Félicie est là
Roman

  • Rédaction
    Villa « Les Peupliers », La Faute-sur-Mer (Vendée, France), en mai 1942 (date relevée dans l'édition originale, avec le lieu de rédaction suivant : L'AIguillon-sur-Mer.
    Selon les archives secrétrariales de Simenon : Fontenay-le-Comte (Vendée, France), durant l'été 1941.
    Selon le livre de comptes de Simenon : Fontenay-le-Comte (Vendée, France), en 1941.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune [ ? ].


  • Edition originale
    In Signé Picpus.
    Achevé d'imprimer : 5 janvier 1944.
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 18 x 11 cm, 710 pages ; couverture rouge illustrée, titre en jaune.
    Série des « Simenon policiers ».
    Pas de grands papiers, ni de grands papiers.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    [En préparation].


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome XI.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 24.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 24.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : Maigret und das Dienstmädchen.

    En anglais :
    1978 : Maigret and the Toy Village (première édition américaine).
    1978 : Maigret and the Toy Village (première édition anglaise).


      Maigret and the Toy Village, 1980.
    Edition américaine
    (Harcourt Brace Jovanovich).


      Maigret and the Toy Village, [ ? ].
    Edition [ ? ].


    En italien :
    1962 : La ragazza di Maigret.


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Sous le titre Love from Felicie, téléfilm anglais de [ ? ].
    Scénario : Giles Cooper.
    Avec: Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville Jason, Victor Lucas, Lana Morris, Olaf Pooley, Anthony Morton, Alan Browning…
    Première diffusion : BBC TV (Grande-Bretagne), le 29 octobre 1962.

    Félicie est là, téléfilm français de Claude Barma.
    Adaptation : Claude Barma et Jacques Rémy.
    Dialogues : Jacques Rémy.
    Avec : Jean Richard (Maigret), Frédérique Meninger, André Limeil, Guy Vassal, Gérard Darland, André Haber, Maurice Coussonneau, Gérard Borland, Maurice Bourbon, François Cadet, Maurice Gautier, Christian Rémy…
    Première diffusion : TV 1 (France), le 7 décembre 1968.
    [Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 06].

    Sous le titre Maigret and the Maid, téléfilm anglais de Stuart Burge.
    Scénario : Douglas Livingstone.
    Avec: Michael Gambon (Maigret), Geoffrey Hutchings, Jack Galloway, James Larkin, Barbara Flynn, Edward Tudor Pole, Ralph Nossek, Susie Lindeman, Christopher Ryan, Tony Rohr, Paul Moriarty…
    Première diffusion : [ ? ] (Grande-Bretagne), le 18 avril 1993.

    Sous le titre La maison de Félicie, téléfilm français de Christian de Chalonge.
    Adaptation : Dominique Garnier et Christian de Chalonge.
    Dialogues : Dominique Garnier.
    Avec : Bruno Crémer (Maigret), Jeanne Herry, Pierre Diot, Jean O'Cottrel, Renée Lecalm, Jean-Pierre Bagot…
    Première diffusion : [ ?], le [ ? ] février 2002.
    [Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer ; 41].


  • Intrigue
    Ancien comptable, Jules Lapie (soixante ans), dit Jambe-de-bois, est un célibataire endurci qui mène une retraite tranquille dans son pavillon de Poissy (Paris, France). Il vit avec sa servante, Félicie (vingt-quatre ans). Elle entretient la maisonnette et passe une partie de son temps libre à lire ; c'est une jeune femme aux abords revêches qui cache une nature très sensible. Peu choyée par l'existence, elle transpose volontiers dans la réalité les rêves et les fantasmes issus de ses lectures.

    Un matin de mai, vers 10 heures, Lapie est abattu chez lui, dans sa chambre, d'une balle de revolver Smith et Wesson. Le meurtre est inexplicable : le retraité menait une vie sans histoire et n'avait aucune fortune. Dès le début de l'enquête, le commissaire Maigret se heurte au mutisme de Félicie. Certes, elle était sortie faire les courses au moment du drame mais, tout, dans son attitude, prouve qu'elle cache quelque chose d'important à la police.

    Maigret devine cependant rapidement que le comportement de Félicie est dû aux sentiments qu'elle voue à Jacques Pétillon (dix-neuf ans), le neveu de Lapie. Il y a une année de cela, Jacques a séjourné six mois chez son oncle, alors qu'il travaillait comme musicien dans une boîte de Montparnasse.

    Or depuis l'assassinat de Jules Lapie, Jacques erre entre Paris et Rouen, comme s'il recherchait quelqu'un… Epuisé moralement et à bout de forces, il s'apprête à rencontrer Maigret lorsqu'on tente de le tuer place Pigalle. Très grièvement blessé, Jacques ne peut pas parler à Maigret.

    Le commissaire reconstitue alors minutieusement les faits et gestes de Félicie le jour du crime. Il comprend alors que celle-ci a vu Jacques près de la maison de son oncle, peu après que celui-ci ait été assassiné. Persuadée de la culpabilité du jeune homme, Félicie s'est tue et a fait disparaître les indices compromettants.

    Toutefois, Jacques Pétillon n'est pas l'assassin de Jules Lapie. Le jeune musicien — durant son séjour chez son oncle — a hébergé en secret un truand nommé Albert Babeau, dit Petit-Homme. A l'insu de Jacques, Babeau a caché chez Lapie les 200'000 francs provenant d'un cambriolage. Il a ensuite été arrêté par la police et condamné.

    A sa sortie de prison, Petit-Homme reprend contact avec Pétillon et lui demande de le conduire chez son oncle. Il entend récupérer l'argent qu'il a caché dans l'une des armoires du débarras. Jacques l'accompagne en toute confiance. Tandis qu'il l'attend dans le jardin, Lapie entend du bruit à l'intérieur et croit surprendre un cambrioleur. Babeau n'hésite pas à faire feu…

    Lors d'une nouvelle tentative pour rentrer en possession du magot, Babeau est arrêté par Maigret. Félicie peut rêver à son aise : celui qu'elle aime et qu'elle a protégé se trouve dans un triste état suite à son agression, mais il n'est pas coupable !


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