Une femme a tué
Roman sentimental et policier

  • Pseudonyme
    Jean du Perry.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 4 juillet 1929.
    Paris, J. Ferenczi et Fils ; 16,5 x 10,5 cm, 95 pages ; couverture illustrée en couleurs (Georges Vallée) ; 75 centimes.
    Collection « Le Livre épatant », n° 384.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      Une femme a tué, 1929.
    Edition originale.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    Réédition :
    Achevé d'imprimer : 3 janvier 1939.
    Paris, J. Ferenczi et Fils ; 16,5 x 10,5 cm, 96 pages ; couverture illustrée en couleurs (Georges Vallée) ; [ prix ? ].
    Collection « Le Livre épatant », n° 653.


      Une femme a tué, 1939.
    Réédition.


  • Remarque(s)
    Une femme a tué reprend, de manière abrégée et simplifiée, l'intrigue de La femme qui tue qui tue, un roman que l'auteur a publié sous le pseudonyme de Georges Sim (Paris, A. Fayard, 1929) ; une intrigue qu'on retrouvera encore dans La femme en feuil (sous le pseudonyme de Georges Sim ; Paris, J. Tallandier, 1929).

    Une femme a tué est un titre que Simenon a utilisé deux fois, puisqu'il l'a déjà attribué à une nouvelle publiée sous le pseudonyme de Georges Sim ([ ? ]).


  • Intrigue
    Paris (France). L'inspecteur de la P. J. Georges Aubier soupçonne sa voisine, Claude Gerfault, d'avoir assassiné le baron de Pérero dans son appartement cossu de la rue du Bois. En assurant personnellement sa filature, il découvre un jour qu'elle retourne sur les lieux du crime. Il l'attend au bas de l'immeuble et, lorsqu'elle en ressort, constate qu'elle est blessée. Aubier la prend alors en charge et la conduit chez lui pour la soigner. Il s'éprend de Claude, mais celle-ci - malgré ses blessures - prend la fuite avant que le policier ait eu le temps de lui déclarer son amour.

    Alors que Georges Aubier tente vainement de retrouver la trace de Claude, José Pérero, le fils du baron, se suicide tandis que Dick, son serviteur, disparaît (on apprendra, à la fin de l'histoire, qu'il trouvera la mort en Amérique, en tentant d'échapper à des policiers venus l'arrêter pour trafic de diamants). Enfin, à force de ténacité, Aubier découvre Claude emprisonnée dans un pavillon de banlieue en construction où elle était destinée à mourir de faim et de soif, sinon à succomber à ses blessures. Aubier la fait conduire dans une clinique où elle est soignée et se confie à son sauveur.

    Issue d'une famille bourgeoise d'Amiens, Claude est envoyée à Paris pour ses études. Là, elle rencontre l'amour en la personne d'un peintre méconnu et désargenté, Jacques Derennes. Comme les parents Gerfault refusent leur union, les jeunes gens vont s'installer dans le Midi. Ils vivent pauvrement jusqu'au jour où ils gagnent à la loterie et deviennent immensément riches. Sachant leur fortune, les Pérero les dépouillent en provoquant un accident de voiture au cours duquel Jacques perd la vie. Claude s'est vengée en tuant le baron et s'apprêtait à faire de même avec son fils lorsque celui-ci la blessée, puis séquestrée. Sentant que les soupçons de la police se resserraient autour de lui, José s'est suicidé.

    Malgré les révélations de Claude — et sa culpabilité de l'assassinat du baron Pérero — Aubier ne peut se résoudre à livrer sa bien-aimée à la justice. Il démissionne de la police et quitte la France en compagnie de Claude. Ils se rendent aux Etats-Unis, où ils s'épouseront et où Georges deviendra détective privé.

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