Manuscrit
Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie n'a pas été précédée d'un manuscrit autographe.
Tapuscrit sur papier pelure ; 165 feuillets ; corrections de l'auteur à l'encre bleue, mais aussi quelques corrections à l'encre rouge, à l'encre bleu clair et au stylo à bille bleu clair faites par d'autres mains ; signé et daté de : Shadow Rock Farm, Lakeville, Connecticut, 22 juillet 1952.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).

Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans le quotidien « Paris-presse l'Intransigeant », du 16 décembre 1952 au 11/12 janvier 1953 (soit 24 livraisons).

Edition originale
Achevé d'imprimer : décembre 1952.
Paris, Presses de la Cité ; 18,5 x 12 cm, 220 pages ; couverture blanche papier fort, jaquette illustrée.

Tirage de tête
100 exemplaires sur pur fil de Lana, numérotés de 1 à 100.

L'illustration de la jaquette est la même pour les deux tirages (tirage de tête et tirage courant).

Les frères Rico, 1952. Edition originale.

Réédition(s) en français
Liste non exhaustive

Edition numérotée et illustrée [ 1 ] :
Achevé d'imprimer : pas d'achevé d'imprimer.
Paris : Club du Livre Sélectionné ; 20 x 13,5 cm, 404 pages ; illustrations de Monique Gorde ; reliure d'édition noir avec motif doré en incrustation.
4'026 exemplaires, dont 4'000 numérotés de a à 4'000 et 26 exemplaires hors commerce réservés aux amis du Club, marqué de A à Z.
Contient : Les frères Rico, La Jument-Perdue et Le fond de la bouteille.



Les frères Rico, [s. d.].
Réédition.


Edition numérotée et illustrée [ 2 ] :
Achevé d'imprimer :
Paris : Omnibus ; 26 x 19,5 cm, 207 pages ; illustrations en couleurs (51 dessins) de [Jacques de] Loustal ; couverture illustrée en couleurs (Loustal).
250 exemplaires numérotés et signés par Loustal, complétés d'une suite de 12 dessins noir et blanc sous pochette calque.

Exemplaires numérotés : cartonnage d'édition, dos toilé.

Exemplaires non numérotés : brochage, couverture en carton léger à rabats.

L'une des 51 illustrations en couleurs (page 111).

L'un des 12 dessins de la suite en noir et blanc.

Les frères Rico, 2004.
Réédition.


Autre(s) réédition(s) :

Les frères Rico, 1965. Réédition (Presses Pocket).

Les frères Rico, 1969. Réédition (Presses de la Cité).

Les frères Rico, 1989. Réédition (Presses de la Cité).

Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive

In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 29.
In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 6.
In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 6.

Traduction(s)
Liste non exhaustive

En allemand :
[ ? ] : Die Brüder Rico.

Die Brüder Rico, 1976. Edition allemande (Heyne).

En anglais :
[ ? ] : The Brothers Rico (première édition américaine).
[ ? ] : The Brothers Rico (première édition anglaise).

The Brothers Rico, 1954. Edition américaine (The New American Library of World Litterature).

En italien :
[ ? ] : [ ? ].


Autre(s) traduction(s) :
1961 : [ ... ] (traduction en hébreu d'Arieh Chashbiah).

[ ... ], 1961. Edition en hébreu (Mizrahi).

Adaptation(s) cinématographique(s)
Liste non exhaustive

Sous le titre The brothers Rico, film américain de Phil Karlson.
Scénario et dialogues : Lewis Maltzer et Ben Perry.
Avec : Richard Conte, Dianne Fister, Kathryn Grant, Peter Lamont, Larry Gates, James Darren, Paul Picerni, Argentina Brunetti, Harry Bellaver, Rudy Bond, Richard Bakolyan…
Sortie le le 18 avril 1958.




The brothers Rico, 1958.
Affiche américaine (Stafford et CO) ; 76 x 101 cm.




The brothers Rico, 1958.
Affiche américaine [ ? ] ; 55,5 x 70 cm.




The brothers Rico, 1958.
Affiche américaine [ ? ] ; 28 x 35 cm.

The brothers Rico, 1958. Affiche américaine [ ? ] ; 68,5 x 102,5 cm.

Les frères Rico, version française du film de Phil Karlson.
Sortie le [ ? ].

Les frères Rico, 1958. Affiche française ; 60 x 80 cm.

Les frères Rico, 1958. Affiche française ; 114 x 159 cm.

Les frères Rico, 1958. Affiche belge ; 35,5 x 54 cm.

Les frères Rico, 1958. Programme du film.

Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive

Sous le titre The Family Rico, téléfilm américain de Paul Wendkos.
Scénario : David Karp.
Avec : Ben Gazzara, Jack Carter, Dane Clark, Leif Erickson, James Farentino, John Marley, Sal Mineo, Jo Van Fleet, John Randolph, Michael Anderson Jr…
Première diffusion : [ ? ], 1972.
Première diffusion en France : ORTF (FR 3, France), le 9 mai 1989 (version doublée).

Ce téléfilm est un remake TV du film The brothers Rico, réalisé par Phil Karlson en 1958.

Remarque(s)
Avec Les frères Rico, Simenon aborde un thème inhabituel dans son œuvre : la loi dure et implaccable de la mafia américaine, dont les rouages fonctionnent avec une impitoyable efficacité.

Intrigue
Originaires de Sicile (Italie), Cesare et Julia (née Massera) Rico ont immigré aux Etats-Unis, où ils ont donné naissance à trois fils. Installés à Brooklyn (New York), ils sont devenus citoyens américains. Cesare a été abattu accidentellement par la police. Quant à Julia, elle vit encore et habite toujours à Brooklyn où, malgré son âge, elle est marchande de bonbons et sodas.

L'aîné des trois frères Rico, Joseph — dit Eddie — est âgé de trente-huit ans. Il a épousé une Américaine, Alice, qui lui a donné trois filles. Eddie dirige une affaire florissante de fruits et légumes, la West Coast Fruit Imporium Inc., à Santa Clara (Floride). Bon époux, bon père de famille, commerçant aisé, Eddie Rico habite avec sa famille une jolie villa au bord de la mer, dans le quartier de Siesta Beach.

Gino Rico — dit Bug — a trente-six ans. Il est célibataire, sans domicile fixe et sans profession.

Le cadet, Toni Rico, est âgé de trente-trois ans. Il est ouvrier agricole à Aconda et s'est marié récemment avec Nora Malaks, vingt-deux ans.

Tous trois font partie d'une organisation. Dans leur entourage, en dehors de leur mère, personne n'est au courant de leurs activités moins honorables. Au sein de l'organisation, Gino est l'un des tueurs attitrés et Tony est chargé de conduire la voiture lors des expéditions. Quant à Eddie, il s'occupe de taxer, dans sa région, les jeux de hasard, les machines et autres tripots, moyennant quoi leurs propriétaires sont assurés de ne pas être inquiétés par la police. Eddie ne connaît que ses deux chefs directs — Sid Kubik et Phil Boston — desquels il reçoit les consignes.

Tony, qui vient de se marier, souhaite quitter l'organisation. Ce qui est toujours impossible : ceux qui transgressent les ordres ou qui s'insurgent sont forcément supprimés. Et cela, Gino est bien placé pour le savoir puisque c'est le genre de mission qui lui est régulièrement confiée…

Depuis trois mois, on est sans nouvelles de Tony. Par Gino, Eddie apprend que Tony pourrait être questionné par la police — ce qui doit être évité à n'importe quel prix — au sujet de la dernière affaire à laquelle il a pris part et qui s'est terminée de façon meurtrière. Dès lors, mieux vaudrait pour Tony qu'il s'en aille au Mexique, en Amérique du Sud, n'importe où, pourvu que le District Attorney ne parvienne pas à l'interroger. Mais pour cela, encore faudrait-il pouvoir parler à Tony.

Mais la police n'est pas seule à vouloir mettre la main sur Tony. L'organisation, aussi, aimerait retrouver Tony. Car outre son intention de la quitter, Tony s'est également confié à sa jeune épouse sur son activité en son sein et Nora Malaks l'a répété à son frère. C'est lui qui a ensuite informé la police que sa sœur est l'épouse d'un gangster.

Il faut donc qu'Eddie retrouve rapidement son jeune frère pour lui conseiller de fuir. Mais avant, Eddie est convoqué par ses chefs à Miami. Il ne se méfie pas de Sid Kubik et Phil Boston, dont les propos concordent avec ceux que lui a tenus Gino.

Après diverses péripéties, Eddie retrouve Tony… sans se douter qu'on s'est servi de lui pour repérer le cadet des Rico. Car Eddie, sans qu'il le sache, a été filé. Et, après avoir parlé avec Tony, Eddie retourne à son hôtel. Là, il est reçu par Mike, un membre haut-placé de l'organisation qu'il ne connaît pas. Celui-ci lui enjoint de téléphoner à Tony pour lui signifier qu'on l'attend sur la route.

Eddie a compris, mais doit s'exécuter. Jamais on ne lui avait demandé quelque chose de plus difficile. Jamais il n'aurait pensé qu'il avait tant travaillé pour en arriver là.

Tony Rico sera assassiné par Syndey Diamond sur ordre de l'organisation.