Les caves du Majestic
Roman

  • Rédaction
    Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime, France), en décembre 1939.
    Selon la liste secrétariale de Simenon : durant l'hiver 1939-1940.
    Selon
    le livre de comptes de Simenon : en 1939.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans l'hebdomadaire « Marianne », n° 392-[ ? ] du 24 avril au 10 [ ? ] 1940 (soit [ ? ] livraisons).


  • Edition originale
    In Maigret revient..., (Paris, Gallimard, N.R.F., 1942).


      Maigret revient..., 1942.
    Les caves du Majestic.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    En feuilleton :
    Dans l'hebdomadaire « Ciné-revue », n° 7-17 du 14 février au 24 avril 1953 (soit 11 livraisons).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome X.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 23.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 23.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret im Luxushotel.
    On trouve aussi : Maigret und die Keller des Majestic.

    En anglais :
    1978 : Maigret and the Hotel Majestic (première édition américaine).
    1977 : Maigret and the Hotel Majestic (première édition anglaise).


      Maigret and the Hotel Majestic, 1977.
    Edition anglaise (Hamish Hamilton).


      Maigret and the Hotel Majestic, [ ? ].
    Edition [ ? ].


    En italien :
    1960 : Maigret e il sergente maggiore.
    On trouve aussi : I sotterranei del Majestic.


      Maigret e il sergente maggiore, 1966.
    Edition italienne (A. Mondadori).



  • Adaptation(s) cinématographique(s)
    Liste non exhaustive

    Les caves du Majestic, film français de Richard Pottier.
    Adaptation et dialogues : Charles Spaak.
    Avec : Albert Préjean (Maigret), Gabriello, Suzy Prim, Jean Marchat, Denise Grey, Jacques Baumer, René Génin, Florelle, Gina Manès, Jean-Jacques Delbo, Charpin, Gabrielle Fontan…
    Sortie le 31 octobre 1945.


      Les caves du Majestic, 1945.
    Affiche française (Poissonnié) ;
    120 x 160 cm.



    Les caves du Majestic, 1945.
    Affiche française (Poissonnié) ; 240 x 160 cm.



    Sous le titre Death on the Champs Elysees, diffusion sous titrée du film de Richard Pottier.
    Sortie le [ ? ].


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Sous le titre The Cellars of the Majestic, téléfilm anglais d'Eric Tayler.
    Scénario : Anthony Steven.
    Avec: Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville Jason, Victor Lucas, Redmond Phillips, Peter Dyneley, Sheila Brennan, Ivor Salter, George Coulouris…
    Première diffusion : BBC TV (Grande-Bretagne), le 22 octobre 1963.

    Les caves du Majestic, téléfilm français de Maurice Frydland.
    Adaptation et dialogues : François-Olivier Rousseau.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Maurice Risch, Catherine Allégret, Florence Giorgetti, Jean Lescot, André Penvern, François Cadet, Mike Marschall, Bernard Musson…
    Première diffusion : Antenne 2 (France), le [ ? ] 1987.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 73].

    Sous le titre Maigret et les caves du Majestic, téléfilm franco-suisse de Claude Goretta.
    Scénario : Santiago Amigorena et Claude Goretta.
    Avec : Bruno Crémer (Maigret), Jérome Deschamps, Michel Caccia, Maryvonne Schiltz, Marilu Marini, Erick Desmarest, Terence Ford, Veronike Ryke, Jacques Ciron, Michel Cassagne, Pablo Veron, Arthur Deschamps…
    Première diffusion : [ ?], le [ ? ] 1992.
    [Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer ; 7].

    Sous le titre Maigret and The Hotel Majestic, téléfilm anglais de Nick Renton.
    Scénario : William Humble.
    Avec: Michael Gambon (Maigret), Geoffrey Hutchings, Jack Galloway, James Larkin, Barbara Flynn, Michael J. Jackson, Nicola Duffet, Clifford Rose, John Kavanagh, Toyah Willcox, Roger Hume…
    Première diffusion : BBC TV (Grande-Bretagne), le 21 mars 1993.


