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Un monsieur
libidineux
Roman léger |
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Pseudonyme
Georges Sim.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
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Rédaction
Paris (France), [date non connue].
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication d'une préoriginale
Aucune.
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Edition originale
Achevé d'imprimer : 1927.
Paris, Editions Prima ; 18,5 x 12 cm, 174 pages ; couverture illustrée (Dufau) ; 6 Fr.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
Le roman est suivi de deux nouvelles : Trois personnages et l'amour et Une vraie jeune fille.
Un monsieur libidineux, 1927.
Edition originale.
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Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français
[En préparation].
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Intrigue
Paris (France). Joseph Oward, riche industriel, a pour habitude d'aller voir les filles tous les mardis. Les aléas du calendrier font que ce mardi-là est un Mardi gras et que ces demoiselles ont pris congé. Bref, un mardi catastrophe ! Et le pauvre Joseph n'est pas au bout de ses mésaventures. En effet, après avoir passé la nuit à errer dans les rues et à sentir s'exacerber son désir, il se méprend et tente de violer... un garde municipal.
Emmené au commissariat, Oward n'est libéré qu'au petit matin, à la condition expresse qu'il fournisse ensuite un certificat délivré par un médecin aliéniste. Joseph va donc consulter le docteur Goldenstein qui, en bon disciple de Freud, l'informe des tracas que lui cause sa libido et le déclare hystérique, sans qu'il soit pour autant nécessaire de lui faire prendre des médicaments ou de l'interner.
Joseph est fier de sa nouvelle condition de libidineux. Aussi, lorsqu'il découvre son épouse en galante compagnie et en situation équivoque, se montre-t-il de la plus grande compréhension. Ou plutôt d'une compréhension toute scientifique : sans doute est-elle, comme lui, libidineuse...
Un soir qu'il participe à une orgie en compagnie de dix femmes, il perd ses moyens et fuit en campagne, attribuant sa baisse de performance au mauvais climat de Paris. Dans le train qui l'éloigne de la capitale, il fait la connaissance d'Héloïse, une femme concupiscente. A Saint-Avoye, celle-ci arrive à destination. Joseph descend avec elle et passe quelques jours en compagnie de cette autre libidineuse.
L'air de la campagne n'est toutefois pas que bénéfique pour Oward, dont les rêves et les visions érotiques sont bientôt remplacés par un impérieux besoin de vengeance. Aussi rentre-t-il à Paris avec l'intention de castrer Antoine, l'amant de sa femme.
Ces histoires de libido lui ayant complètement dérangé l'esprit, on s'attend à ce que Joseph soit finalement enfermé. Ce ne sera toutefois pas le cas et, vingt ans plus tard, on le retrouve dans le cabinet du docteur Goldenstein... dont Antoine est aussi le patient.
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