La pucelle de Bénouville
Roman léger

  • Pseudonyme
    Luc Dorsan.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 1927.
    Paris, Editions Prima ; 18,5 x 12 cm, 47 pages ; illustrations ; couverture illustrée en couleurs ; 1 Fr.
    « Collection Gauloise », n° 72.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      La pucelle de Bénouville, 1927.
    Edition originale.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

    [En préparation].


  • Intrigue
    Marie Carrelet est la dernière pucelle de Bénouville (Seine-Maritime, France) : elle est donc élue reine du village et, à ce titre, envoyée à Paris pour le rassemblement national des reines, abeilles et autres rosières. Quatre élus locaux l'accompagnent dans son voyage : Aubépin, le maire ; Torduchet, le maire adjoint, avec son oeil bigle et sa verrue sur le nez ; Moutonneau, le secrétaire, instituteur et président de la fanfare ; ainsi que Manillard, l'épicier et marchand de parapluies.

    Dans le train qui emmène les illustres représentants de Bénouville, Marie est dépucelée par un beau jeune homme, Jean, avec lequel elle s'enfuit dans Paris dès que le rapide s'y arrête. Sale coup pour les conseillers municipaux de Bénouville, qui perdent à la fois leur vierge et leur favorite. N'écoutant que leur courage, les édiles se lancent à la recherche de Marie dans les rues de la capitale. Leur chasse à la pucelle les conduit d'ailleurs à goûter tous les plaisirs et à se commettre dans une orgie qui les égare du but initial de leur quête... Mais ils font des rencontres qui leur permettent ne pas être bredouilles à la réception des reines ! Parce que, on s'en doute, ces messieurs ne réussissent pas à mettre la main sur la jeune femme.

    Alors, à la place de Marie, ils conduisent à l'Hôtel de Ville, où se tient le rassemblement tant attendu, des prostituées avec lesquelles ils ont festoyé tandis qu'ils tentaient de dénicher celle qui leur a fait faux bond. L'honneur de Bénouville est sauf. C'est le clin d'œil malicieux d'un patelin qui en vaut bien d'autres, malgré les mauvaises langues et malgré les cartes géographiques qui soutiennent qu'on n'y trouve que trois-cent vingt habitants et le bougnat.

    Quant à Marie Carrelet, elle réapparaît enfin. C'est acclamée par une foule en délire qu'elle est présentée comme... reine de Paris. Où elle décide d'ailleurs, après toutes ces émotions, de rester.


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