  • Intrigue
    Peu après être descendue à l'hôtel Majestic (Paris, France) avec son mari, une jeune et riche Américaine, Emilienne Clark (vingt-huit ou vingt-neuf ans) est retrouvée étranglée dans le sous-sol du palace. Son corps est découvert dans une armoire du vestiaire réservé au personnel par Prosper Donge (entre quarante-cinq et quarante-huit ans), chef de la caféterie de l'établissement.

    Le commissaire Maigret passe une journée dans les caves du Majestic et s'intéresse tout particulièrement à Donge. Celui-ci vit à Saint-Cloud, avec Charlotte, qui est préposée aux lavabos dans une boîte de nuit de la rue de la Fontaine. Prosper a fait sa connaissance il y a sept ans, alors qu'il travaillait à l'hôtel Miramar et qu'elle était entraîneuse dans un bar.

    Donge semble particulièrement inquiet par l'enquête conduite par Maigret, bien que celui-ci éprouve une certaine sympathie pour le couple de Saint-Cloud. Par hasard, le commissaire surprend une conversation téléphonique entre Donge et un barman de Cannes auquel le chef de la caféterie du Majestic recommande de ne pas parler de Mimi à la police et de prévenir Gigi qu'elle doit se taire aussi.

    Le lendemain de l'assassinat d'Emilienne Clark, un deuxième corps est retrouvé dans la même armoire du vestiaire de l'hôtel. C'est celui de Justin Collebœuf (soixante ans), le portier de nuit. Il a lui aussi été étranglé.

    Maigret fait un aller et retour Paris-Côte d'Azur. A Cannes, il n'éprouve aucun mal à faire parler Gigi, une entraîneuse déjà bien ravagée par la cocaïne. Celle-ci lui apprend que Prosper Donge a été l'amant d'Emilienne lorsqu'elle se faisait appeler Mimi et qu'elle était entraîneuse à La Belle-Etoile, où travaillait aussi Charlotte. Bien que Prosper ait été follement amoureux d'elle, elle a épousé un riche industriel américain de passage en France, Oswald Clark. Moins de neuf mois après leur mariage, Mimi donne naissance à Teddy, un garçon rouge carotte… comme Prosper. Oswald croit pourtant en être le père et Mimi cache à Donge le secret de sa paternité.

    Ces éléments de l'enquête conduisent le juge Bonneau à ordonner, contre l'avis de Maigret, l'arrestation de Prosper. Le magistrat est en effet certain que Donge faisait chanter Mimi en la menaçant de révéler à Oswald la vérité sur les origines de l'enfant.

    Maigret, persuadé de l'innocence de Donge, continue à fureter dans les couloirs de l'hôtel Majestic et à rôder parmi le personnel. C'est Charlotte qui fait au commissaire une déclaration déterminante. Elle savait la vérité au sujet de Teddy. Croyant Prosper revenu de son amour pour Mimi, elle lui dit l'existence de ce fils naturel qui vit à Détroit (U.S.A.).

    Donge réussit à obtenir l'adresse de Mimi et lui écrit régulièrement pour la supplier de lui rendre son fils. Et non pour la faire chanter, comme le croit le juge Bonneau. Et pourtant, dans cette affaire, c'est bien de chantage qu'il s'agit !

    Fouillant le passé des employés de l'hôtel, Maigret découvre que le comptable de la caféterie, Jean Ramuel (quarante-huit ans), est un ancien faussaire. Il pressent alors que c'est lui, l'auteur du chantage. Parce que Prosper écrivait ses lettres à Mimi sous les yeux de Ramuel, celui-ci a pu les lire et imiter ensuite l'écriture et la signature de son collègue. Ainsi, il extorque régulièrement de fortes sommes à Mimi — qui paye sans rien dire à personne — et s'enrichit rapidement.

    Coïncidence douloureuse, les Clark — lors d'un voyage en France — décident de passer quelques jours à Cannes et prennent une suite au Majestic. La nuit de sa mort, Mimi revoit Prosper et apprend que, jamais, il ne l'avait fait chanter. Pour ne pas être dénoncé, Ramuel n'hésite pas à tuer Mimi. Puis, il supprime Collebœuf, qui a involontairement été témoin du premier meurtre.

    Oswald Clark se montre très compréhensif envers Donge : il confie Teddy au bons soins de Prosper et de Charlotte. Quant à Ramuel, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité.



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