyme
    Jean du Perry.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    [Paris (France), en 1927 ou 1928 ( ? )].


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le texte existe sous forme dactylographiée. Le Fonds Simenon (Liège, Belgique) en possède une photocopie.


  • Texte inédit


  • Remarque(s)
    La publication de l'ouvrage n'est pas établie. Dans une lettre de Claude Menguy à Michel Lemoine du 15 novembre 1989 (citée par ce dernier dans L'autre univers de Simenon), le bibliographe estime pouvoir situer, sans prendre de gros risques, la publication non établie de ce petit roman au cours de l'année 1928.

    Sous titré petit roman folâtre, Les noces d'Arlette était certainement destiné à l'une des deux collections hebdomadaires (« Les Romans folâtres », paraissant le jeudi ou « Les Romans drôles », paraissant le samedi) de l'éditeur M. Ferenczi.

    Ces deux collections devaient concurrencer la Collection « Gauloise » des Editions Prima, mais elles ont rapidement été abandonnées, faute de succès.

    Les noces d'Arlette présente le développement d'une situation qui n'est pas sans rappeler la nouvelle intitulée Nuit de noces, signée Luc Dorsan et publiée en 1926 par les éditions Prima (collection « Gauloise », n° 58), avec Doubles noces et Les noces ardentes.


  • Intrigue
    Arthur Trinquet épouse Arlette Machu, la fille d'un notaire de Pithiviers (Loiret, France). La fête bat son plein. Afin de se préparer pour la nuit de noces, Arlette quitte l'assemblée et se retire dans sa chambre.

    Encore puceau et terriblement impatient de connaître sa femme, Arthur rejoint Arlette dans sa chambre et se précipite sur elle… sans toutefois se rendre compte qu'il est en train d'honorer Ninie, sa belle-sœur.

    Lorsque Bébert, le fiancé de Ninie apprend l'outrageuse méprise, il demande réparation ! Et exige de passer à son tour un moment avec Arlette, sa future belle-sœur. Me Machu - soucieux d'éviter un scandale - accepte la requête de Bébert.

    Bébert et Arlette s'isolent. Au grand dam d'Arthur, qui considère que les choses s'éternisent injustement. N'a-t-il pas, lui, été l'amant de Ninie que pendant trois petites minutes ? C'est alors à son tour de demander réparation, pour rattraper le temps perdu.

    Toujours pour éviter le scandale, Me Machu accorde à Arthur le droit de faire sienne Ninie pendant un moment encore.

    Ainsi, jusqu'à une heure du matin, Bébert et Arlette d'un côté, Arthur et Ninie de l'autre, se livrent à des ébats amoureux que certains invités de la noce ne vont pas tarder à imiter.



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