1931
ALEXANDRE ALEXEIEFF

Frontispice en noir
Technique : gravure à l'eau-forte

Paris, Édition de Cluny ; 10 juin 1931

 


Composition   [ ? ]

Impression   Sur les presses de l'imprimerie R. Coulouma, à Argenteuil (France)

Papier(s)  
Vergé de Voiron pour tous les exemplaires

Format  
14,5 x 21,5 cm ; 287 pages
Broché ; couverture imprimée (en noir) et rempliée

Tirage  
2'000 exemplaires numérotés de 1 à 2'000 ; et quelques exemplaires (nombre inconnu) hors commerce

Artiste  
ALEXEIEFF, Alexandre
Né à Kazan (Ukraine) en 1901, mort à Paris (France) en 1982

Alexeieff passe ses jeunes années à Constantinople, où son père était un attaché militaire. Il est d'abord cadet de la marine tsariste, puis gagne Paris en 1921 et parfait son instruction à l'École des langues orientales. De cette époque naît sa longue relation avec l'illustration, puis l'animation.
En tant que dessinateur et graveur, Alexeieff utilise différents procédés (xylographie, lithographie, eau-forte, aquatinte) pour illustrer des œuvres littéraires (Giraudoux, Malraux, Gogol, Pasternak). Parallèlement, il travaille également comme décorateur de cinéma.
Sa carrière au cinéma commence en 1930 avec l’invention d’un appareil appelé « l’écran épinglé ». Il s’agit d’un panneau d'un mètre et demi sur un mètre percé d’environ 500'000 trous dans lesquels peuvent être introduites des épingles mobiles. Un éclairage latéral permet d’obtenir selon la position des épingles toutes les nuances de gris et par suite de formes. Le film est constitué image par image comme un film d’animation. Avec sa principale collaboratrice, Claire Parker, qui deviendra ultérieurement sa femme, il crée, par ce procédé de « l’écran épinglé » plusieurs films dont Une nuit sur le mont Chauve (1933), basé sur une musique de Modeste Moussorgski, « En passant », Le nez d’après Gogol (1963) et le prologue du film d’Orson Welles, Le procès.
Alexandre Alexeieff a aussi réalisé de nombreux films publicitaires en particulier à partir de 1952. Ces films, considérés comme de véritables œuvres d’art, ont été créées en utilisant un procédé inventé par lui, la « totalisation » (dite encore méthode du pendule composé) qui permet de réaliser de subtiles trucages et jeux de lumière.
Sa technique de l’écran épinglé a été adaptée pour la couleur par Jacques Drouin et Bretislav Pojardans dans leur film L’heure des anges (1986)
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Frontispice  



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